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The Attraction of Things

Page 7

by Roger Lewinter


  Jean-François, dont maintenant je déclinai l’invitation, par un premier dîner arrangé, en 1963, à Paris, alors que, voulant devenir metteur en scène de cinéma je préparais l’IDHEC, que je m’appliquais à rater tout en rédigeant, par passe-temps, un mémoire sur Diderot qui me conduisit à l’édition des Œuvres complètes, un soir de mai où il faisait moite, à la terrasse du Dôme, m’avait mis sur orbite : il voulait savoir si cela m’intéresserait de reprendre la chambre de bonne que Geneviève Serreau lui louait, car, après une année de vagabondage studieux ayant décidé d’apprendre le chinois, il venait d’obtenir une bourse pour Pékin; et comme, à l’époque, je songeais à quitter le Pavillon Suisse, j’acceptai; cependant qu’accessoirement il me parla d’un livre qu’il avait découvert, de Wilhelm Fraenger, consacré au « Jardin des délices », de Jérôme Bosch, plus correctement intitulé « le Royaume millénaire », dont il démontrait qu’il traçait non, comme on le croit d’ordinaire, les égarements de la Chute mais, se référant à une hérésie judéo-chrétienne, une voie de salut centrée sur une pratique amoureuse dont la connaissance ne pouvait être le fait de la libre fantaisie du peintre; hypothèse imposée à l’évidence par certains détails du tableau, inexplicables sinon, et qui réagençaient l’œuvre entière de Jérôme Bosch, laquelle, cessant d’être une juxtaposition de commandes, s’articulait en un discours inspiré : évangile qui, à l’initié, transmettait l’enseignement de la vie d’un maître; me proposant alors, puisqu’il avait décidé d’apprendre le chinois, de traduire ce livre à sa place, tout en insistant sur la difficulté du travail, dont, aveuglément, dans l’enthousiasme que suscitait cette élection, je me chargeai : car Jean-François, lorsque je l’avais connu à Genève, en 1961, alors que tous deux nous terminions une licence en lettres, par son intelligence m’avait impressionné tellement que, ne m’estimant pas à la hauteur, je n’avais pas cherché à poursuivre le commerce; et c’est lui qui, inopinément, ayant obtenu d’une amie commune mes coordonnées, venait de m’appeler.

  A l’époque, le rapport d’envahissement croisé, où la question de savoir qui est qui cesse d’être pertinente — car l’un devient l’autre qu’il accomplit —, m’était, me semblait-il, étrangère; alors que je m’y étais préparé en étudiant, un an et demi, par un choix arbitraire que je ne m’expliquais pas bien puisque vaguement cela m’ennuyait, l’Homme sans qualités, de Musil, dont le thème est l’approche, par un novice, de cet état; et lorsque je fus chargé de traduire le Fraenger en français, je découvris qu’il avait été traduit en anglais par ceux précisément qui, après, allaient traduire l’Homme sans qualités; cependant que 12 ans plus tard, en 1976 — après avoir traduit, en 1969, un premier recueil de Groddeck; et dégagé, en 1974, par l’enchaînement objectif et apparemment fortuit des traductions, une convergence entre la redistribution des rôles sexuels qu’implique la compréhension groddeckienne de la maladie et, chez Bosch tel que l’interprète Fraenger, la désintégration du corps, que l’esprit, par l’érotique adamite, jusque dans son transport maîtrise —, je découvris qu’un psychanalyste américain, Grotjahn, dans The Voice of symbol, publié en 1972, par la lecture de Fraenger, entre Bosch et Groddeck, avait dégagé un lien déjà; tandis qu’en juin 1963, avec Geneviève Serreau, au cours du dîner dans la cuisine, la conversation porta naturellement sur l’Homme sans qualités, où je relevai combien je préférais Tonka, nouvelle qui, en 60 pages, condense incomparablement ce qui reste diffus dans les 2 000 pages du roman; n’apprenant qu’en octobre 1981, après sa mort, que ce qui avait frappé Geneviève Serreau en 1954, l’amenant à travailler 20 ans pour les Lettres Nouvelles, ce fut la lecture de Tonka, dont les Lettres Nouvelles venaient de publier une traduction; et si je ne succédai pas à Jean-François dans sa chambre de bonne, je proposai à Geneviève Serreau, en septembre 1963, le Fraenger, dont, inexplicablement, Jean-François ne lui avait pas parlé; et, aussi subjuguée par ce livre, elle le fit accepter par les Lettres Nouvelles; avec une patience dont je ne comprenais pas qu’elle s’adressât à moi m’orientant alors dans l’espace dont, en son regard, irradiait l’aigu.

