Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 221

by Gustave Flaubert


  Mme Arnoux emmena Frédéric dans la cour. puis elle expliqua d’un ton sérieux comment on broie les terres. on les nettoie, on les tamisé.

  — “L’important, c’est la préparation des pâtes.”

  Et elle l’introduisit dans une salle que remplissaient des cuves, où virait sur lui-même un axe vertical armé de bras horizontaux. Frédéric s’en voulait de n’avoir pas refusé nettement sa proposition, tout à l’heure.

  — “Ce sont les patouillards”, dit-elle.

  Il trouva le mot grotesque, et comme inconvenant dans sa bouche.

  De larges courroies filaient d’un bout à l’autre du plafond, pour s’enrouler sur des tambours, et tout s’agitait d’une façon continue, mathématique, agaçante.

  Ils sortirent de là, et passèrent près d’une cabane en ruines, qui avait autrefois servi à mettre des instruments de jardinage.

  — “Elle n’est plus utile”, dit Mme Arnoux.

  Il répliqua d’une voix tremblante — “Le bonheur peut y tenir !” Le tintamarre de la pompe à feu couvrit ses paroles, et ils entrèrent dans l’atelier des ébauchages.

  Des hommes, assis à une table étroite, posaient devant eux, sur un disque tournant, une masse de pâte ; leur main gauche en raclait l’intérieur, leur droite en caressait la surface, et l’on voyait s’élever des vases, comme des fleurs qui s’épanouissent.

  Mme Arnoux fit exhiber les moules pour les ouvrages plus difficiles.

  Dans une autre pièce, on pratiquait les filets, les gorges, les lignes saillantes. A l’étage supérieur, on enlevait les coutures, et l’on bouchait avec du plâtre les petits trous que les opérations précédentes avaient laissés.

  Sur des claires-voies, dans des coins, au milieu des corridors, partout s’alignaient des poteries.

  Frédéric commençait à s’ennuyer.

  — “Cela vous fatigue peut-être ?” dit-elle.

  Craignant qu’il ne fallût borner là sa visite, il affecta, au contraire, beaucoup d’enthousiasme. Il regrettait même de ne s’être pas voué à cette industrie.

  Elle parut surprise.

  — “Certainement ! j’aurais pu vivre près de vous” Et, comme il cherchait son regard, Mme Arnoux, afin de l’éviter, prit sur une console des boulettes de pâte, provenant des rajustages manqués, les aplatit en une galette, et imprima dessus sa main.

  — “Puis-je emporter cela ?” dit Frédéric.

  — “Etes-vous assez enfant, mon Dieu” Il allait répondre, Sénécal entra.

  M. le sous-directeur, dès le seuil, s’aperçut d’une infraction au règlement. Les ateliers devaient être balayés toutes les semaines ; on était au samedi, et, comme les ouvriers n’en avaient rien fait, Sénécal leur déclara qu’ils auraient à rester une heure de plus. “Tant pis pour vous !”

  Ils se penchèrent sur leurs pièces, sans murmurer ; mais on devinait leur colère au souffle rauque de leur poitrine. Ils étaient, d’ailleurs, peu faciles à conduire, tous ayant été chassés de la grande fabrique. Le républicain les gouvernait durement. Homme de théories, il ne considérait que les masses et se montrait impitoyable pour les individus.

  Frédéric, gêné par sa présence, demanda bas à Mme Arnoux s’il n’y avait pas moyen de voir les fours. lis descendirent au rez-de-chaussée ; et elle était en train d’expliquer l’usage des cassettes, quand Sénécal, qui les avait suivis, s’interposa entre eux.

  Il continua de lui-même la démonstration, s’étendit sur les différentes sortes de combustibles, l’enfournement, les pyroscopes, les alandiers, les engobes, les lustres et les métaux, prodiguant les termes de chimie, chlorure, sulfure, borax, carbonate. Frédéric n’y comprenait rien, et à chaque minute se retournait vers Mme Arnoux.

