LE GRAND VOYAGE
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Debout sur ses pattes arrière, Loup examinait le feuillage à la recherche de l’écureuil qui l’avait si facilement semé. Il retomba sur ses pattes et se mit à renifler les broussailles. Attiré par une autre odeur, il se rua vers sa nouvelle proie.
— Ça alors ! s’exclama Ayla avec un sourire émerveillé. Je ne savais pas que les écureuils volaient.
— Eh bien, j’aurais dû parier finalement. J’en avais déjà entendu parler, mais je n’y croyais pas vraiment. Des gens m’avaient raconté qu’ils avaient vu des écureuils voler la nuit, mais je pensais qu’ils les avaient confondus avec des chauves-souris. En tout cas, c’était bien un écureuil, cette fois-ci. Voilà, ajouta Jondalar avec une mimique désabusée, maintenant je serai celui qu’on ne croit pas quand il raconte ses histoires d’écureuils volants.
— Heureusement, ce n’était qu’un écureuil ! souffla Ayla, soulagée. Elle fut prise d’un frisson. Elle leva la tête et constata qu’un nuage cachait le soleil. Mais le froid n’était pas l’unique cause de son frisson.
— Je me demandais bien ce que Loup avait encore débusqué, reprit-elle.
Légèrement honteux de sa réaction intempestive à un danger imaginaire, Jondalar relâcha sa prise sur son propulseur, mais garda l’engin en main.
— J’ai cru qu’il pouvait s’agir d’un ours, se justifia-t-il. Surtout dans un bois aussi dense.
— Il y a toujours des arbres aux abords des rivières, mais je n’en ai pas vu de cette espèce depuis que j’ai quitté le Clan. C’est bizarre d’en trouver dans un endroit comme ici, non ?
— Oui, c’est inattendu. Cet endroit me fait penser a la terre des Sharamudoï, qui est plus au sud pourtant, bien plus loin que les montagnes qu’on aperçoit au couchant. Elle est près de la Grande Rivière Mère.
Soudain, Ayla s’arrêta, donna un coup de coude à Jondalar et de la tête, lui désigna une direction. Tout d’abord, Jondalar ne vit rien. Puis il aperçut un éclat de fourrure brun-roux et les andouillers à trois cors d’un chevreuil. Au bruit du loup et à son odeur, le petit animal s’était prudemment figé dans les broussailles, attendant de voir ce qu’il devait craindre du jeune prédateur. Après le départ de Loup, il avait commencé à s’éloigner sans bruit. Jondalar leva lentement son propulseur, visa et catapulta la sagaie dans la gorge de l’animal. Ainsi, le danger était là où il ne l’attendait pas. La sagaie avait atteint sa cible. Le chevreuil essaya de s’enfuir, fit quelques bonds, et s’écroula.
L’épisode de l’écureuil et de la martre fut vite oublié. En quelques pas, Jondalar fut près du cadavre de l’animal. Ayla le rejoignit. Il s’agenouillait pour achever d’un coup de lame le chevreuil qui remuait encore. Ayla détourna la tête. Le sang gicla et l’homme se releva.
— Chevreuil, quand ton esprit retournera auprès de la Grande Terre Mère, remercie-La de nous avoir accordé un gibier comme toi pour nous nourrir, récita Jondalar d’un ton calme.
Debout à côté de lui, Ayla approuva. Elle l’aida ensuite à dépouiller le chevreuil et à le dépecer pour le dîner.
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— Je n’aime pas abandonner la peau, déclara Ayla en rangeant le dernier morceau de viande dans son parflèche. Le cuir de chevreuil est si doux. Et tu as vu comme la fourrure de la martre était belle ?
— Oui, mais nous n’avons pas le temps de préparer le cuir et nous sommes déjà trop chargés.
Jondalar installait les perches pour le trépied où le parflèche rempli de viande serait suspendu.
— Je sais, mais ça ne me plaît pas.
Ils accrochèrent le parflèche. Ayla s’abîma ensuite dans la contemplation du feu, pensant à ce qu’elle venait de mettre à cuire. Elle avait assaisonné le gibier d’herbes avant de le mettre au four. C’était un trou creusé dans le sol et tapissé de pierres chaudes. Elle y avait déposé la viande, accompagnée de champignons, de crosses de jeunes fougères, et de racines de prêle qu’elle avait ramassés, le tout enveloppé dans des feuilles de pas-d’âne et recouvert avec d’autres pierres chaudes sur une couche de cendre. La cuisson serait longue, mais Ayla était contente qu’ils se fussent arrêtés assez tôt – et d’avoir eu la chance de trouver de la viande fraîche – pour pouvoir cuire le chevreuil de cette façon. C’était sa méthode favorite. Elle rendait la viande plus tendre et plus goûteuse.
— Il fait lourd, dit-elle. J’ai trop chaud. Je vais aller me rafraîchir et j’en profiterai pour me laver la tête. J’ai vu de la saponaire, plus bas, vers la rivière. Tu viens nager avec moi, Jondalar ?
— Oui, ça me tente. Et si tu trouves assez de saponaires je me laverai la tête, moi aussi, dit-il en louchant d’un air penaud vers une mèche de cheveux gras qui tombait sur son front.
Ils parcoururent côte à côte la large rive sablonneuse, et Loup gambadait et courait à droite à gauche, émoustillé par des odeurs prometteuses. Soudain, il détala et disparut au détour d’un bosquet.