  Vendredi 27 mai, à midi, alors que, chez mon père, je vaquais au repas — depuis une dizaine de jours, s’étant cassé deux doigts de la main droite, il était à Thônex; je tenais cependant à ce qu’il m’appelle tous les jours chez lui, pour qu’en me donnant de ses nouvelles il constate un quotidien toujours à sa disposition —, il venait de m’appeler, que le téléphone à nouveau sonna : c’était Michèle qui, avant la Pentecôte, voulait m’informer que le manuscrit de son livre était chez l’éditeur; de sorte que je lui demandai si elle était mariée : « Non, mais c’est curieux que tu me poses la question, car je me marie dans deux heures »; alors saisi d’un emportement, comme si, après cette période probatoire, où nul n’avait plus dévié de son choix, le sort en était maintenant jeté; et, passant l’après-midi à relire le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc, dont j’avais entendu parler d’abord par Geneviève Serreau — étonné qu’elle s’intéressât à ce que je croyais être un exercice de gymnastique —, je me préparai pour les Puces, où, le lendemain matin, en arrivant, j’aperçus, me faisant de grands signes, mon lieutenant, dont je ne savais pas le nom — il fallut un an encore pour qu’il me le dise —, mais il était comptable, comme mon père, qui plus est dans un casino — nous étions entrés en contact au moment du G. & T. rouge de Saint-Pétersbourg : triant en même temps que moi et ayant repéré que je cherchais de l’opéra, il me passait les pièces qu’il trouvait; où j’appris qu’il s’intéressait au fox-trot; et, quelque temps après, lui ayant demandé d’acheter pour moi un Marcella Sembrich, car je m’étais disputé avec la mère Janner qui, voyant que je le voulais, en avait triplé le prix, nous étions convenus, depuis, de chercher l’un pour l’autre; de la sorte devenant un rabatteur de fox-trot, cependant qu’il s’occupait, avec une efficacité surprenante, à faire rentrer mes commandes russes informulées — : « Vite, venez, j’avais peur que vous n’arriviez pas », et il me tendit un G. & T. rouge — Marcella Sembrich dans le Ah non giunge uman pensier un tal gioia, de la Somnambule —, « et puis voici un Patti; et il y en a d’autres, des tas, 4 caisses pleines, vite » : au banc de Csillagi, au milieu des Puces, il y avait, par terre, dans 4 caisses, des piles de G. & T., rouges et noirs, des Fonotipias — pour la plupart, des « advanced copies » —, des Odéons; je m’arrêtai de trier : la rareté dans la profusion, le rêve d’un collectionneur; et, au comptable qui attendait mon verdict : « en vingt ans je n’ai pas trouvé ça; c’est le lot d’une vie »; à Csillagi, sans que j’y réfléchisse : « je prends le lot »; puis, les 4 caisses retirées de la circulation, commençant mon tour du marché, j’arrivai, avenue du Mail, pour aider Audéoud à déplier un cachemire carré dont la douceur, insaisissablement, me captiva — je remarquai seulement, en contraste avec son intégrité, une déchirure d’énigmatique usure en son centre noir —, et, comme si tout fût acquis, demandant un délai de réflexion — alors que les cachemires, aux Puces, s’arrachent —, tandis que le comptable continuait à battre le terrain, j’allai boire un café avec Leuba, qui m’avait avancé les 300 F pour les disques, et je lui parlai du cachemire, le chargeant de le négocier à ma place — comme il se rendait en vacances régulièrement au Népal et en Inde, je lui avais lancé, il y a 2 ans, de m’en trouver un; et lui, ne sachant ce que c’était, avait cru d’abord à un pullover —; en fin d’après-midi je le rembourserais de tout, et nous irions dîner; puis, sans plus me soucier du cachemire, je retournai vers le comptable, transporter dans sa voiture les 4 caisses de disques.

