by Jean M. Auel
Les femmes se sourirent, puis, avant qu’elles puissent échanger quelques mots, le silence se fit progressivement dans la hutte. Celle Qui Était la Première parmi Ceux Qui Servaient la Grande Terre Mère et plusieurs autres Zelandonia se tenaient devant l’auditoire. Lorsque la dernière conversation cessa, la doniate commença :
— Je vais vous parler de questions sérieuses et je vous demande d’écouter avec attention. Femmes, vous êtes les préférées de Doni, celles qu’Elle a créées et à qui Elle a accordé le privilège de donner la vie. Il est des choses importantes que doivent savoir celles d’entre vous qui célébreront bientôt leur union.
Elle s’interrompit et jeta un coup d’œil à chacune des participantes. Quand elle découvrit les femmes qui accompagnaient Marthona, son regard s’arrêta un instant : il y avait là deux présences auxquelles elle ne s’attendait pas. Après avoir échangé un hochement de tête avec Marthona, elle reprit :
— A cette réunion, nous parlerons de problèmes de femme : comment vous devrez traiter ceux qui seront vos compagnons, et ce que vous êtes en droit d’attendre d’eux. Nous parlerons d’avoir des enfants, mais aussi de la façon de ne pas en avoir, et de ce qu’il convient de faire s’il en vient un pour lequel vous n’êtes pas prêtes.
« Quelques-unes d’entre vous ont peut-être déjà été honorées par les premiers tressaillements de la vie en elles. C’est un honneur, oui, mais aussi une grande responsabilité. Une partie de ce que je vous dirai, vous l’avez déjà entendu, notamment à vos Rites des Premiers Plaisirs. Écoutez bien, même si vous croyez déjà savoir ce que je vous explique.
« Premièrement, aucune fille ne doit s’unir avant de devenir femme, avant d’avoir commencé à saigner et d’avoir eu ses Premiers Rites. Notez la phase de la lune le premier jour du saignement. Pour la plupart des femmes, leur sang coulera de nouveau la prochaine fois que la lune sera dans la même phase, mais cela peut varier. Si plusieurs femmes vivent quelque temps dans la même habitation, il arrive souvent que leurs périodes lunaires changent jusqu’à ce qu’elles saignent en même temps.
Certaines des femmes les plus jeunes, en particulier celles qui ne connaissaient pas ce phénomène, se tournèrent vers leurs amies et parentes. Ayla, à qui personne n’en avait jamais parlé, essaya de se rappeler si elle l’avait observé.
— La première indication que vous avez été honorées par la Mère, qu’Elle a choisi un esprit pour le mêler au vôtre et créer une nouvelle vie, ce sera quand votre sang ne coulera pas à votre phase de la lune. S’il ne coule pas non plus à la lune suivante, vous pouvez commencer à penser que vous avez été honorées, mais il faut au moins manquer trois lunes et déceler d’autres signes avant d’être sûre qu’une nouvelle vie a germé. Quelqu’un a-t-il des questions sur ce point ?
Il n’y en avait pas. Hormis le fait que des femmes vivant ensemble avaient tendance à avoir leurs saignements en même temps, ces choses avaient déjà été dites et répétées.
— Je sais que la plupart d’entre vous ont partagé le Don des Plaisirs avec leur promis, et vous devriez trouver cela agréable. Si ce n’est pas le cas, parlez-en à votre Zelandoni. C’est une chose difficile à reconnaître, mais il y a des moyens de vous aider, et les Zelandonia garderont toujours votre secret, tous vos secrets. Il conviendra de vous rappeler que, hormis les jeunes qui viennent d’accéder à la plénitude de leur virilité, peu d’hommes peuvent s’accoupler à une femme plus d’une ou deux fois par jour, et encore moins quand ils prennent de l’âge.