  — “Vous n’écoutez pas”, dit-elle. “M. Sénécal pourtant est très clair. Il sait toutes ces choses beaucoup mieux que moi.”

  Le mathématicien flatté de cet éloge, proposa de faire voir le posage des couleurs. Frédéric interrogea d’un regard anxieux Mme Arnoux. Elle demeura impassible, ne voulant sans doute ni être seule avec lui, ni le quitter cependant. il lui offrit son bras.

  — “Non ! merci bien ! l’escalier est trop étroit”

  Et, quand ils furent en haut, Sénécal ouvrit la porte d’un appartement rempli de femmes.

  Elles maniaient des pinceaux, des fioles, des coquilles, des plaques de verre. Le long de la corniche, contre le mur, s’alignaient des planches gravées ; des bribes de papier fin voltigeaient ; et un poêle de fonte exhalait une température écœurante, où se mêlait l’odeur de la térébenthine.

  Les ouvrières, presque toutes, avaient des costumes sordides. On en remarquait une, cependant, qui portait un madras et de longues boucles d’oreilles. Tout à la fois mince et potelée, elle avait de gros yeux noirs et les lèvres charnues d’une négresse. Sa poitrine abondante saillissait sous sa chemise, tenue autour de sa taille par le cordon de sa jupe ; et, un coude sur l’établi, tandis que l’autre bras pendait, elle regardait vaguement, au loin dans la campagne. A côté d’elle traînaient une bouteille de vin et de la charcuterie.

  Le règlement interdisait de manger dans les ateliers, mesure de propreté pour la besogne et d’hygiène pour les travailleurs.

  Sénécal, par sentiment du devoir ou besoin de despotisme, s’écria de loin, en indiquant une affiche dans un cadre :

  — “Hé ! là-bas, la Bordelaise ! lisez-moi tout haut l’article 9.”

  — “Eh bien, après ?”

  — “Après, mademoiselle ? C’est trois francs d’amende que vous payerez !”

  Elle le regarda en face, impudemment.

  — “Qu’est-ce que ça me fait ? Le patron à son retour, la lèvera votre amende ! Je me fiche de vous, mon bonhomme !”

  Sénécal, qui se promenait les mains derrière le dos, comme un pion dans une salle d’études se contenta de sourire.

  — “Article 13, insubordination, dix francs.”

  La Bordelaise se remit à sa besogne. Mme Arnoux par convenance, ne disait rien, mais ses sourcils se froncèrent. Frédéric murmura :

  — “Ah ! pour un démocrate, vous êtes bien dur !”

  L’autre répondit magistralement :

  — “La Démocratie n’est pas le dévergondage de l’ individualisme. C’est le niveau commun sous la loi, la répartition du travail, l’ordre !”

  — “Vous oubliez l’humanité !” dit Frédéric.

  Mme Arnoux prit son bras ; Sénécal, offensé peut-être de cette approbation silencieuse, s’en alla.

  Frédéric en ressentit un immense soulagement. Depuis le matin, il cherchait l’occasion de se déclarer ; elle était venue. D’ailleurs le mouvement spontané de Mme Arnoux lui semblait contenir des promesses ; et il demanda, comme pour se réchauffer les pieds, à monter dans sa chambre. Mais, quand il fut assis près d’elle, son embarras commença ; le point de départ lui manquait. Sénécal, heureusement, vint à sa pensée.

  — “Rien de plus sot”, dit-il, “que cette punition”

  Mme Arnoux reprit :

  — “Il y a des sévérités indispensables.”

  — “Comment, vous qui êtes si bonne ! Oh ! je me trompe car vous vous plaisez quelquefois à faire souffrir !”

  — “Je ne comprends pas les énigmes, mon ami.”

