Book Read Free

Complete Works of Gustave Flaubert

Page 278

by Gustave Flaubert


  Pécuchet avait sermonné Bouvard ; ils allaient fléchir ; Gouy demanda une diminution de fermage ; et comme les autres se récriaient, il se mit à beugler plutôt qu'à parler, attestant le Bon Dieu, énumérant ses peines, vantant ses mérites. Quand on le sommait de dire son prix, il baissait la tête au lieu de répondre. Alors sa femme, assise près de la porte avec un grand panier sur les genoux recommençait les mêmes protestations, en piaillant d'une voix aiguë comme une poule blessée.

  Enfin le bail fut arrêté aux conditions de trois mille francs par an, un tiers de moins qu'autrefois.

  Séance tenante, maître Gouy proposa d'acheter le matériel ; — et les dialogues recommencèrent.

  L'estimation des objets dura quinze jours. Bouvard s'en mourait de fatigue. Il lâcha tout pour une somme tellement dérisoire que Gouy, d'abord en écarquilla les yeux et s'écriant : — Convenu, lui frappa dans la main.

  Après quoi, les propriétaires suivant l'usage offrirent de casser une croûte à la maison ; et Pécuchet ouvrit une des bouteilles de son malaga, moins par générosité que dans l'espoir d'en obtenir des éloges.

  Mais le laboureur dit en rechignant : — C'est comme du sirop de réglisse, et sa femme pour se faire passer le goût implora un verre d'eau-de-vie.

  Une chose plus grave les occupait ! Tous les éléments de la Bouvarine étaient enfin rassemblés.

  Ils les entassèrent dans la cucurbite, avec de l'alcool, allumèrent le feu et attendirent. Cependant, Pécuchet tourmenté par la mésaventure du malaga prit dans l'armoire les boîtes de fer-blanc, fit sauter le couvercle de la première, puis de la seconde, de la troisième. Il les rejetait avec fureur, et appela Bouvard.

  Bouvard ferma le robinet du serpentin pour se précipiter vers les conserves. La désillusion fut complète. Les tranches de veau ressemblaient à des semelles bouillies ; un liquide fangeux remplaçait le homard ; on ne reconnaissait plus la matelote. Des champignons avaient poussé sur le potage — et une intolérable odeur empestait le laboratoire.

  Tout à coup, avec un bruit d'obus, l'alambic éclata en vingt morceaux, qui bondirent jusqu'au plafond, crevant les marmites, aplatissant les écumoires, fracassant les verres ; le charbon s'éparpilla, le fourneau fut démoli — et le lendemain, Germaine retrouva une spatule dans la cour.

  La force de la vapeur avait rompu l'instrument, d'autant que la cucurbite se trouvait boulonnée au chapiteau.

  Pécuchet, tout de suite, s'était accroupi derrière la cuve, et Bouvard comme écroulé sur un tabouret. Pendant dix minutes, ils demeurèrent dans cette posture, n'osant se permettre un seul mouvement, pâles de terreur, au milieu des tessons. Quand ils purent recouvrer la parole, ils se demandèrent quelle était la cause de tant d'infortunes, de la dernière surtout ? — et ils n'y comprenaient rien, sinon qu'ils avaient manqué périr. Pécuchet termina par ces mots :

  — C'est que, peut-être, nous ne savons pas la chimie !

  CHAPITRE III

  Pour savoir la chimie, ils se procurèrent le cours de Regnault — et apprirent d'abord que les corps simples sont peut-être composés.

  On les distingue en métalloïdes et en métaux, — différence qui n'a rien d'absolu, dit l'auteur. De même pour les acides et les bases, un corps pouvant se comporter à la manière des acides ou des bases, suivant les circonstances.

  La notation leur parut baroque. — Les Proportions multiples troublèrent

  Pécuchet.