« Par ailleurs, le fait de partager les Plaisirs avec votre compagnon n’est pas obligatoire, si c’est votre choix et si votre compagnon n’y voit pas d’objection. Mais la plupart des hommes ne resteront pas avec une femme qui ne partage pas le Don avec eux. Même si vous vous apprêtez à nouer le lien et ne pouvez l’imaginer maintenant, sachez aussi que le lien peut être rompu pour de nombreuses raisons. Je suis sûre que vous connaissez toutes quelqu’un qui l’a rompu.
Il y eut des bruits de pieds, des changements de position, des regards alentour. Presque tout le monde connaissait quelqu’un qui avait brisé ce lien.
— On dit que les femmes peuvent faire usage du Don de la Mère pour garder leur compagnon en le rendant heureux et satisfait. Certains prétendent que c’est pour cette raison qu’Elle l’a offert à Ses enfants. C’est peut-être une raison, mais pas la seule, j’en suis sûre. Il n’en demeure pas moins que votre compagnon ne sera pas tenté de regarder d’autres femmes si vous savez satisfaire ses désirs. Il sera heureux de limiter ces brefs moments d’intérêt pour une autre aux cérémonies qui honorent la Mère, lorsque c’est acceptable et agréable pour Elle, pourvu que les Plaisirs soient partagés.
« Tout le monde peut accepter ou refuser de partager le Don de la Mère. Partager les Plaisirs avec quelqu’un d’autre n’est pas non plus obligatoire. Si vous et votre compagnon êtes heureux et contents de partager Son Don uniquement l’un avec l’autre, la Mère est satisfaite. Il n’est pas non plus nécessaire d’attendre une Cérémonie de la Mère. Rien de ce qui concerne les Plaisirs n’est obligatoire. C’est un Don de la Mère, et tous Ses Enfants sont libres de le partager avec qui ils veulent chaque fois qu’ils le souhaitent. Ni vous ni votre compagnon ne devez vous inquiéter des passades de l’autre. La jalousie est bien plus grave. Elle peut avoir de terribles conséquences. Elle peut engendrer la violence, et la violence peut mener à la mort. Si quelqu’un est tué, ceux à qui cette personne était chère auront envie de se venger, et cette vengeance en appellera une autre, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’affrontements. Tout ce qui menace le bien-être des Enfants de la Mère choisis pour La connaître n’est pas acceptable.
« Les Zelandonii sont un peuple fort parce qu’ils travaillent ensemble et s’entraident. La Grande Terre Mère a pourvu à tous leurs besoins. Tout ce qui est chassé ou cueilli nous est donné par Doni et doit être partagé entre tous. Recueillir ce qu’Elle offre peut être un travail dur, voire dangereux, et, pour cette raison, ceux qui donnent le plus jouissent du plus grand respect. C’est pour cela que ceux qui sont le plus déterminés à travailler pour Ses enfants occupent le rang le plus haut. C’est pour cela que Ceux Qui Ordonnent sont très respectés. Ils sont résolus à aider leur peuple. S’ils ne l’étaient pas, le peuple ne se tournerait plus vers eux et reconnaîtrait quelqu’un d’autre pour chef.
Elle n’ajouta pas que c’était également pour cette raison que les Zelandonia bénéficiaient d’une position élevée.
Zelandoni savait parler, et Ayla l’écoutait, captivée. Elle désirait en apprendre le plus possible sur le peuple de l’homme à qui elle s’unirait bientôt, ce peuple qui était maintenant le sien, mais, lorsqu’elle y réfléchissait, le Clan n’était pas si différent. Ses membres partageaient tout et personne n’y souffrait de la faim, pas même cette femme dont on lui avait dit qu’elle était morte dans le tremblement de terre. Elle venait d’un autre Clan, n’avait jamais eu d’enfants ; après la mort de son compagnon, un homme avait dû la prendre pour seconde femme, ce qui était toujours considéré comme un fardeau. Mais, bien qu’elle occupât la position la plus basse dans le Clan de Brun, elle n’avait jamais eu faim, elle avait toujours porté des vêtements chauds.