  Et son regard austère, plus encore que le mot, l’arrêta. Frédéric était déterminé à poursuivre. Un volume de Musset se trouvait par hasard sur la commode. Il en tourna quelques pages, puis se mit à parier de l’amour, de ses désespoirs et de ses emportements.

  Tout cela, suivant Mme Arnoux, était criminel ou factice.

  Le jeune homme se sentit blessé par cette négation et, pour la combattre, il cita en preuve les suicides qu’on voit dans les journaux, exalta les grands types littéraires, Phèdre, Didon, Roméo, Des Grieux. Il s’enferrait.

  Le feu dans la cheminée ne brûlait plus, la pluie fouettait contre les vitres. Mme Arnoux, sans bouger, restait les deux mains sur les bras de son fauteuil ; les pattes de son b
onnet tombaient comme les bandelettes d’un sphinx ; son profil pur se découpait en pâleur au milieu de l’ombre.

  Il avait envie de se jeter à ses genoux. Un craquement se fit dans le couloir, il n’osa.

  Il était empêché, d’ailleurs, par une sorte de crainte religieuse. Cette robe, se confondant avec les ténèbres, lui paraissait démesurée, infinie, insoulevable ; et précisément à cause de cela son désir redoublait. Mais, la peur de faire trop et de ne pas faire assez lui ôtait tout discernement.

  — “Si je lui déplais”, pensait-il, — qu’elle me chasse ! Si elle veut de moi, qu’elle m’encourage ! "

  Il dit en soupirant :

  — “Donc, vous n’admettez pas qu’on puisse aimer…une femme ?”

  Mme Arnoux répliqua :

  — “Quant elle est à marier, on l’épouse ; lorsqu’elle appartient à un autre, on s’éloigne.”

  — “Ainsi le bonheur est impossible ?”

  — “Non ! Mais on ne le trouve jamais dans le mensonge, les inquiétudes et le remords.”

  — “Qu’importe ! s’il est payé par des joies sublimes.”

  — L’expérience est trop coûteuse. "

  Il voulut l’attaquer par l’ironie.

  — “La vertu ne serait donc que de la lâcheté ?”

  — “Dites de la clairvoyance, plutôt. Pour celles même qui oublieraient le devoir ou la religion, le simple bon sens peut suffire. L’égoïsme fait une base Solide à la sagesse.”

  — “Ah quelles maximes bourgeoises vous avez !”

  — “Mais je ne me vante pas d’être une grande dame !”

  A ce moment-là, le petit garçon accourut.

  — “Maman, viens-tu dîner ?”

  — “Oui, tout à l’heure !”

  Frédéric se leva ; en même temps Marthe parut.

  Il ne pouvait se résoudre à s’en aller ; et, avec un regard tout plein de supplications :

  — “Ces femmes dont vous parlez sont donc bien insensibles ?”

  — “Non ! mais sourdes quand il le faut.”

  Et elle se tenait debout, sur le seuil de sa chambre, avec ses deux enfants à ses côtés. Il s’inclina sans dire un mot. Elle répondit silencieusement à son salut.

  Ce qu’il éprouva d’abord, ce fut une stupéfaction infinie. Cette manière de lui faire comprendre l’inanité de son espoir l’écrasait. Il se sentait perdu comme un homme tombé au fond d’un abîme, qui sait qu’on ne le secourra pas et qu’il doit mourir.

  Il marchait cependant, mais sans rien voir, au hasard il se heurtait contre les pierres ; il se trompa de chemin.

  Un bruit de sabots retentit près de son oreille ; c’étaient les ouvriers qui sortaient de la fonderie. Alors il se reconnut.

  A l’horizon les lanternes du chemin de fer traçaient une ligne de feux. Il arriva comme un convoi partait, se laissa pousser dans un wagon, et s’endormit.

  Une heure après, sur les boulevards, la gaieté de Paris le soir recula tout à coup son voyage dans un passé déjà loin. Il voulut être fort, et allégea son cœur en dénigrant Mme Arnoux par des épithètes injurieuses :

  — “C’est une imbécile, une dinde, une brute, n’y pensons plus !”

