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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 444

by Gustave Flaubert


  JEANNE gravit vivement les trois marches et se penche pour voir.

  Quelle foule ! et avec des piques, des haches, des épées ! La voilà qui bat contre les portes du palais !

  LE ROI.

  Hâte-toi donc, malheureuse ! pour sauver ceux que tu aimes !

  JEANNE.

  Donne !

  Elle repousse le papier.

  Non ! non !

  LE ROI DES GNOMES. Garde au moins le pouvoir quelque temps, ne fût-ce qu’un jour, une heure, et que ce supplice montre...

  JEANNE, emporter. Eh bien ! qu’il ait lieu quand je n’y ser.ii plus !

  LE ROI, servilement.

  Demain, si tu veux ; tes désirs sont des ordres, Majesté. Voilà.

  JEANNE, apposant vite le cachet.

  Oui, demain !

  LE ROI remet le papier au nain resté prés du trône. Cours !

  Le nain se précipite à droite par la portière, en riant à gorge deployte.

  Eh ! eh ! il est d’humeur folâtre, ce bouffon !

  JEANNE, se tordant les mains.

  iMiséricorde de Dieu ! si j’avais su tout cela... !

  LE ROI DES GNOMES, à part.

  Nous la tenons ! Elle a été coquette, puis stu- pide ; elle devient cruelle ! C’est complet !

  Cris de joie et applaudissements au dehors.

  Ton peuple te remercie, ô reine !

  JEANNE.

  Mais un grand bruit de pas se rapproche !...

  LES VOIX, de plut près. La mort ! la mort !

  LE ROI, tout en remontant jusqu’au fond, au delà des trois marches, contre la grande baie du milieu.

  C’est qu’il vient lui-même jusqu’ici, pour aider à tes bourreaux et jouir de ton aspect trois fois saint. Entrez !

  Alors s’avance par la galerie d’abord le nain général, puis derrière lui des nègres portant sur leur épaule le bout d’une énorme chaîne qui attache Paul et Dominique. Un flot de peuple les accompagne. Tout ce cortège, avec le nain en tète, descend les marches de l’escalier et se déploie au fond contre le petit mur de la galerie, laissant au premier plan Paul et Dominique en haillons, très pâles, les yeux hagards, tandis que le Roi des Gnomes reste sous l’arcade du milieu et que les géants en robe noire, dominant par derrière la multitude, se tiennent toujours immobiles devant les stores dorés.

  SCÈU^E IV

  JEANNE, LE ROI DES GNOMES, PAUL, DOMINIQ_UE, LE NAIN GÉNÉRAL, NEGRES, FOULE, etc.

  JEANNE, apercevant Paul.

  Lui !...

  Puis elle s’est contenue, et quand il se trouve en face d’elle,

  au nain :

  Enchaînés ! Pourquoi ?

  LE NAIN’, GÉNÉRAL DES GÉANTS.

  Ils ont franchi les limites de vos États, Majesté !

  JEANNE.

  Eh bien ?...

  LE ROI DES GNOMES, descendant vers elle par le cote gauche.

  N’est-ce pas le plus grand des crimes, ù lumière des étoiles ?

  JEANNE, comprenant.

  Ah !... en effet... certainement ! Vous avez bien agi, général ! et vous aussi, les noirs !... et vous aussi, mon peuple !... Mais... en raison même de cet excès d’audace, nous desirons interroger 1 s deux coupables, seule !

  Au roi des Gnomes.

  Sans notre premier ministre !

  Il s’incline.

  S’il est besoin de vous...

  Lui montrant le sifflet.

  on vous appellera, vou- savez !

  Il disparait brusquement par une trappe, dans le trô’.e.

  Comment ? disparu déjà ?... Je ne l’ai pas vu sortir !

  A demi-voix.

  Ah ! tant mieux, il nous importunerait !...

  SCÈ^CE V

  JEANNE, PAUL, DOMINIQUE, puis LE ROI DES GNOMES.