  — Puisqu'une molécule de A, je suppose, se combine avec plusieurs parties de B, il me semble que cette molécule doit se diviser en autant de parties ; mais si elle se divise, elle cesse d'être l'unité, la molécule primordiale. Enfin, je ne comprends pas.

  — Moi, non plus ! disait Bouvard.

  Et ils recoururent à un ouvrage moins difficile, celui de Girardin — où ils acquirent la certitude que dix litres d'air pèsent cent grammes, qu'il n'entre pas de plomb dans les crayons, que le diamant n'est que du carbone.

  Ce qui les ébahit par-dessus tout, c'est que la terre comme élément n'existe pas.

  Ils saisirent la manoeuvre du chalumeau, l'or, l'argent, la lessive du linge, l'étamage des casseroles ; puis sans le moindre scrupule, Bouvard et Pécuchet se lancèrent dans la chimie organique.

  Quelle merveille que de retrouver chez les êtres vivants les mêmes substances qui composent les minéraux. Néanmoins, ils éprouvaient une sorte d'humiliation à l'idée que leur individu contenait du phosphore comme les allumettes, de l'albumine comme les blancs d'oeufs, du gaz hydrogène comme les réverbères.

  Après les couleurs et les corps gras, ce fut le tour de la fermentation.

  Elle les conduisit aux acides — et la loi des équivalents les embarrassa encore une fois. Ils tâchèrent de l'élucider avec la théorie des atomes, ce qui acheva de les perdre.

  Pour entendre tout cela, selon Bouvard, il aurait fallu des instruments.

  La dépense était considérable ; et ils en avaient trop fait.

  Mais le docteur Vaucorbeil pouvait, sans doute, les éclairer.

  Ils se présentèrent au moment de ses consultations.

  — Messieurs, je vous écoute ! quel est votre mal ?

  Pécuchet répliqua qu'ils n'étaient pas malades, et ayant exposé le but de leur visite :

  — Nous désirons connaître premièrement l'atomicité supérieure.

  Le médecin rougit beaucoup, puis les blâma de vouloir apprendre la chimie.

  — Je ne nie pas son importance, soyez-en sûrs ! mais actuellement, on la fourre partout ! Elle exerce sur la médecine une action déplorable. Et l'autorité de sa parole se renforçait au spectacle des choses environnantes.

  Du diachylum et des bandes traînaient sur la cheminée. La boite chirurgicale posait au milieu du bureau. Des sondes emplissaient une cuvette dans un coin — et il y avait contre le mur, la représentation d'un écorché.

  Pécuchet en fit compliment au Docteur.

  — Ce doit être une belle étude que l'Anatomie ?

  M. Vaucorbeil s'étendit sur le charme qu'il éprouvait autrefois dans les dissections ; — et Bouvard demanda quels sont les rapports entre l'intérieur de la femme et celui de l'homme.

  Afin de le satisfaire, le médecin tira de sa bibliothèque un recueil de planches anatomiques.

  — Emportez-les ! Vous les regarderez chez vous plus à votre aise !

  Le squelette les étonna par la proéminence de sa mâchoire, les trous de ses yeux, la longueur effrayante de ses mains. — Un ouvrage explicatif leur manquait ; ils retournèrent chez M. Vaucorbeil, et grâce au manuel d'Alexandre Lauth ils apprirent les divisions de la charpente, en s'ébahissant de l'épine dorsale, seize fois plus forte, dit-on, que si le Créateur l'eût fait droite. — Pourquoi seize fois, précisément ?

  Les métacarpiens désolèrent Bouvard ; — Pécuchet acharné sur le crâne, perdit courage devant le sphénoïde, bien qu'il ressemble à une selle turque, ou turquesque.

  Quant aux articulations, trop de ligaments les cachaient — et ils attaquèrent les muscles.

  Mais les insertions n'étaient pas commodes à découvrir — et parvenus aux gouttières vertébrales, ils y renoncèrent complètement.

  Pécuchet dit, alors :

  — Si nous reprenions la chimie ? — ne serait ce que pour utiliser le laboratoire !