  Les cachemires, avant même que le nom me fût connu — alors qu’à 5 ans, avec un napperon grenat et blanc noué en turban je me déguisais en radjah obstinément —, énigme — qu’à Paris, lors de mes pèlerinages au Louvre, de l’index pointait à mes yeux l’Ange de « la Vierge aux Rochers » —, me fascinaient jusque dans l’oubli où je m’en croyais quand, en 1972, Svetlana, une nuit que j’avais f
roid me donnant un pullover de cachemire noir avec une tache de cire rouge, me rappela à leur constellation dont, en 1976, chez Csillagi, j’aperçus l’emblème en lambeaux — torsades de roses brochées d’or —, que je ne pus me résoudre à prendre; accumulant dès lors les actes manqués, chaque fois qu’il y en avait un faux aux Puces — tissu jacquard de Marseille —; un mercredi matin notamment, au banc de l’Ange du Bizarre, devant un petit rectangle orange, à 35 F, où j’hésitai, retournant après-coup, vainement, puisqu’il était vendu, mais spécifiant alors à Sabine les tons que je souhaitais; cependant qu’en février 1977, à une vente aux enchères dont je visitais l’exposition avec Michèle, je trouvai le cachemire poursuivi depuis que je l’avais entrevu possible : grand rectangle où, dans des volutes de feuillage, serpentant en diagonale à partir de deux cœurs noirs, dont l’un portait, indéchiffrable, une signature blanche, en un lacis éclataient des roses carmin, en bouton, écloses, épanouies; et, à ma mère qui, déjà malade, faisait à l’époque les ventes pour démontrer, à mon père et à moi, qu’elle aussi savait acheter, meublant sous ce prétexte l’appartement où je venais d’emménager, par une description j’en intimai l’achat, en vain : elle avait consenti de miser 150 F; une dame avait surenchéri; elle avait alors renoncé; bien qu’après la vente cette dame, propriétaire initiale du cachemire, le lui eût proposé, elle seule s’y étant intéressée, pour 200 F — compte tenu des frais, cela ne dépassait que de 20 F la somme lancée —; mais, aux Puces, un mercredi matin, 6 mois après la mort de ma mère, j’aperçus par terre, chiffonné en tas, un cachemire que, Lionel m’aidant, je dépliai et, sans aucun doute, à la signature inscrite dans le dôme, je reconnus le Jardin des Roses qui, 2 ans auparavant, m’était resté inaccessible — Lionel en voulait 200 F; je l’obtins pour 180 F, le prix fixé —; et lorsque je le suspendis, je vis qu’il s’agençait autour de 2 coins étroitement échancrés en tulipe, vert et bleu turquoise vif, fichés horizontalement de part et d’autre des 2 cœurs noirs — où un as de pique, vert et bleu sombre mêlé d’ocre, figurait en filigrane de sang un visage de génie —; yeux pers qui trouaient à la rendre invisible la splendeur alentour profuse; identifiant le parc au jardin du « Royaume millénaire », lui aussi éclairé par le jour d’un regard dont l’acuité ordonnait en rigueur la gloire : le Jardin des Roses, célébration de la beauté du monde, pour se matérialiser, avait exigé une vie qui, en lui donnant corps, lui avait offert prise; disparaissant en sa texture, croisement du don et de la perte maintenus dans leur mouvement, manifestation de l’univers, à l’extrême juste, en son éclat, transmission.