  JEANNE, après que la foule s’est écoulée.

  Bien que je sois la reine, il me faut subir pourtant les lois de ce pays. C’est en verlu d’elles que, mon peuple vous a tout à l’heure arrêtés. J’ai du, quand il était là, lui donner raison. A présent je vous pardonne, vous êtes libres !

  DOMINIQUE, à part

  Quelle bonne femme !

  JEANNE.

  Je veux d’abord vous retirer ces chaînes, sans que personne le sache toutefois, excepté le premier ministre. — Où est-il ? — Ah ! le sifflet !

  Elle siffle. Le Roi des Gnomes, à l’instant, se trouve prés d’elle.

  DOMINIQUE, à part.

  D’où sort-il donc, celui-là ? Je n’aime pas ces manières d’entrer ! Quand nos affaires allaient si bien !

 

  PAUL, conudirant le Roi des Gnomes. C’est étrange ! Je l’ai déjà vu... mais oui Dans ce bal... ou plutôt... ne serait-ce pas l’homme du cabaret ? Il y a là-des>ous... quelque piège...

  JEANNE, a u Roi des Gncmei. Faites tomber leurs chaîne ? ! Bas.

  J’avais besoin du secret... tu m’excuses ? LE ROI.

  Sans doute ! Haut.

  Oh ! immédiatement, Majesté !...

  Il s’avance gravement vers les deux prisonniers, et sans effort, rien qu’en les touchant, il brise leur chaîne, anneau par anneau, avec ses doigts. Les tronçons tombent sur le sol, avec un grand bruit de fer.

  D O M I N I Q U E. Tudieu ! quel poignet !

  PAUL.

  C’est lui !

  Il se penche pour l’examiner ; le Roi des G .ornes a di’psra.

  JEANNE, a part. Aussi discret que dévoué, ce bon gén ;e ! Haut à Paul.

  Mais qui vous gène encore ? Cependant, voyez vos mains, elles sont délivrées ; toutes ces portes, elles sont ouvertes. N’avez-vous rien à nous dire ?...

  PAUL, froidement.

  Des remercîments, il est vrai !

  JEANNE, piquée.

  Ali 1... c’est tout ?...

  PAUL, lentement.

  Que demandez-vous de plus ? Sais-je d’ailleurs quel motif... ?

  DOMINIQUE, à part.

  L’imprudent !

  Haut.

  Ah ! Majesté, reine, déesse, reflet de la lune, nos cœurs débordent de reconnaissance !...

  JEANNE.

  Bien ! — Plutôt que de continuer vos courses périlleuses, il serait meilleur pour vous de rester dans ce royaume.

  DOMINIQU E.

  Certainement ; moi, j’accepte !

  JEANNE, a part.

  Il ne répond pas !...

  Haut.

  Je dis dans cette ville, à ma cour, où je veus offrirais quelque fonction.

  PAUL, brièvement.

  Je refuse !

  JEANNE.

  Même celle de premier ministre.

  PAUL.

  Oui !

  JEANNE, à part.

  Que veut-il donc ?...

  Elle etend son bras vers l’arcade du milieu ouverte.

  Regarde ! Voici la capitale de mes Liât ?, ma grande ville de Pipempohé. Elle a vingt-quatre lieues de tour, trois million- d’habitant ?, six fleuves qui la traversent, des palais d’or, de » maisons d’argent, et des bazars tellement interminables qu’il faut un guide pour vous conduire dan^ la forêt de leur piliers de cèdre. Je te la donne.

  PAUL.

  Je n’en ai pas besoin !

  JEANNE. Ali ! quel orgueil !

  Au géant qui est au fond, à droite.

  Relève !

  Le géant relève, comme a fait Vautre, le store de bambous dorés. On aperçoit un golfe semé de navires, — une foret plus loin.

  Ët tu auras mon port, mes marins, mes vaisseaux, toute la mer, avec les îles et les contrées que l’on découvrira.

  PAUL.

  A quoi bon ?