  Bouvard protesta ; et il crut se rappeler que l'on fabriquait à l'usage des pays chauds des cadavres postiches.

  Barberou, auquel il écrivit, lui donna là-dessus des renseignements. — Pour dix francs par mois, on pouvait avoir un des bonshommes de M. Auzoux — et la semaine suivante, le messager de Falaise déposa devant leur grille une caisse oblongue.

  Ils la transportèrent dans le fournil, pleins d'émotion. Quand les planches furent déclouées, la paille tomba, les papiers de soie glissèrent, le mannequin apparut.

  Il était couleur de brique, sans chevelure, sans peau, avec d'innombrables filets bleus, rouges et blancs le bariolant. Cela ne ressemblait point à un cadavre, mais à une espèce de joujou, fort vilain, très propre et
qui sentait le vernis.

  Puis ils enlevèrent le thorax ; et ils aperçurent les deux poumons pareils à deux éponges, le coeur tel qu'un gros oeuf, un peu de côté par derrière, le diaphragme, les reins, tout le paquet des entrailles.

  — À la besogne ! dit Pécuchet.

  La journée et le soir y passèrent.

  Ils avaient mis des blouses, comme font les carabins dans les amphithéâtres, et à la lueur de trois chandelles, ils travaillaient leurs morceaux de carton, quand un coup de poing heurta la porte. — Ouvrez !

  C'était M. Foureau, suivi du garde champêtre.

  Les maîtres de Germaine s'étaient plu à lui montrer le bonhomme. Elle avait couru de suite chez l'épicière, pour conter la chose ; et tout le village croyait maintenant qu'ils recelaient dans leur maison un véritable mort. Foureau, cédant à la rumeur publique, venait s'assurer du fait. Des curieux se tenaient dans la cour.

  Le mannequin, quand il entra, reposait sur le flanc ; et les muscles de la face étant décrochés, l'oeil faisait une saillie monstrueuse, avait quelque chose d'effrayant.

  — Qui vous amène ? dit Pécuchet.

  Foureau balbutia : — Rien ! rien du tout ! et prenant une des pièces sur la table : — Qu'est-ce que c'est ?

  — Le buccinateur ! répondit Bouvard.

  Foureau se tut — mais souriait d'une façon narquoise, jaloux de ce qu'ils avaient un divertissement au-dessus de sa compétence.

  Les deux anatomistes feignaient de poursuivre leurs investigations. Les gens qui s'ennuyaient sur le seuil avaient pénétré dans le fournil — et comme on se poussait un peu, la table trembla.

  — Ah ! c'est trop fort ! s'écria Pécuchet. Débarrassez-nous du public !

  Le garde champêtre fit partir les curieux.

  — Très bien ! dit Bouvard ! nous n'avons besoin de personne !

  Foureau comprit l'allusion ; et lui demanda s'ils avaient le droit, n'étant pas médecins, de détenir un objet pareil ? Il allait, du reste, en écrire au Préfet. — Quel pays ! on n'était pas plus inepte, sauvage et rétrograde ! La comparaison qu'ils firent d'eux-mêmes avec les autres les consola. — Ils ambitionnaient de souffrir pour la science.

  Le Docteur aussi vint les voir. Il dénigra le mannequin comme trop éloigné de la nature ; mais profita de la circonstance pour faire une leçon.

  Bouvard et Pécuchet furent charmés ; et sur leur désir, M. Vaucorbeil leur prêta plusieurs volumes de sa bibliothèque, affirmant toutefois qu'ils n'iraient pas jusqu'au bout.

  Ils prirent en note dans le Dictionnaire des Sciences médicales, les exemples d'accouchement, de longévité, d'obésité et de constipation extraordinaires. Que n'avaient-ils connu le fameux Canadien de Beaumont, les polyphages Tarare et Bijoux, la femme hydropique du département de l'Eure, le Piémontais qui allait à la garde-robe tous les vingt jours, Simorre de Mirepoix mort ossifié, et cet ancien maire d'Angoulême, dont le nez pesait trois livres !

