by Various
Dures grenades entr’ouvertes, 490
Ecris maintenant pour le ciel, 671
Ecureuil du printemps, écureuil de l’été, 429
Elle est debout sur mes paupières, 709
Emportez-moi dans une caravelle, 779
En ce temps-là j’étais en mon adolescence, 573
Encore! encore la mer qui revient me rechercher, 450
Encore un livre; ô nostalgies, 343
Et par le soleil installant sous ma peau, 817
— “Et s’il était à refaire”, 740
Excepté ton regard où je hais ma rencontre, 826
Femme nue, femme noire, 803
Feu d’artifice en acier, 564
Fumez marais, 811
Gare de la douleur j’ai fait toutes tes routes, 518
Homme, libre penseur! te crois-tu seul pensant, 78
Hôpital! hôpital au bord du canal!, 384
Il a mis le café, 766
Il dit non avec la tête, 764
Il est un air pour qui je donnerais, 77
Il était un roi de Thulé, 335
Il pleure dans mon coeur, 234
Ils étaient quelques-uns qui vivaient dans la nuit, 719
Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens, 421
Il y a un moment précis dans le temps, 756
J’ai aimé un cheval – qui était-ce?, 639
J’ai avalé une fameuse gorgée de poison, 315
J’ai bâti dans ma fantaisie, 223
J’ai besoin de ne plus me voir et d’oublier, 603
J’ai cru pouvoir briser la profondeur l’immensité, 721
J’ai embrassé l’aube d’été, 312
J’ai jeté dans le noble feu, 557
J’aime dans les temps Clara d’Ellébeuse, 414
J’ai peut-être mis au vestiaire plus que mes vêtements, 602
J’ai rêvé l’archipel parfumé, montagneux, 222
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité, 746
J’ai trois fenétres à ma chambre, 219
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses, 17
J’allais dans la campagne avec le vent d’orage, 393
J’avais rêvé d’aimer. J’aime encor mais l’amour, 761
J’avais un cheval, 634
Je fais souvent ce rêvé étrange et pénétrant, 227
Je fume, étalé face au ciel, 355
Je fus transporté après ma mort, 785
Je m’appuierai si bien et si fort à la vie, 433
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées, 288
Je m’étais endorami la nuit près de la grève, 48
Je naissais, et par la fenêtre, 625
Je ne sais pourquoi, 239
Je ne suis qu’un viveur lunaire, 344
J’entends des voix. Lueurs à travers ma paupière, 71
Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, 81
Je peux rarement voir quelqu’un sans le battre, 776
Je pleure quand le soleil se couche, 844
Je rêvais que j’étais entré dans le corps d’un pourceau, 272
Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre, 138
Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, 153
Je suis fait d’ombre et de marbre, 68
Je suis le ténébreux, – le veuf, – l’inconsolé, 79
Je suis succession furieuse des promesses, 669
Je suis un éphémère et point trop mécontent citoyen, 311
J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre-Français, 88
J’étais seul près des flots, par une nuit d’étoiles, 43
Je vis assis, tel qu’un ange aux mains d’un barbier, 289
Je vous vois aller et venir sur le tremblement de la Terre, 629
La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres, 196
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance, 83
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, 710
La fermeture éclair a glissé sur tes reins, 768
La lune, pas délicate, ne touchait que des choses mÛres, 827
La mère fait du tricot, 764
La mer qui avait tant navigué, ma mer noire, 820
L’Amour qui souriait en son bronze d’or clair, 395
La musique souvent me prend comme une mer!, 151
La Nature est un temple où de vivants piliers, 136
La nuit bruine sur les villes, 333
La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, 376
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette, 228
là où l’aventure garde les yeux clairs, 814
La pluie ne forme pas les seuls traits d’union, 798