  JEANNE. Tu accepteras ceci, j’espère ! Au secoid géant.

  Relève !

  Le géant relève le store de gauche et Von aperçoit, entre des rochers noirs et d’aspect horrible, un grand bloc éclatant de blancheur.

  Cette montagne est tout en diamant. Les magiciens qui sont à mon service la couperont, et je te fournirai des éléphants pour en emporter les morceaux.

  P
AUL.

  C’est un bagage trop lourd, Majesté ! Est-ce mon trône que tu désire ? ?... Je puis t’y faire asseoir près de moi !... Avec tendresse.

  et même en descendre, pour que tu y rentes seul ?

  PAUL.

  Ma place est plus loin ; j’ai une tâche à exécuter.

  JEANNE.

  Ah ! Et si je t’en empêche ?

  PAUL.

  Elle se trouve au-dessus de tous les pouvoirs !

  JEAN N E. Mais si je te retenais ?

  PAUL.

  J’aurais encore la liberté de vous haïr ! JEANNE.

  Me haïr ! — Lt tu refuses mon trône ? Qu’e^t- el !e donc, cette mission si ex’ranrdinaire ?...

  PAUL.

  Personne, je vous le di-, n’en doit rien .-avoir. JEANNE.

  Mais moi ?

  PAUL.

  Vous surtout !...

  JEANNE.

  Quelle audace !

  DOMINIQUE, bas.

  Monsieur ! Monsieur ! pas de folies ! D’un mot elle peut faire sauter nos têtes comme deux volants ; si vous ne voulez pas, refusez avec politesse ! Du calme ! de l’astuce !

  PAUL.

  Eh ! je ne crains rien ! A mesure que je me rapproche du but, il se fait des lumières dans mon esprit. Et vous qui m’apparaissez maintenant sous la figure d’une reine au milieu d’épouvantes et de somptuosités, vous n’êtes rien autre chose que cette même femme qui a déjà voulu m’arrêter par d’absurdes élégances, et qui plus tard a tâché de me séduire avec les charmes d’un bonheur vulgaire. Ah ! je vous connais.

  JEANNE, à part.

  Malheureuse ! A moitié seulement, et pour m’exécrer davantage.

  PAUL.

  Car vous n’êtes, avouez-le donc ! que l’instrument des génies funestes ! Mais je ne succomberai pas plus sous votre puissance que je n’ai rte vaincu par les autres tentations ! Accumule/ !e.-ohstarl-’ï ! Ma volonté est plus solide que vis citadelles et plus fiers que vos armées.

  JEAN N E.

  Insensé 1

  Appelant.

  Les nègres ! les nègres !

  Arrivent quatre nègres a ec des poignards. — Aux deux premiers.

  Approchez, vous deux !... Tire/ vos poignards.

  Ils marchent sur Paul et Dominique en levant leurs longt coutelas. Paul reste impassible ; Dominique est presque évanoui de terreur. — froidement.

  Tuez-vous !

  Les d :ux negres trembl.-nt et hesitent.

  Avez-vous entendu ?

  Ils se percent de leurs poignards et tombent moits. — Aux deux autres.

  Emportez cela !

  Les deux negres survivants emportent les deux cadavtei. — A Paul.

  Doutes-tu encore de ma puissance ?

  DOMINIQUE, a genoux, les maint jointes. Non ! non ! Moi, d’ailleurs, je n’ai rien dit

  JEANNE.

  Penses-tu qu’avec un peuple pareil je manque de moyens pour te contraindre ? J’ai ma tour de fer, bâtie sur un roc d’airain, dans un lac de soufre ; et au-dessus d’elle, pour empêcher de fuir par les airs, il y a continuellement quatre griffons tenant des nuages dans leur gueule et qui tourbillonnent en regardant sous eux. J’ai au fond d’un puits de marbre, après des centaines d’escaliers, un cachot plus étroit qu’un cercueil, dont les pierres vous dévorent, et où les captifs ne peuvent pas mourir ! Mais je te ferais, s’il me plaisait, écraser sous mes chariots, brûler dans mes fours à porcelaine, dévorer par mes tigres, ou boire d’un tel poison qu’immédiatement tu disparaîtrais et qu’il ne resterait de toi sur la terre, pas plus que d’une goutte d’eau évaporée ! Eh bien... va-t’en !... tu es libre.