Dans le Clan, les compagnes elles aussi étaient partagées. On y comprenait la nécessité de satisfaire les besoins d’un homme. Aucune femme ne refusait jamais un homme qui lui adressait le signal. Ayla n’en connaissait aucune qui aurait songé à refuser... excepté elle-même. Elle savait désormais que ce n’étaient pas les Plaisirs que Broud recherchait. Elle l’avait su même à l’époque, sans pouvoir l’exprimer. Il ne lui adressait pas le signal parce qu’il voulait partager le Don ou satisfaire son propre désir, mais uniquement parce qu’il savait qu’elle détestait cela.
— Rappelez-vous, disait Zelandoni, que c’est votre compagnon qui doit vous aider, subvenir à vos besoins et à ceux de vos enfants, en particulier quand vous êtes grosse ou que vous venez d’enfanter et que vous donnez le sein. Si vous vo
us souciez d’eux, si vous avez souvent partagé les Plaisirs avec eux et que vous les avez satisfaits, la plupart des hommes seront plus que disposés à pourvoir à vos besoins et à ceux de vos enfants. Certaines d’entre vous ne comprennent peut-être pas pourquoi j’insiste tellement sur ce point. Demandez à vos mères. Lorsque vous êtes fatiguées, sans cesse occupées par de nombreux enfants, il peut arriver que le Don ne soit pas si facile à partager. Il y a aussi des moments où il ne doit pas l’être, mais j’en parlerai plus tard.
« Doni accorde toujours Sa faveur aux enfants qui ressemblent au compagnon. Lui, de son côté, s’en estime souvent plus proche. Si vous voulez que vos enfants ressemblent à votre compagnon, vous devez passer du temps ensemble, afin que ce soit son esprit qui ait le plus de chances d’être choisi. Les voies des esprits sont souvent capricieuses. Il est impossible de dire quand l’un d’eux acceptera de se laisser choisir ou quand la Mère jugera le moment venu de le mêler à un autre. Mais, si vous et votre compagnon vous appréciez mutuellement, il aura envie de rester près de vous, et son esprit sera heureux de s’unir au vôtre. Tout le monde suit jusqu’ici ? Si vous avez des questions, c’est le moment.
La Première promena son regard sur l’assistance et attendit.
— Si je tombe malade, si je ne ressens aucun Plaisir à partager le Don... commença une femme. D’autres se retournèrent pour voir qui avait parlé.
— Votre compagnon devra le comprendre et, de toute façon, c’est toujours votre choix. Il y a des femmes et des hommes qui sont unis et partagent rarement le Don ensemble. Si vous vous montrez tendre et compréhensive avec votre compagnon, il le sera également avec vous, en règle générale. Les hommes sont aussi des Enfants de la Mère. Quand ils tombent malades, c’est leur compagne qui les soigne. La plupart des compagnons essaient de s’occuper de vous lorsque vous êtes malade.
La jeune femme hocha la tête avec un sourire un peu hésitant.
— Ce que je veux dire, continua la doniate, c’est que l’homme et la femme doivent avoir de l’affection, de la considération et du respect l’un pour l’autre. Le Don des Plaisirs peut vous apporter le bonheur à tous deux et contribuer à ce que votre compagnon soit heureux, pour que votre union dure. D’autres questions ?
Zelandoni marqua une nouvelle pause puis reprit :
— Une union ne se réduit toutefois pas à deux personnes qui choisissent de vivre ensemble. Elle engage votre famille, votre Caverne, et aussi le Monde des Esprits. C’est pourquoi les mères et leurs compagnons doivent réfléchir avant d’autoriser leur enfant à s’unir. Avec qui vivra-t-il ? Vous-même ou votre compagnon apporterez-vous une contribution à la Caverne ? Vos sentiments sont également importants. Si vous n’éprouvez rien l’un pour l’autre au début de votre union, elle risque de ne pas durer. Si une union ne dure pas, la responsabilité des enfants retombe sur la famille et la Caverne de la mère, comme c’est le cas si vous venez à mourir tous les deux.