  Le cerveau leur inspira des réflexions philosophiques. Ils distinguaient fort bien dans l'intérieur, le septum lucidum composé de deux lamelles et la glande pinéale, qui ressemble à un petit pois rouge. Mais il y avait des pédoncules et des ventricules, des arcs, des piliers, des étages, des ganglions, et des fibres de toutes les sortes, et le foramen de Pacchioni, et le corps de Pacini, bref un amas inextricable, de quoi user leur existence.

  Quelquefois dans un vertige, ils démontaient complètement le cadavre, puis se trouvaient embarrassés pour remettre en place les morceaux.

  Cette besogne était rude, après le déjeuner surtout ! et ils ne tardaient pas à s'endormir, Bouvard le menton baissé, l'abdomen en avant, Pécuchet la tête dans les mains, avec ses deux coudes sur la table.

  Souvent à ce moment-là, M. Vaucorbeil, qui terminait ses premières visites, entr'ouvrait la porte.

  — Eh bien, les confrères, comment va l'anatomie ?

  — Parfaitement ! répondaient-ils.

  Alors il posait des questions pour le plaisir de les confondre.

  Quand ils étaient las d'un organe, ils passaient à un autre — abordant ainsi et délaissant tour à tour le coeur, l'estomac, l'oreille, les intestins ; — car le bonhomme de carton les assommait, malgré leurs efforts pour s'y intéresser. Enfin le Docteur les surprit comme ils le reclouaient dans sa boîte.

  — Bravo ! Je m'y attendais. On ne pouvait à leur âge entreprendre ces études ; — et le sourire accompagnant ses paroles les blessa profondément.

  De quel droit les juger incapables ? est-ce que la science appartenait à ce monsieur ! Comme s'il était lui-même un personnage bien supérieur !

  Donc acceptant son défi, ils allèrent jusqu'à Bayeux pour y acheter des livres. Ce qui leur manquait, c'était la physiologie ; — et un bouquiniste leur procura les traités de Richerand et d'Adelon, célèbres à l'époque.

  Tous les lieux communs sur les âges, les sexes et les tempéraments leur semblèrent de la plus haute importance. Ils furent bien aises de savoir qu'il y a dans le tartre des dents trois espèces d'animalcules, que le siège du goût est sur la langue, et la sensation de la faim dans l'estomac.

  Pour en saisir mieux les Fonctions, ils regrettaient de n'avoir pas la faculté de ruminer, comme l'avaient eue Montègre, M. Gosse, et le frère de Bérard ; — et ils mâchaient avec lenteur, trituraient, insalivaient, accompagnant de la pensée le bol alimentaire dans leurs entrailles, le suivaient même jusqu'à ses dernières conséquences, pleins d'un scrupule méthodique, d'une attention presque religieuse.

  Afin de produire artificiellement des digestions, ils tassèrent de la viande dans une fiole, où était le suc gastrique d'un canard — et ils la portèrent sous leurs aisselles durant quinze jours, sans autre résultat que d'infecter leurs personnes.

  On les vit courir le long de la grande route, revêtus d'habits mouillés et à l'ardeur du soleil. C'était pour vérifier si la soif s'apaise par l'application de l'eau sur l'épiderme. Ils rentrèrent haletants ; et tous les deux avec un rhume.

  L'audition, la phonation, la vision furent expédiées lestement. Mais

  Bouvard s'étala sur la génération.

  Les réserves de Pécuchet en cette matière l'avaient toujours surpris.

  Son ignorance lui parut si complète qu'il le pressa de s'expliquer — et

  Pécuchet en rougissant finit par faire un aveu.