La poésie se fait dans un lit comme l’amour, 685
La porte qui ne s’ouvre pas, 607
La rampe s’allume. Un clavier s’éclaire au bord des vagues, 516
La rue assourdissante autour de moi hurlait, 155
Las du triste hôpital, et de l’encens fétide, 193
La terre est bleue comme une orange, 711
La Treizième revient… C’est encor la première, 85
L’automne déjà! – Mais pourquoi regretter un éternel soleil, 321
L’avion tisse les fils télégraphiques, 699
La vie est plus vaine une image, 410
La voyageuse qui traversa les Halles à la tombée de l’été, 678
L’eau claire; comme le sel des larmes d’enfance, 301
Le beau jardin fleuri de flammes, 377
Le chapeau à la main il entra du pied droit, 553
Le choc avait été très rude. Les tribuns, 182
Le ciel enténébré de ses plus tristes hardes, 400
Le ciel est, par-dessus le toit, 238
Le couchant de sang est taché, 337
Le désert est muet, la tente est solitaire, 21
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin, 712
Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, 366
L’enfant avait reçu deux balles dans la tête, 45
L’enseignement de l’heure ensoleillée des nuits du Divin, 471
Le panaris est une souffrance atroce, 777
Le poète est retourné pour de longues années, 840
Le poids du raisin modifie la position des feuilles, 836
Le quai sombre, en triangle de donjon, 529
Le rond qui s’agrandit, 611
Les ajoncs éclatants, parure du granit, 188
Les autos roulent sur les trottoirs pour m’écraser, 533
Les boulevards extérieurs, la nuit, sont pleins de neige, 527
Les bracelets d’or et les drapeaux, 701
Les chars d’argent et de cuivre, 314
Les chères mains qui furent miennes, 237
Les coups de ciseaux gravissent l’air, 401
Les fenêtres de ma poésie sont grand’ouvertes, 590
Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel, 501
Les mares de vos yeux aux joncs de cils, 341
Les morts m’écoutent seuls, j’habite les tombeaux, 389
Les négociateurs de Tyr et ceux-là qui vont à leurs affaires, 454
Le soleil gît sur le sol, 769
Le soleil illumine un Sinaï lugubre, 670
les tours penchées les cieux obliques, 696
Le vaillant Maître Orfèvre, à l’oeuvre dès matines, 184
Le véritable Nom n’est pas celui qui dore les portiques, 509
Lève-toi carcasse et marche, 616
Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui, 208
Le vin qui coule dans ma veine, 622
Le zèbre, cheval des ténèbres, 760
L’horloge qui bat les passions dans l’âme des Meidosems, 787
L’immortelle et l’oeillet de mer, 408
L’insidieuse nuit m’a grisé trop longtemps!, 392
Lorsque Julie est nue et s’apprête au plaisir, 397
Lorsqu’il faudra
aller vers vous, ô mon Dieu, faites, 416
Mâ, duc de Lou, ne pouvant consommer sa victoire, 507
Ma femme à la chevelure de feu de bois, 682
Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres, 52
Malgré la fenêtre ouverte dans la chambre au long congé, 846
Mélange adultère de tout, 265
Mémoire des poissons dans les criques profondes, 628
Menez l’âme que les Lettres ont bien nourrie, 329
Me voici devant tous un homme plein de sens, 567
Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, 174
Molle rive dont le dessin, 409
Mon âme est ce lac même où le soleil qui penche, 74
Mon coeur, lassé de tout, même de l’espérance, 11
Mon enfant, ma soeur, 148
Mon triste coeur bave à la poupe, 290
Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme, 562
Mon violon est un grand violon-girafe, 780
Nous avons pensé des choses pures, 480
nous frapperons l’air neuf de nos têtes cuirassées, 813
nous ne savons rien, 693
Nous n’habiterons pas toujours ces terres jaunes, 643
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés, 126
Nous regardions couler devant nous l’eau grandissante, 841
Nous sommes deux, 608