  Le cachemire que je trouvai ce samedi 28 mai, avant la Pentecôte, 3 ans après le Jardin des Roses, techniquement en différait — non pas constitué de petits morceaux brodés, assemblés tels les pièces d’un puzzle, il était tissé d’un seul tenant —; et, en le déployant la première fois, dans l’exaltation du lot d’une vie, j’avais perçu une traînée de poudre, sans tenter de regarder plus en détail, puisque tout, dans l’éblouissement de sa vision, s’était gravé; mais, dans les rayons rasants d’un soleil de fin d’après-midi, chez Leuba — qui, à 12 heures, conformément à la commande, personne d’autre ne s’y étant intéressé, pour 250 F me l’avait acheté —, lorsque la deuxième fois je le déployai, sa radiation sereine d’abord me déçut; et ce n’est qu’après-dîner, chez moi, la troisième fois que je le déployai, que m’en apparut, dans son mouvement qui tout intégrait, la trame dont les molécules, également solides, liquides, aériennes, selon le jeu des couleurs, agençaient, par un réseau de veines, d’étangs, de fougères, un système d’alambics gris saturés de rougeoiements où, tel l’arc-en-ciel, résultat d’une mise au point de l’œil sur l’au-delà, de chaque côté du carré noir central structuré en croix de Malte par l’alternance de 4 antennes d’insecte géantes avec 4 trônes cristallins, assis en lotus, taille ceinte d’une paire de flammes, torse dressé, bras ouverts, levés à hauteur d’épaule, pliés au coude, tête renversée, en invocation, aux quatre points cardinaux de l’univers, vibration du cœur, surgissait l’Ange.

  12 juin 1982

  Duino

  SOUS LE SURGISSEMENT DE L’ANGE, tirant la conséquence que je savais depuis la fin du Chercheur d’âme, je quittai le champ de la théorie, dehors parcouru, pour cerner au milieu le vide et m’y engageai, rédigeant en 3 jours, du jeudi 3 au samedi 5 juin, à partir d’un journal tenu ces 4 années, le Centre du Cachemire, roman aphoristique où je me saisissais comme je basculais; après quoi j’étais allé, du mercredi soir au vendredi après-midi, à Paris, discuter d’une traduction qu’on me demandait et faire part, exultant, de la bonne nouvelle; sachant qu’il fallait que je sois de retour à Genève samedi, pour les Puces, où sans doute il y aurait un verdict sur ce que j’avais écrit, qui m’indiquerait comment continuer; et, au banc des Chouans, spécialisés en livres, où chaque fois je m’arrête, je trouvai un lot qui comprenait notamment, pour 1 F, une copie manuscrite, datant d’une quarantaine d’années à en juger par l’encre et les feuillets, dont il ne paraissait pas qu’on les ait lus, des Poèmes mystiques de saint Jean de la Croix, traduits par Benoît Lavaud, petit cahier sans couverture, tel un paquet de lettres en souffrance arrivant à destination; et, toujours pour 1 F, avec envoi, Poètes de l’univers, de Mercanton, que je ne connaissais pas mais qui, depuis quelque temps, m’attirait, découvrant maintenant, par un coup d’œil, pourquoi, car là-dedans il traitait de l’exercice poétique rapporté à l’exercice spirituel, et de Rilke, premier poète qui fût, par son visage, apparu dans mon univers, même si, pour lui, jusqu’il y a peu, j’avais éprouvé constamment du recul.