Ayla était passionnée par ce sujet. Elle faillit poser une question sur le mélange d’esprits, donnant naissance à la vie. Convaincue que c’était le partage du Don lui-même qui était nécessaire pour que la vie commence, elle décida néanmoins de ne pas en parler.
— Si la plupart d’entre vous attendent avec impatience leur premier bébé, poursuivait la doniate, il peut arriver qu’une nouvelle vie commence à un mauvais moment. Jusqu’à ce que vous ayez reçu de votre Zelandoni l’elandon de votre nourrisson, il n’a pas d’esprit propre, seulement les esprits mêlés qui sont à son origine. Puis la Grande Terre Mère accepte le nouveau-né, sépare les esprits et les restitue. Mais il vaut mieux arrêter la poursuite de la vie avant que le bébé soit prêt à naître, de préférence pendant les trois premières lunes de grossesse.
— Pourquoi quelqu’un voudrait-il arrêter une nouvelle vie qui vient de commencer ? demanda une jeune femme. Tous les bébés ne sont-ils pas bienvenus ?
— La plupart le sont, répondit la Première, mais dans certains cas il vaut mieux qu’une femme n’ait pas d’autre enfant. Quoique cela n’arrive pas souvent, elle peut redevenir grosse quand elle allaite encore et donner naissance à un autre bébé alors que le précédent est encore très jeune. La plupart des mères ne peuvent s’occuper convenablement d’un autre bébé si tôt. Celui qui est là et a un nom doit passer d’abord, surtout s’il est en bonne santé. Trop de nourrissons meurent déjà dans leur première année. Il n’est pas sage de risquer la vie d’un enfant en bonne santé en l’écartant trop tôt du sein. Après la première année, le sevrage est la période la plus difficile pour un bébé. Si la mère est obligée de sevrer un enfant trop tôt, à moins de trois ans, cela peut affaiblir cet enfant. Il vaut mieux un seul enfant en bonne santé qui deviendra un adulte vigoureux que deux ou trois bébés faibles qui ne survivront peut-être pas.
— Oh... Je n’y avais pas pensé, dit la jeune femme.
— Autre exemple : une femme a donné naissance à plusieurs enfants mal formés qui n’ont pas survécu. Doit-elle continuer à aller jusqu’au terme de ses grossesses et passer à chaque fois par une telle souffrance ? Sans parler de son propre affaiblissement...
— Mais si elle veut avoir un bébé comme tout le monde ? fit une jeune femme, les larmes aux yeux.
— Il y a des femmes qui n’ont pas d’enfants, répondit Zelandoni. Certaines par choix. D’autres parce que la vie ne naît jamais en elles. D’autres n’arrivent jamais à terme, ou bien elles ont des enfants mort-nés, ou si mal formés qu’ils ne survivent pas.
— Pourquoi ? demanda la femme aux yeux embués.
— Personne ne le sait. Peut-être parce que quelqu’un qui en voulait à cette femme lui a jeté un sort. Peut-être parce qu’un Esprit maléfique a trouvé un moyen de faire du mal au bébé à naître. Cela arrive même aux animaux. Nous avons toutes vu des chevaux ou des cerfs difformes. Certains disent que les animaux blancs sont le résultat d’un Esprit mauvais qui a été vaincu et que c’est pour cela qu’ils portent chance. Les êtres humains aussi naissent parfois tout blancs avec des yeux roses. Les animaux ont sans doute aussi des petits mort-nés et des jeunes qui ne survivent pas, mais les carnivores s’en occupent si rapidement que nous ne les voyons pas. C’est ainsi, conclut la doniate.
La jeune femme était en larmes à présent, et Ayla se demanda pourquoi la Première se montrait aussi insensible.
— Sa sœur a du mal à avoir un bébé, elle a été grosse deux ou trois fois, expliqua Velima à mi-voix. Je crois qu’elle a peur qu’il lui arrive la même chose.
— Zelandoni a raison de ne pas lui donner de faux espoirs, murmura Marthona. Quelquefois, c’est de famille. Et, si cette femme a un enfant, elle n’en sera que plus heureuse.
