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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 437

by Gustave Flaubert


  Il apparaît vêtu en dandy ; Paul et Dominique se rapprochent.

  Vous achèterez une maison de campagne, des statues, des hôtels, des amis, et des chevaux de race, ce qui est plus cher. Pour duper les générations futures, vous pourrez môme fonder un hôpital ; et vous vieillirez tout doucement, servi par un peuple de valets, entouré de famille, lourd d’honneurs, avec une grosse bedaine et l’aspect d’un honnête homme.

  Il apparaît en vieux bourgeois cossu, lunettes d’or, gilet de velours, etc.

  PAUL, se passant les mains sur la figure.

  Est-ce une illusion ? J’ai dans la tête comme des chars cjui roulent, et des flammes qui voltigent.

  Le punch, qui a continué de brûler, se multiplie sur les autres tables, et les flammes sautillent çà et là dans l’air comme des feux follets.

  DOMINIQUE tourne avec admiration autour de l’inconnu.

  Quel particulier ! quelle expérience !

  PAUL, résolument.

  Non ! je ne veux pas ! arrière ! C’est même une faiblesse de t’écouter. Va-t’en !

  L’INCONNU.

  A votre aise ! Faites le vertueux, mon gaillard, et serrez-vous le ventre ! Toutes les portes de la fortune, on les refermera sur vous, en vous écrasant la face ! D’abord, cela va sans dire. Monsieur gardera les apparences. Vous irez jusqu’à neuf heures du soir avec deux sous de lait et un petit pain rond qu’on mange dans la poche de sa redingote, tout en trottinant sur le pavé ! Ah ! vous les connaître/, les mystères de la toilette, les faux- cols de papier, l’encre que l’on repasse sur les coutures blanchies, les sous-pieds tendus pour retenir 1ns semelles trop vieilles, et l’habit noir boutonné jusqu’au menton, pour cacher l’absence du linge.

  Il apparaît dans le costume décrit.

  Vous ne faiblirez pas ! vous lutterez ! Mais personne ne voudra de vous !... On ne va pas chercher ceux qui se cachent ! qui donc s’inquiète des pauvres ? et comme une première chute est la cause naturelle d’une seconde, peu à peu vous dégringolerez, mon bon homme ; la misère augmentera, elle deviendra irrémédiable et constitutionnelle ! a Clic ! clac ! clac ! gare-toi de là, manant !...” et du fond de votre ruisseau, par un temps de verglas, en plein hiver, vous distinguerez à des hauteurs vertigineuses, derrière la mousseline des larges croisées, tournoyer sous des lustres, dans le flamboiement des festins, toutes les convoitises de votre cœur.

  Le cote droit de la muraille s’entr’ouvre et laisse voir un bal splendide, puis se referme.

  Alors commenceront pour vous, dans Paris, ces longues promenades du pauvre le long des quais et des boulevards. Plus vague et funeste que le Bédouin dans le désert, vous chercherez quelque bonne occasion, un parapluie perdu, une bourse tombée, en marchant jusqu’au milieu de la nuit, où vous irez dormir côte à côte avec des forçats, les pieds dans la paille, assis sur un banc, et les deux bras contre une corde !

  Le côté gauche de la muraille s’entr’ouvre it laisse voir l’intérieur abject d’un logeur, rempli de monde, puis se referme.

  Et l’habit râp.-, depuis longtemps, sera parti.

  Son habit disparait.

  A la place du chapeau, une casquette sans visière.

  Même jeu.

  Plus de gilet, une seule bretelle ! et pas même de souliers... des chaussons !

  Avec une pose ignoble.

  Faut-il un fiacre, mon bourgeois ?

  PAUL, se tordant les mains.

  Horrible ! horrible !

  DOMINIQUE. Mais ce n’est pas gai du tout, cet avenir-là !

  PAUL, découragé, to.nbe sur un tabount, le coude sur la table.

  Que faire ?