  A Paris, où nous habitions alors — j’avais douze ans —, ma mère, pour augmenter nos ressources, faisait, en plus, quand elle en trouvait, des travaux de secrétariat occasionnels; dactylographiant ainsi le manuscrit d’une pièce sur Galilée, qui devait être donnée au Burgtheater de Vienne; et, un dimanche, je l’accompagnai à Chantilly, où habitait l’auteur, lui aussi Juif autrichien émigré, qui, dans son bureau, avait, partout exposées, les photographies, certaines agrandies, d’un homme dont le visage, de 3/4 et de profil, par le nez et le menton, m’arrêta : un poète, à ce que j’appris, le plus grand de notre temps, et difficile d’accès; étonné que quelqu’un pût à ce point ressembler, tel qu’il m’apparaissait, à mon père, qui, 8 ans plus tard, à Genève, de Rilke, dont je n’avais rien lu ni acheté, me rapporta, trouvé pour 1 F dans la boîte du bouquiniste de la petite Fusterie, le tome II de l’édition originale des Cahiers de Malte Laurids Brigge, que je n’essayai même pas de regarder, le rangeant sur le rayon derrière le chevet de mon lit, dans l’attente du moment où cela ne me serait plus fermé; et ce fut Geneviève Serreau qui, selon les règles, en m’amenant à poser une question précise, m’ouvrit à Rilke : quand elle mourut, en octobre 1981, je lus les recueils de nouvelles qu’elle avait publiés en 1973 et 1976, où je ne pouvais avant pénétrer; et, dans 18 mètres cubes de silence, en épigraphe à « Dimanche », dernières impressions d’une agonie, je découvris trois vers de Rilke, étonné qu’elle le citât et que son interpellation fût si directe; décidant, sous le coup, de prendre aux Puces, à la première occasion, les poèmes en allemand — curieusement, Leuba, longtemps, me mit de côté, quand il en avait, du Rilke, convaincu, bien qu’il ne le connût pas, que je devais l’aimer; et finalement je l’avais détrompé, avouant que je ne le supportais pas —; et, déjà en novembre, chez Novel, pour 3 F, je trouvai, en un volume, les poèmes complets : le soir, lorsque je voulus chercher d’où pouvaient être tirés les vers en question, voyant qu’il y avait un signet, j’ouvris à la page marquée : Heure grave; c’était la strophe finale : « Qui à présent meurt quelque part dans le monde, sans raison meurt dans le monde, me regarde. »

  En feuilletant maintenant, en fin d’après-midi, dans le livre de Mercanton, le texte sur les Élégies de Duino — dont je ne savais si c’était un garçon ou un lieu —, un fragment qu’il citait de la première « le b
eau . . . commencement du terrible, que, juste encore, nous supportons », par son écho où s’amplifiait ce que j’avais mis en tête du roman aphoristique « l’art . . . poudre aux yeux pour qu’ils voient, l’horreur du beau », me happa; de sorte que le soir, sous le cachemire fixé dans l’alcôve à la place jusqu’alors occupée par « Psyché et l’Amour », gravure de Godefroy d’après le tableau de Gérard, achetée 50 F chez Leuba il y a 5 ans, et depuis deux semaines au rebut — le matin, après le lot de poésie, un petit pastel XVIIIe, pour 200 F, chez un brocanteur venu cette fois-là, s’était imposé : sur un fond ardoise sombre, à mi-corps de biais, le visage de face, Éros enfant, non pas mignard mais un ange qui, par le regard, rappelait à son ordre : une flèche dans sa main droite, pointée vers le nid, en forme de cœur, d’une tourterelle, posé sur la saignée du coude, contre son sein gauche laissé nu par une tunique bleue, il découvrait, de quelque amour voulu, la cible visée —, champ dont la radiation m’avait contraint de rester, la nuit, étendu non plus sur le côté, recroquevillé, selon mon habitude, mais sur le dos, tel un gisant; dans les poèmes complets où, arrêté par le signet, depuis novembre je n’avais pas poussé plus avant, cherchant les Élégies, du cachemire m’envahissant je trouvai le vertige.

 

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