  Rentré chez lui, il trouva dans son cabinet une lettre de huit pages sur papier à glaçure bleue et initiales R. A.

  Cela commençait par des reproches amicaux :

  “Que devenez-vous, mon cher ? je m’ennuie.”

  Mais l’écriture était si abominable, que Frédéric allait rejeter tout le paquet quand il aperçut, en post-scriptum : “Je compte sur vous demain pour me conduire aux courses.”

  Que signifiait cette invitation ? était-ce encore un tour de la Maréchale ? Mais on ne se moque pas deux fois du même homme à propos de rien ; et pris de curiosité, il relut la lettre attentivement.

  Frédéric distingua : “Malentendu… avoir fait fausse route… désillusions… Pauvres enfants que nous sommes !… Pareils à deux fleuves qui se rejoignent ! etc.”

  Ce style contrastait avec le langage ordinaire de la lorette. Quel changement était donc survenu ?

  Il garda longtemps les feuilles entre ses doigts. Elles sentaient l’iris ; et il y avait, dans la forme des caractères et l’espacement irrégulier des lignes, comme un désordre de toilette qui le troubla.

  — “Pourquoi n’irais-je pas ?” se dit-il enfin. “Mais si Mme Arnoux le savait ? Ah ! qu’elle le sache ! Tant mieux et qu’elle en soit jalouse ça me vengera !”

  IV

  La Maréchale était prête et l’attendait.

  — “C’est gentil, cela !” dit-elle, en fixant sur lui ses jolis yeux, à la fois tendres et gais.

  Quand elle eut fait le nœud de sa capote, elle s’assit sur le divan et resta silencieuse.

  — “Partons-nous ?” dit Frédéric.

  Elle regarda la pendule.

  — “Oh ! non ! pas avant une heure et demie”, comme si elle eût posé en elle-même cette limite à son incertitude.

  Enfin l’heure ayant sonné :

  — “Eh bien, andiamo, caro mio !”

  Et elle donna un dernier tour à ses bandeaux, fit des recommandations à Delphine.

  — “Madame revient dîner ?”

  — “Pourquoi donc ? Nous dînerons ensemble quelque part, au café Anglais, où vous voudrez !”

  — “Soit !”

  Ses petits chiens jappaient autour d’elle.

  — “On peut les emmener, n’est-ce pas ?”

  Frédéric les porta, lui-même, jusqu’à la voiture. C’était une berline de louage avec deux chevaux de poste et un postillon ; il avait mis sur le siège de derrière son domestique. La Maréchale parut satisfaite de ses prévenances ; puis, dès qu’elle fut assise, lui demanda s’il avait été chez Arnoux, dernièrement.

  — “Pas depuis un mois”, dit Frédéric.

  CHAPITRE 4

  La Maréchale était prête et l’attendait.

  — “C’est gentil, cela !” dit-elle, en fixant sur lui ses jolis yeux, à la fois tendres et gais.

  Quand elle eut fait le nœud de sa capote, elle s’assit sur le divan et resta silencieuse.

  — “Partons-nous ?” dit Frédéric.

  Elle regarda la pendule.

  — “Oh ! non ! pas avant une heure et demie”, comme si elle eût posé en elle-même cette limite à son incertitude.

  Enfin l’heure ayant sonné :

  — “Eh bien, andiamo, caro mio !”

  Et elle donna un dernier tour à ses bandeaux, fit des recommandations à Delphine.

  — “Madame revient dîner ?”

  — “Pourquoi donc ? Nous dînerons ensemble quelque part, au café Anglais, où vous voudrez !”

  — “Soit !”

  Ses petits chiens jappaient autour d’elle.

  — “On peut les emmener, n’est-ce pas ?”