  A lajin de la tirade de l’Inconnu, la servante est rentrée avec un paquet de cigares, qu’elle a déposé sur la table. L’Inconnu, qui est près de Paul, debout à droite, fait un pas à reculons avec un geste d’espoir ; mais aussitôt, en face de lui et derrière Dominique, la servante, se transmuant en fée, allonge le bras impérativement vers l’Inconnu qui se change en gnome.

  Dominique, stupéfait, pousse un cri. Paul relève-la tète et en pousse un autre, en apercevant la Fée, qui disparait dans la muraille à droite en même temps que le Gnome disparaît à gauche.

  TROISIÈME TABLEAU

  Chez le banquier Kloekher : un boudoir, portes des deux côtés et au fond. Pendant la première scène, des valets traversent le théâtre, portant des jardinières et des meubles, pour les derniers préparatifs d’un bal.

  SCÈNE PREMIMÈRE

  ALFRED, PAUL. PAUL.

  Comment, mon cher Alfred, vous m’amenez chez monsieur Kloekher, le soir même d’un bal ?

  ALFRED.

  Qu’importe ! n’êtes-vous pas en tenue ? Et puisque

  Emphatiquement.

  la fête n’est pas encore commencée, vous aurez bien le temps de dire un mot à notre illu>ire financier.

  PAUL.

  C’est là un vrai service que vous me rendez ! Merci du fond de l’âme, car sans vous je ne savais que devenir. Partout où je me suis présenté, depuis un mois bientôt, porte close ! Ah ! les amis ! Et que de tentatives, d’efforts !

  Il b.iisse la tète.

  ALFRED.

  Allons, bien ! vous voilà retombé dans vos idées mélancoliques, romantiques et poétiques !

  Lui tapant sur l’épaule.

  Ce bon Paul ! il n’a pas changé : prompt à s’enflammer toujours pour toutes les femmes et à donner dans toutes les illusions. C’est comme votre histoire du cabare :.

  Il rit.

  Ah ! ah ! ah !

  PAUL.

  Mais quand je vous dis que j’ai vu...

  ALFRED.

  Bah ! vous aurez été la dupe de quelque hallucination ou d’un faiseur de tours ! Comme si l’on rencontrait dans les bouges de la banlieue des créatures célestes disparaissant à travers les murailles ! Vous avez beau soutenir qu’elle est belle comme une fée, et même qu’elle en portait le costume, les fées, mon cher, ne sortent plus de la Chaussée d’Antin ; et je compte, tout à l’heure, vous eu faire voir une. qu’on appelle dans le monde madame Kloekher... et qui a pour nous quelque indulgence.

  PAUL, saluant.

  Ah !

  ALFRED.

  Mais oui ! on est posé. Moi, je m’amuse énormément.

  PAUL.

  Et le mari ?

  ALFRED.

  Un ancien Auvergnat ! Il en a porté bien d’autres ! Un rustre, d’ailleurs, un avare.

  PAUL.

  Comment !... Mon père, au contraire, m’avait dit...

  ALFRED.

  Votre père le connaissait ?

  PAUL.

  Beaucoup ! Et il m’avait vanté toujours son dé. sintéressement. Moi, je ne l’ai jamais vu, car...

  ALFRED, vivement.

  Mais si votre père le connaissait, qu’aviez-vous besoin de moi alors ? Vous pouviez vous recommander tout seul.

  PAUL, humblement.

  Ah ! mon ami, on est timide quand on est pauvre !

  ALFRED, à part.

  Pauvre ! pauvre ! Moi, je ne savais pas qu’il fût pauvre !... sans cela !...

  SCÈNE 11 KLOEKHER, PAUL, ALFRED.

  KLOEKHER.

  Salut, vicomte !

  ALFRED.

  Bonjour, grand financier ! Permettez que je vous présente un de mes intimes, monsieur Paul de Damvillie :s.

  KLOEKHER, à part.

  Son fils !

  ALFRED.