  PAUL, croisant Us bras.

  De quelle façon ?

  JEANNE.

  Tu peux sortir de mon royaume.

  Paul fait un geste de doute.

  Oui, sans que personne t’en empêche.

  PAUL.

  Qui me l’affirme ?

  JEANNE déchire son écharpe au-desius de I’,I/M’ige, et y imprime so’i cachit.

  Mon nom sur cette bribe île satin suffira jiour vous mener jusqu’aux frontië ; es... et peut-être, un jour, si tu la conserves, tu t’ace^eras d’avoir répondu par des outrage.- aux offre.- les plus magnifiques et les plus tendres que jamais un homme ait reçues d’une reine !

  A Dominique, lui tendant le sauf-, o .dui,.

  Tiens, prends !

  Avec u’i geste d’.iut.lité.

  Sortez !

  Ils s’en vont par la galerie. Jeanne h s suit du i. ^ .’. ! j e : !. : it lo-.gicwps.

  SCÈC^E VI

  JHAXXl :, seule.

  Que lui ai-je donc fait, p >ur qu’il me fuie toujours ? Il m’a été impo ?sil >‘e de l’éb’ouir avec mon pouvoir, et ma générosité ne l’a pa- ému !

  Elle marche lentement en regaida’.t les murs.

  Qu’ai-je besoin dr> tout cela maintenant, puisqu’il le refuïe !... Je vais abandonner ce royaume... et le suivre... partout... de loin...

  Elle s’affaisse sur les degres du trôr.e.

  Ah ! j’avais plus de bonheur autrefois, quand

  je n’étais qu’une pauvre laitière. Un jour... je me rappelle... je suis venue dans sa mansarde, il me vanta ma jolie figure... mes mains qu’il a presque portées à ses lèvres... Et aujourd’hui non seulement il ne me reconnaît plus, mais il me hait. Par quelle fatalité ? Et pourquoi se trompe-t-il sur ces bons génies, quand ils ne travaillent au contraire qu’à notre félicité commune.

  Des éclats de rire stridents éclatent au dehors, à gauchet derrière le trône.

  Ah ! ce sont mes petits bouffons, dans la salle à côté, qui s’amusent !

  Un bruit de voix joyeuses s’élève.

  Quelle gaieté !

  SCÈNE Vil

  JEANNE, LE ROI DES GNOMES, entrant de côté, dans son costume de gnome.

  JEANNE, à sa vue, pousse un cri d’effroi.

  Qu’est-ce donc ?

  LE ROI.

  Rien ! Nous nous amusons beaucoup ! tu l’as dit !

  JEANNE.

  Ces voix tout à l’heure, cette apparence... que signifie... ?

  LI. ROI.

  Ceux qui rient ! i, a < 1 rc suit les,<‘““, acharnés a ta p
  JEANNE, ;. . .

  Le Roi des Gninn^ !... d — s Gno :r.< -

  LE ROI.

  En vertu de ma wlonte, jamais il ne t’aunt-ra, et, à peine arrivé sur no- terre-, il e^ perdu.

  J E A N N E.

  Impossible ! Je cours après...

  LE ROI.

  Il est trop ta : d I et quand même il i « .viendrait, je suis tùr de sa défaite.

  J E A N N E, dvd ■ mpaiif n f.

  Non ! non ! non ! Je ais donner d’.s -mires.

  LE ROI.

  Oh ! tant qu’il te plaira !

  JEANNE.

  Tu vas t’y opposer, n’est-ce pas ?

  LE ROI.

  Au contraire ! Tu seras obéie ponctuellement. Essaye.