Nous sommes très loin en nous-mêmes, 636
Nous vous en prions à genoux, bon forestier, dites-nous-le!, 427
noyez matins les soifs les muscles et les fruits, 694
Nuit en moi, nuit au dehors, 633
O Courbes, méandre, 489
O croisée ensommeillée, 249
O les glauques tentations, 383
O ma Nuit étoilée je t’ai créée la première, 459
O mois des floraisons mois des métamorphoses, 737
O mon Bien! O mon Beau!, 309
On fut reçu par la fougère et l’ananas, 530
On me demande, par les rues, 94
O rêveuse, pour que je plonge, 209
O saisons, ô châteaux, 305
O toison, moutonnant jusque sur l’encolure!, 139
Oui, l’oeuvre sort plus belle, 121
Où que je tourne la tête, 439
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, 72
O vous mes nuits, ô noires attendues, 621
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère, 418
Par les nuits d’été bleues où chantent les cigales, 426
Parmi les oiseaux et les lunes, 627
Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude, 187
Pendant qu’hésite encor ton pas sur la prairie, 278
Placé dans la longueur et fermé comme un puits, 666
Pluviôse, irrité contre la ville entière, 152
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser, 96
Pour éviter l’écueil qui se tient en arrière, 614
Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes, 158
Puisque mai tout en fleur dans les prés nous réclame, 44
Quand elle était, ce coeur était plus fort que la lumière, 668
Quand elle viendra – fera-t-il gris ou vert dans ses yeux, 468
Quand il pâlit un soir, et que sa voix tremblante, 17
Quand le front de l’enfant, plein de rouges tourmentes, 292
Quand l’ombre menaça de la fatale loi, 207
Quel bruit étrange glissait le long de la rampe d’escalier, 753
Quelconque une solitude, 206
Quel est ce grand pays, 703
Quelle, et si fine, et si mortelle, 486
Que me veux-tu donc, femme trois fois fille?, 246
… Que m’importe le jugement dernier!, 267
Que tu me plais dans cette robe, 114
Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, 143
Rappelle-toi Barbara, 771
Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive, 110
Relève-toi, mon âme, et redeviens la cible, 390
Sables de vieux os – Le flot râle, 250
Saccagé le jardin des fiançailles en un soir soudain de tornade, 805
Salut vrai corps de dieu. Salut Resplendissant, 663
Sanglant comme la nuit, admirable en effroi, et sensible, 667
Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon, 157
Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l’extase, 127
Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres, 369
Ses purs ongles très haut défiant leur onyx, 212
Seul à faire le compte, 650
Silencieusement va la sève et débouche aux rives minces, 640
Si le Sage, faisant peu de cas de l’albâtre, 508
Si semblable à la fleur et au courant d’air, 748
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille, 169
Soleil serpent oeil fascinant mon oeil, 812
Sous le pont Mirabeau coule la Seine, 551
Sous les noirs acajous, les lianes en fleur, 179
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage, 137
Sunium, Sunium, sublime promontoire, 391
Sur la place taillée en mesquines pelouses, 285
Sur la table d’un bouge noir où l’on va boire du vin rouge, 403
Sur le trottoir tout gras de bouges, 514
Tant de gens ont vécu là, qui aimaient, 821
Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change, 211
Tel qu’un morne animal, meurtri, plein de poussière, 173
Tes pas, enfants de mon silence, 488
Tous deux crachons tous deux, 728
Tous les arbres toutes leurs branches toutes leurs feuilles, 713
Toute allégresse à son défaut, 409
Tout vêtus de noir, la reine et le roi s’en vont dans le soir, 424
Très haut amour, s’il se peut que je meure, 619
Trois lys jaunes, 662
Trois princesses m’ont embrassé, 387