  11 a besoin de je ne sais quoi ; il va vous expliquer son histoire. Oh ! bon garçon ! excellent ! Et j’ai une autre grâce à réclamer : puis-je présenter mes respects à Madame, si toutefois... ?

  KLOEKHER.

  Certes ; comment donc !

  SCÈNE 111 KLOEKHER, PAUL.

  KLOEKHER.

  J’ai beaucoup connu monsieur votre père, Monsieur, et, comme je l’estimais infiniment, la soudaineté de sa catastrophe m’a affligé plus qu’un autre. Et vous n’avez pas, jusqu’à présent, trouvé, deviné de quelle manière elle a pu survenir ?

  PAUL.
<
br />   Hélas ! non, Monsieur ! J’ai même renoncé à en chercher la cause.

  KLOEKHER, après avoir soupiré largement.

  C’est plus sage ! Ne perdez pas votre temps à cela, croyez-moi !

  Avec hauteur.

  Et vous demandez... ?

  PAUL.

  Du travail, iMonsieur ! Oh ! mes exigences seront modestes !

  KLOEKHER.

  Quel âge avez-vous, s’il vous plaît ?

  PAUL.

  Vingt-cinq ans.

  KLOEKHER.

  Euh ! euh ! un peu jeune ! Et, en fait de comptabilité, de banque, que savez-vous ?

  PAUL.

  Peu de choses, c’est vrai ; mais j’apprendrai vite !

  KLOEKHER.

  Ah ! vous croyez ?... Et qu’avez-vous fait jusqu’à présent ?

  PAUL.

  J’ai voyagé.

  KLOEKHER.

  Où cela ?... Dans quel but ?

  PAUL.

  Dans le nord de l’Afrique, et jusqu’en Chine, pour m’instruire.

  KLOEKHER.

  Ou vous amuser plus librement, avouez-le J C’est une jolie manière de manger sa fortune ; on se donne par-là le vernis d’un homme sérieux ; et l’on se fait regarder des badauds en rapportant de longues pipes pour les amis et des babouches pour les petites dames. Ah ! ces bons jeunes gens ! ils sont drôles, parole d’honneur !

  PAUL, i.ritè.

  Monsieur !...

  KLOEKHER.

  Laissez donc ! je les connais, vos études ! Parions que vous ne sauriez pas seulement me dire le nom des principaux comptoirs de Macao, ni le taux de l’escompte à Calcutta.

  PAUL.

  Et il y a d’autres choses !

  KLOEKHER.

  C’est possible ! Mais alors que venez-vous faire ici ? Que voulez-vous ?

  PAUL.

  Une place, Monsieur, une place ! Je puis traduire vos correspondances, rédiger vos mé - moires ! Un homme en vaut un autre, avec de la force et du courage. Je vous prie de considérer la situation... pénible où je me trouve ; et j’ose, pour appuyer ma requête, vous faire souvenir que mon père fut votre ami.

  KLOEKHER.

  Eh ! votre père, Monsieur, était un fort galant homme ; mais, s’il avait suivi mes conseils, il n’aurait pas fini d’une façon désastreuse ! Au lieu de singer le grand seigneur et de vouloir éblouir par une libéralité intempestive, il aurait dù surveiller ses capitaux, augmenter sa fortune, se rendre utile enfin.

  D’un ton de fausse bonhomie.

  Il m’a bien assez fait souffrir par l’affection que je lui portais, sans que vous veniez ici, vous, son fils, me donner la peine de vous désobliger ! Une place ! Est-ce que j’en ai, moi ? Tous mes emplois sont pris ; ce n’est pas ma faute. Mille excuses !

  Paul est remonte au haut de la scène et va pour sortir par le fond. Kloekher se lève.

  Eh bien, non !... Revenez !.

  PAUL, fièrement.

  Pourquoi, je vous prie ?

  KLOEKHER.

  Je peux, je veux vous faire du bien.

  Le regardant en face.