  Le Roi des Gnomes sort en riant ; et les rires, dans la coulisse, redoublent.

  SCÈ^CE VIII

  JEANNE, seule.

  Que veulent-ils donc contre lui ? et dans quel but ? Qu’importe ! un périt le menace. Il y tombe, peut-être ? 11 est perdu. Ah ! qu’il revienne ! Que faire ensuite ? Je n’en sais rien. Nous fuirons.

  Appelant.

  Général !

  Le nain, gênerai des géants, parait.

  Oh ! non pas lui ! C’e^t un des leurs ! D’autres ! le chef de ma garde, le chancelier, des soldats, quelqu’un ! Venez donc ! venez donc !

  SCÈ^CE IX

  JEANNE, UN OFFICIER avec des soldats, LE CHANCELIER.

  JEANNE, à Vofficier.

  Ces deux étrangers partis tout à l’heure, cours

  après ! Maigre notre sauT-coulnit royal, quoi qu’ils fassent, tu m’entends, je le- veux ! r
amène- les ! Tu m’en réponds sur ta tête !... Plus i :e. L’officier ei lei soldais sortait pat la duite. — Au chancelier.

  Pourquoi don t’ai je appelé, t >i ?... Ali ! tu dois avoir encore entre te> main- l’ordre de supplice de cet homme... tu sais... qui a pleure l’autre jour.

  LE CHANCELIER, avec une grande rén rc.ce, le lui montrant.

  Le voici, gracieuse Majt-té.

  JEAN N E.

  Donne !

  Elle le déchire en morceaux.

  Je lui fais grâce !...

  Le chancelier la regarde, stupifait.

  Oui ! entièrement grâce !... N’a le délivrer toi- même, et tu auras soin qu’on lui porte, pour qu’il n’ait plus faim a l’avenir, trois tonnes d’a gent et la charge eu ble de quatre dromadaire.-.

  Fausse sortie du chancelier.

  Ecoute donc ! Il duit y avoir beaucoup d’e>< laves dans mes jardins ? Qu’on brise leurs chaînes et qu’on les renvoie, sur de ? vaisseaux, dans leur patrie ! Ensuite, tu prendras aux magasins du palais tous les vêtements qui s’y trouvent : les dolimans de fourrures, les vestes eu brocart d’ur, les robes tissues de perles, et tu les distribueras aux habitants de ma ville, en commençant par les plus pauvres !... Reviens ! Je n’ai pas fini ! On tirera des arsenaux toutes les armes, et l’on en fera sur les places de grands bûchers qui réjouiront les veuves ! Comme j’ai trop de parfums, qu’on les jette par les fenêtres pour laver les rues ! J’ordonne qu’il n’existe rien des commandements portés jusqu’à ce jour en mon nom ! Je veux qu’il n’y ait plus dans mon royaume une seule douleur, mais un même sourire de joie sur la face de tout mon peuple ! Rien, maintenant, que des larmes d’allégresse et des bénédictions pour moi !

  Paul et Dominique rentrent à droite, par la portière, avec l’officier et les soldats,

  Ah !

  A l’officier.

  C’est bien ! Laissez-nous !

  SCÈC^E X

  J H A N NI-, PAUL, DOMINTQ.UE.

  PAUL, ironiquement.

  Je me doutais de cette clémence, ô Reine ! Malheureux qui me calomnie encoiv ! écoute, il y va de ton salut.

  DOMINIQUE. Peut-être du mien 1 Mi-éricorde !

  JEANNE.

  De ta vie !

  PAUL. Que vous importe ? Un long silence.

  JEANNE.

  C’est à moi que tu le demandes, toi !... toi, Paul de Damvilliers !

  PAUL.

  Qui vous a dit mon nom ?

  JEANNE, feremevt.

  Fh ! que t’importe a ton tour ? Silence.

  PA UI.

  Ah ! je comprends. I n effet, von- aw p ur vous la science de.- Cnoin”*- ; moi, j’ai h p >

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