  Frédéric les porta, lui-même, jusqu’à la voiture. C’était une berline de louage avec deux chevaux de poste et un postillon ; il avait mis sur le siège de derrière son domestique. La Maréchale parut satisfaite de ses prévenances ; puis, dès qu’elle fut assise, lui demanda s’il avait été chez Arnoux, dernièrement.

  — “Pas depuis un mois”, dit Frédéric.

  — “Moi, je l’ai rencontré avant-hier, il serait même venu aujourd’hui. Mais il a toutes sortes d’embarras, encore un procès, je ne sais quoi. Quel drôle d’homme !”

  — “Oui ! très drôle !”

  Frédéric ajouta d’un air indifférent :

  — “A propos, voyez-vous toujours… comment donc l’appelez-vous ?… cet ancien chanteur…. Delmar ?”

  Elle répliqua sèchement :

  — “Non ! c’est fini.”

  Ainsi, leur rupture était certaine. Frédéric en conçut de l’espoir.

  Ils descendirent au pas le quartier Bréda ; les rues, à cause du dimanche, étaient désertes, et des figures de bourgeois apparaissaient derrière des fenêtres. La voiture prit un train plus rapide ; le bruit des roues faisait
se retourner les passants, le cuir de la capote rabattue brillait, le domestique se cambrait la taille, et les deux havanais l’un près de l’autre semblaient deux manchons d’hermine, posés sur les coussins. Frédéric se laissait aller au bercement des soupentes. La Maréchale tournait la tête, à droite et à gauche, en souriant.

  Son chapeau de paille nacrée avait une garniture de dentelle noire. Le capuchon de son burnous flottait au vent ; et elle s’abritait du soleil, sous une ombrelle de satin lilas, pointue par le haut comme une pagode.

  — “Quels amours de petits doigts !” dit Frédéric, en lui prenant doucement l’autre main, la gauche ornée d’un bracelet d’or, en forme de gourmette. “Tiens, c’est mignon ; d’où cela vient-il ?”

  — “Oh ! il y a longtemps que je l’ai”, dit la Maréchale.

  Le jeune homme n’objecta rien à cette réponse hypocrite. Il aima mieux “profiter de la circonstance” . Et, lui tenant toujours le poignet, il appuya dessus ses lèvres. entre le gant et la manchette.

  — “Finissez, on va nous voir !”

  — “Bah ! qu’est-ce que cela fait !”

  Après la place de la Concorde, ils prirent par le quai de la Conférence et le quai de Billy, où l’on remarque un cèdre dans un jardin. Rosanette croyait le Liban situé en Chine ; elle rit elle-même de son ignorance et pria Frédéric de lui donner des leçons de géographie. Puis, laissant à droite le Trocadéro ils traversèrent le pont d’Iéna, et s’arrêtèrent enfin, au milieu du Champ de Mars, près des autres voitures, déjà rangées dans l’Hippodrome.

  Les tertres de gazon étaient couverts de menu peuple. On apercevait des curieux sur le balcon de l’Ecole Militaire ; et les deux pavillons en dehors du pesage, les deux tribunes comprises dans son enceinte, et une troisième devant celle du Roi se trouvaient remplies d’une foule en toilette qui témoignait, par son maintien, de la révérence pour ce divertissement encore nouveau. Le public des courses, plus spécial dans ce temps-là, avait un aspect moins vulgaire ; c’était l’époque des sous-pieds, des collets de velours et des gants blancs. Les femmes, vêtues de couleurs brillantes, portaient des robes à taille longue, et assises sur les gradins des estrades, elles faisaient comme de grands massifs de fleurs, tachetés de noir, çà et là, par les sombres costumes des hommes. Mais tous les regards se tournaient vers le célèbre Algérien Bou-Maza, qui se tenait impassible, entre deux officiers d’état-major, dans une des tribunes particulières. Celle du Jockey — Club contenait exclusivement des messieurs graves.

 

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