  Si je sais me connaître en hommes, je crois vous avoir deviné. Or, je me fie à votre intelligence pour me comprendre, et, en cas de refus, à votre discrétion, pour vous taire !

  PAUL.

  Soyez convaincu...

  KLOEKHER.

  Jusqu’à présent, j’ai fait toutes mes affaires à la Bourse d’une façon officielle ; mais, à partir d’aujourd’hui, des circonstances trop longues à vous expliquer, au-dessus de votre compétence, cher Monsieur, me forcent à opérer d’une façon détournée... par les mains d’un autre...

  Si h nce.

  PAUL, cherchant à comprendre.

  C’est-à-dire... ?

  KLOEKHER.

  Qu’il me faut un homme sur... Je le conseillerai ; je serai là... Un garçon solide qui me représente complètement, surveille mes ordres, agisse pour moi !

  PAUL.

  Bien !

  KLOEKHER.

  Et qui passe près du public pour n’agir que par lui-même, en son nom.

  PAUL.

  Cependant... la responsabilité... ?

  KLOEKHER.

  Aucune chance de pertes, rassurez-vous ! Peu de choses à faire, et je vous donne dix pour cent. Or, comme les bénéfices de ce genre d’opérations doivent s’élever annuellement à un million, pour le moins, c’est cent mille francs que vous toucherez par an, cent mille francs de rente, jeune homme !

  PAUL.

  Cent mille francs de rente.

  Il tombe en rêverie. Bas.

  Impossible ! Il faut qu’il y ait là-dessous...

  KLOEKHER, à part.

  Il hésite ! Est-ce ignorance ou scrupule ?

  PAUL.

  Mais comment êtes vous sûr d’avance de ne jamais perdre ?

  KLOEKHER.

  Par une série de calculs... des combinaisons infaillibles. Je vous expliquerai...

  PAUL.

  Et pourquoi alors avez-vous besoin de mon nom ?

  KLOEKHER.

  Pourquoi ?...

  Silence. Ils se considèrent ; puis, brusquement.

  Mais ça ne se dit pas ! Vous comprenez bien... C’est impatientant !

  PAUL.

  Assez, Monsieur, assez ! Je vous épargne, par pudeur, le mot propre dont on appelle, dans le code pénal, vos combinaisons infaillibles. Vous prêter mon nom pour elles serait y participer ; et comme je ne veux pas être votre complice ni votre victime, je me retire.

  KLOEKHER, détournant la tète, à part.

  Imbécile, va !

  Au moment où Paul est sur le seuil de la porte, au fond, entre M. Letourneux ; ils se trouvent face à face.

  SCÈU^E IV

  PAUL, KLOEKHER, LETOURNEUX.

  LETOURNEUX, avec stupéfaction et joie.

  Paul ! Ah ! quel bonheur !

  KLOEKHER, à part.

  Ils se connaissent !

  LETOURNEUX.

  Que je l’embrasse, ce cher garçon ! Quand j’ai su que vous étiez à Paris, je suis vite accouru du fond de la Guyenne, où j’étais parti pour inspecter un peu l’agriculture et les bonnes mœurs ! Ah ! voilà une chance ! une chance !...

  A part, montrant le poing à Kloekher, qui tourne le dos.

  Je te tiens, vieux drôle !

  Haut.

  On vous avait cru mort, savez-vous ?... N’est- ce pas, Kloekher, vos ennemis, — car vous en avez, chacun en a, — vos ennemis se flattaient même qu’on ne vous reverrait plus !

  PAUL.

  Qui donc peut m’en vouloir à moi ? Je ne gêne personne.

  LETOURNEUX.

  Quel intéressant jeune homme, hein ? Tout le portrait de ce bon Damvilliers, que nous chérissions.

  PAUL.

  Je ne sais comment reconnaître...

  LETOURNEUX.

  Voilà ce qui s’appelle une bonne journée : d’abord, je retrouve le fils d’un vieil ami : puis, je soulage bien des infortunes, et cela, grâce à vous, Kloekher.