  Des farceurs, autrefois, l'avaient entraîné dans une mauvaise maison — d'où il s'était enfui, se gardant pour la femme qu'il aimerait plus tard ; — une circonstance heureuse n'était jamais venue ; si bien, que par fausse honte, gêne pécuniaire, crainte des maladies, entêtement, habitude, à cinquante deux ans et malgré le séjour de la capitale, il possédait encore sa virginité.

  Bouvard eut peine à le croire — puis il rit énormément, mais s'arrêta, en apercevant des larmes dans les yeux de Pécuchet.

  Car les passions ne lui avaient pas manqué, s'étant tour à tour épris d'une danseuse de corde, de la belle-soeur d'un architecte, d'une demoiselle de comptoir — enfin d'une petite blanchisseuse ; — et le mariage allait même se conclure, quand il avait découvert qu'elle était enceinte d'un autre.

  Bouvard lui dit :

  — Il y a moyen toujours de réparer le temps perdu ! Pas de tristesse, voyons ! je me charge si tu veux…

  Pécuchet répliqua, en soupirant, qu'il ne fallait plus y songer. — Et ils continuèrent leur physiologie.

  Est-il vrai que la surface de notre corps dégage perpétuellement une vapeur subtile ? La preuve, c'est que le poids d'un homme décroît à chaque minute. Si chaque jour s'opère l'addition de ce qui manque et la soustraction de ce qui excède, la santé se maintiendra en parfait équilibre. Sanctorius, l'inventeur de cette loi, employa un demi-siècle à peser quotidiennement sa nourriture avec toutes ses excrétions, et se pesait lui-même, ne prenant de relâche que pour écrire ses calculs.

  Ils essayèrent d'imiter Sanctorius. Mais comme leur balance ne pouvait les supporter tous les deux, ce fut Pécuchet qui commença.

  Il retira ses ha
bits, afin de ne pas gêner la perspiration — et il se tenait sur le plateau, complètement nu, laissant voir, malgré la pudeur, son torse très long pareil à un cylindre, avec des jambes courtes, les pieds plats et la peau brune. À ses côtés, sur une chaise, son ami lui faisait la lecture.

  Des savants prétendent que la chaleur animale se développe par les contractions musculaires, et qu'il est possible en agitant le thorax et les membres pelviens de hausser la température d'un bain tiède.

  Bouvard alla chercher leur baignoire — et quand tout fut prêt, il s'y plongea, muni d'un thermomètre.

  Les ruines de la distillerie balayées vers le fond de l'appartement dessinaient dans l'ombre un vague monticule. On entendait par intervalles le grignotement des souris ; une vieille odeur de plantes aromatiques s'exhalait — et se trouvant là fort bien ils causaient avec sérénité.

  Cependant Bouvard sentait un peu de fraîcheur.

  — Agite tes membres ! dit Pécuchet.

  Il les agita, sans rien changer au thermomètre ; — c'est froid, décidément.

  — Je n'ai pas chaud, non plus reprit Pécuchet, saisi lui-même par un frisson mais agite tes membres pelviens ! agite-les !

  Bouvard ouvrit les cuisses, se tordait les flancs, balançait son ventre, soufflait comme un cachalot ; — puis regardait le thermomètre, qui baissait toujours. — Je n'y comprends rien ! Je me remue, pourtant !

  — Pas assez !

  Et il reprenait sa gymnastique.

  Elle avait duré trois heures, quand une fois encore il empoigna le tube.

  — Comment ! douze degrés ! — Ah ! bonsoir ! Je me retire !

  Un chien entra, moitié dogue moitié braque, le poil jaune, galeux, la langue pendante.

  Que faire ? pas de sonnettes ! et leur domestique était sourde. Ils grelottaient mais n'osaient bouger, dans la peur d'être mordus.

  Pécuchet crut habile de lancer des menaces, en roulant des yeux.

  Alors le chien aboya ; — et il sautait autour de la balance, où Pécuchet se cramponnant aux cordes, et pliant les genoux, tâchait de s'élever le plus haut possible.

 

‹ Prev