Tu demandes pourquoi j’ai tant de rage au coeur, 82
Tu es mon amour depuis tant d’années, 842
Tu es pressé d’écrire, 838
Tu m’as fui; mais j’ai vu tes yeux quand tu m’as fui, 396
Tu penches, grand Platane, et te proposes nu, 481
Tu te léves l’eau se déplie, 714
Un chant dans une nuit sans air, 245
Un dragon est sorti de moi, 784
Une aube affaiblie, 229
Une ligne barre la route, 612
Une nuit claire, un vent glacé. La neige est rouge, 176
Une nuit que je parcourais le ciel amour, 535
Une petite lumière, 609
Un jour, 782
Un long bras timbré d’or glisse du haut des arbres, 524
Un oeil se ferme, 605
Un vieux clocher coiffé de fer sur la colline, 280
Va vite, léger peigneur de comètes!, 264
Voici le lieu où ils se reconnurent, 505
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige, 146
Voici venir le temps des croisades, 752
Votre âme est un paysage choisi, 230
Vous aurez beau crier contre la terre, 368
Vous qui ronflez au coin d’une épouse endormie, 251
1 A thirteenth-century Persian poet. The poem’s central image first appears in the preface to his work ‘Gulistan’.
1 The double meaning of ‘léger’ (light in physical terms, but also fickle, irresponsible) is not readily translatable.
1 Probably derived from Delisle de Sales’ De la philosophie de la nature (1777) rather than from Pythagoras himself.
2 ‘Conseils’ could also be translated as ‘counsels’.
1 The disinherited one
1 Deianira: the wife of Heracles. She poisoned him unintentionally, and his body was burned on a pyre.
1 Presumably a reference to The Rape of Lucrece. Shakespeare’s line is:
‘Now stole upon the time the dead of night.’
1 The reference is to the portrait of Pauline, Napoléon’s sister, sculpted by Canova in 1807.
1 cothurnus: a thick-soled shoe (buskin) worn by actors of classical tragedy.
1 The first line of this poem is taken from a traditional French folk song.
1 Cypris: one of the names of Aphrodite.
1 La Saqui: a famous dancer and tightrope walker.
1 In the Revolutionary calendar, the name given to the period from 21 January to 21 February.
1 No single English word can do justice to ‘farouche’.
1 Phraates IV of Parthia. His opponent, the ‘Imperator’, is Anthony.
1 Theseus, who abandoned Ariadne on the island of Naxos.
1 Marco Polo’s name for Japan.
1 Though I believe my translation here captures Heredia’s idea, it is just possible that ‘pareil’ could be an adjective suggesting a steady, consistent light.
1 Corbière seems somehow to have distorted the words “Macbeth does murder sleep” in Act II sc.ii of Shakespeare’s play.
1 “Diables-bleus”: military slang for chasseurs alpins.
1 Avoir de la corde-de-pendu: to have the Devil’s own luck.
1 Belle-de-nuit: a flower, sometimes called “pretty-by-night”; also a prostitute.
1 ‘Peau-d’Ane’ and ‘Ma soeur Anne’: characters in stories by Perrault.
2 Dame Malbrouck: Sarah Jennings, the wife of John Churchill, first Duke of Marlborough. She is the subject of a French children’s traditional song.
1 Somme: also a nap or short sleep; a pack-saddle; a sum or total.
2 Pavillon: also a bed-canopy, or a flag, or an exhibition-hall, or a tent.
3 La Folle: also “the Imagination”, as in ‘la folle du logis’ (Malebranche); une folle is also a kind of net.
4 ‘Un four’: also a flop, a wash-out.
1 Lazzarone: a Naples street-beggar.
2 ‘A blanc’ suggests also ‘white heat’, and perhaps there is a link with ‘une nuit blanche’ (a sleepless night).
1 Tityrus: a herdsman in Virgil’s eclogues.
2 Chibouk: a long-stemmed Turkish pipe.
1 Some editions have ‘firent défaut’ here. Faire défaut means ‘to be lacking’ or ‘to default’, ideas that the poem could incorporate, but I have taken the Pléiade edition’s ‘furent défauts’ as definitive.