  KLOEKHER.

  Hein ?

  LETOURNEUX.

  Mais oui, puisque je venais vous remercier des vingt-cinq mille francs que vous m’avez donnés pour les pauvres de ma paroisse.

  KLOEKHER.

  Ah ! par exemple !...

  LETOURNEUX.

  Allons ! il cache ses bienfaits. Quel homme !

  Contemplant Paul.

  Cela fait plaisir de le revoir, n’est-ce pas ?... J’espère que vous me conterez vos voyages. Vous avez dû rencontrer, en courant le monde, des mœurs bizarres, des caractères vraiment particuliers ; et comme vos observations, sans doute, ainsi qu’il convient à un esprit sérieux, se sont dirigées sur la morale, que croyez-vous qui soit plus commun de la ruse ou de l’ingratitude, de la scélératesse ou de la sottise ?

  PAUL.

  Ces questions... demanderaient...

  LETOURNEUX.

  Et vous, Kloekher, votre opinion ?

  KLOEKHER.

  Je ne comprends pas...
/>
  LETOURNEUX, se rapprochant de lui et le regardant en face.

  Ah ! vous ne comprenez pas ! Bien sur ?... Nous en recauserons. J’ai oublié de vous dire que je désirais toucher immédiatement, pour la formation d’une ferme modèle, les cent soixante-douze Méditerranée que je vous ai vendus avant-hier.

  KLOEKHER.

  Quand donc aurez-vous fini cette plaisanterie ?

  LETOURNEUX.

  Ce n’est pas une plaisanterie, mon cher, pas plus que l’histoire suivante...

  A Paul.

  Connaissez-vous la Cochinchine ?

  PAUL.

  Un peu.

  LETOURNEUX.

  LE11 bien, il y avait là, une fois, — l’anecdote remonte à cinq ans, — deux amis : un bon Chinois et un mauvais Chinois. Or, le bon était si bon, qu’il confia au mauvais...

  KLOEKHER, avec emportement.

  Oh ! je ne me moque pas mal de vos histoires. .. !

  LETOURNEUX. Elles sont vraies cependant ; j’en peux fournir les preuves.

  Silenie.

  KLOEKHER, étonne. Des preuves ?

  LETOURNEUX, lui saisissant le bras, à V oreille. Dans mes mains, d’irrécusables, songez-y !...

  KLOEKHER, bas. Nous nous arrangerons. Taisez vous !...

  Il se tourne vers Paul, en éclatant de rire.

  Eh bien, Letourneux, il y est tombé ! Il a cru que je n’avais pas de place pour lui !... Hé ! hé ! Imaginez-vous une histoire inventée à plaisir ! Ah ! ah ! Une chose un peu légère que je lui proposais ! Ah ! ah ! ce bon garçon !

  PAUL.

  Comment ?

  KLOEKHER.

  Mais oui, pour vous éprouver, mon cher. Ah ! ah ! ah !...

  D’un ton sérieux. J’ai voulu voir, par là, le fond de votre nature. Maintenant je suis content de vous, jeune homme ! C’est très bien ! très bien !... De la délicatesse, des principes.

  LETOURNEUX.

  Il n’y a que ça, voyez-vous, les principes !... c’est une base ! Du moment qu’un homme a des principes, on peut compter dessus ! Or, je vous réponds de celui-là, moi !

  KLOEKHER.

  Le fils de notre meilleur ami, je crois bien !

  Madame Kloekher entre en toilette de bal.

  Ma femme ! Il faut que je vous présente. Permettez

  Il remonte la scène vivement jusqu’à elle.

  SCÈ^CE V

  PAUL, LETOURNEUX, MONSIEUR ET MADAME KLOEKHER.

  KLOEKHER, bas à sa femme.

  Écoutez bien, il y va de ma fortune, de la vôtre : cet homme peut nous perdre. Soyez adroite ! il le faut !

 

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