Ayla regarda la jeune femme et fut si émue qu’elle ne put s’empêcher de prendre la parole.
— En venant ici... commença-t-elle. (Tout le monde se tourna pour regarder avec étonnement cette nouvelle venue qui intervenait, et beaucoup remarquèrent son accent.) Jondalar et moi nous sommes arrêtés à une Caverne Losadunaï. Il y avait là une femme qui n’avait jamais pu avoir d’enfant. Or une mère d’une Caverne voisine était morte, laissant son compagnon avec trois petits. La femme qui ne pouvait en avoir est allée vivre avec eux pour voir s’ils pouvaient trouver un arrangement. Si tous étaient satisfaits, elle adopterait les enfants et prendrait l’homme pour compagnon.
Il y eut un silence, puis un murmure de conversations.
— C’est un très bon exemple, Ayla, dit Zelandoni. Oui, une femme peut adopter des enfants. Cette Losadunaï avait-elle déjà un compagnon ?
— Non, je ne crois pas.
— Même si elle en avait eu un, elle aurait pu l’amener avec elle, à condition que les deux hommes s’acceptent comme co-compagnons. Un homme de plus pour nourrir ces enfants n’aurait pas nui. Ayla a fait une excellente remarque. Les femmes qui ne peuvent enfanter ne restent pas nécessairement sans enfants.
La doniate s’interrompit un instant avant de reprendre :
— Il existe d’autres r
aisons pour lesquelles une femme peut décider de mettre fin à une grossesse. Une mère qui a trop d’enfants peut avoir des difficultés à s’occuper de tous ses petits, et elle-même, son compagnon et sa Caverne peuvent avoir du mal à pourvoir à leurs besoins. Souvent, les femmes qui se trouvent dans cette situation ne veulent plus d’enfants et souhaiteraient que la Mère ne soit pas aussi généreuse avec elles.
— Je connais quelqu’un qui n’arrête pas d’en avoir, dit une autre jeune femme. Elle en a donné deux à adopter à sa sœur, et un à une cousine.
— Je sais de qui tu parles. C’est une femme robuste et en bonne santé qui aime être grosse et enfante facilement. Elle a beaucoup de chance. Elle a rendu un grand service à sa sœur – qui, je crois, ne peut avoir d’enfant à cause d’un accident – et à sa cousine, qui en voulait un autre sans avoir besoin de le porter elle-même.
« Toutes les femmes n’ont pas cette chance, poursuivit la Première. Certaines femmes ont eu des accouchements si difficiles qu’un bébé de plus pourrait les tuer et laisser les enfants vivants sans mère. Chacune est différente. Par bonheur, la plupart des femmes sont capables d’avoir des enfants, mais ces femmes-là peuvent elles aussi ne pas vouloir mener chaque grossesse à son terme.
« Il y a plusieurs moyens d’interrompre une grossesse. Certains peuvent se révéler dangereux. Une forte infusion de tanaisie – toute la plante, racines comprises – peut ramener le saignement mais elle peut aussi être fatale. Un bâtonnet en orme écorcé et glissant, inséré profondément dans l’ouverture par laquelle naît l’enfant, peut être très efficace, mais il vaut toujours mieux en parler à votre doniate, qui saura préparer l’infusion ou placer le bâtonnet. Il existe d’autres méthodes. Vos mères ou vos Zelandonia en discuteront avec vous en détail si vous souhaitez en savoir davantage.
« Il en va de même pour l’accouchement. Il existe de nombreux remèdes qui hâtent la venue de l’enfant, qui arrêtent le flot de sang et soulagent la douleur. L’enfantement s’accompagne presque toujours de douleur. La Grande Mère Elle-Même a souffert, mais la plupart des femmes ont peu de problèmes et la douleur est vite oubliée. Tout le monde souffre un jour d’une manière ou d’une autre. Cela fait partie de la vie, on ne peut y échapper. Il vaut mieux l’accepter.