Jondalar remarqua les empreintes de sabots mêlées à celles de Loup, qu’ils avaient laissées plus tôt.
— Je serais curieux de savoir ce qu’en penserait celui qui les verrait, déclara-t-il avec un sourire amusé.
— Et toi, qu’en penserais-tu ?
— Si les empreintes de Loup étaient nettes, j’en conclurais qu’un loup chassait deux chevaux. Mais comme à certains endroits les traces des sabots effacent celles du loup, cela signifie qu’il ne suivait pas les chevaux, mais qu’il marchait avec eux. Voilà de quoi troubler les meilleurs traqueurs.
— Et même si les empreintes de Loup étaient nettes, je me demanderais pourquoi un loup pourchasserait deux chevaux. Les traces prouvent qu’ils sont tous les deux en bonne santé, mais si tu examines bien leur profondeur, et leur emplacement, tu devines que les deux bêtes sont chargées.
— De plus en plus troublant pour le malheureux traqueur ! s’exclama Jondalar.
— Ah, les voilà ! s’écria Ayla en apercevant les hautes plantes aux fleurs rose pâle et aux feuilles pointues qu’elle avait déjà repérées plus tôt.
A l’aide de son bâton à fouir, elle extirpa vivement quelques racines. Sur le chemin du retour, Ayla se mit à la recherche d’une pierre ou d’un morceau de bois plat, et d’une pierre ronde pour broyer les racines et en extraire la saponine qui donnerait une mousse purifiante. En amont, dans une courbe de la rivière près de leur campement, le courant avait creusé une cuvette d’un mètre de profondeur où l’eau était fraîche. Après s’être lavés, ils explorèrent la rivière au fond rocheux, tantôt à la nage, tantôt en marchant à contre-courant, jusqu’à une chute d’eau où le lit se rétrécissait et les berges s’encaissaient.
L’endroit, avec l’eau bouillonnante, rappela à Ayla la petite rivière de sa vallée, bien que le reste du paysage lui fît plutôt penser aux pentes escarpées qui entouraient la caverne où elle avait grandi. Elle se souvenait aussi d’une chute d’eau, moins abrupte, plus moussue, qui l’avait conduite à la petite grotte qu’elle s’était ensuite appropriée, et qui lui avait plus d’une fois servi de refuge.
Ils revinrent en se laissant porter par le courant, s’éclaboussant en riant. Ayla adorait le rire de Jondalar. Il n’était pas avare de sourires, cependant, plutôt enclin à la réserve et au sérieux, il riait rarement. Quand c’était le cas, son rire exubérant et chaleureux éclatait de manière inattendue.
Lorsqu’ils sortirent et se séchèrent, il faisait encore doux. Les gros nuages sombres au-dessus d’eux avaient disparu et le soleil couchant n’était plus qu’une triste boule sombre, soulignée par des flots de lumière déchiquetés qui se dispersaient dans toutes les directions. Une fois que la boule de feu basculerait à l’horizon derrière les nuages noirs qui s’accumulaient à l’ouest, le froid gagnerait rapidement. Ayla vit paître les chevaux dans une prairie à flanc de colline, à portée de sifflet du campement. Loup n’était pas en vue. Elle se dit qu’il chassait toujours quelque part en aval.
Elle prit le peigne à longues dents d’ivoire et une brosse en poils de mammouth que Deegie lui ava
it offerts, tira sa fourrure de couchage hors de la tente pour s’asseoir dessus et commença à se peigner les cheveux. Assis à côté d’elle, Jondalar démêlait ses cheveux en broussaille avec un peigne à trois dents.
— Laisse-moi t’aider, Jondalar, dit-elle, a genoux derrière-lui.
Elle démêla les nœuds de ses longs cheveux blonds et raides, tout en admirant leur couleur plus claire que les siens. Petite, ses cheveux étaient presque blancs. Ils avaient foncé avec l’âge et étaient devenus d’un jaune cendré proche de la teinte de la robe de Whinney.
Pendant qu’Ayla le coiffait, Jondalar ferma les yeux, profitant de la chaude présence de la jeune femme dont la peau effleurait la sienne, et avant qu’elle eût terminé une chaleur ne devant rien au soleil irradiait son corps.
— A moi maintenant, déclara-t-il en se levant.
Elle n’en avait pas besoin et faillit refuser. Il ne lui devait rien, ce n’était pas parce qu’elle l’avait peigné qu’il devait se sentir obligé... mais comme il soulevait sa chevelure, lui dégageant la nuque, caressant ses cheveux, elle se laissa convaincre.
Les cheveux d’Ayla avaient tendance à boucler et à s’emmêler, mais il s’attela à la tâche avec patience et douceur, libérant chaque nœud à petits coups. Ensuite, il la brossa jusqu’à ce que ses cheveux fussent soyeux et secs. Elle ferma les yeux, envahie d’une étrange sensation, frémissante de plaisir. Iza la peignait souvent quand elle était petite, démêlant ses boucles avec une infinie douceur, mais aucun homme encore ne l’avait coiffée. Le sentiment d’être aimée et choyée était délicieux.
De son côté, Jondalar prenait plaisir à cet exercice. La couleur dorée lui rappelait l’herbe mûre, et quelques mèches décolorées par le soleil étaient presque blanches. La chevelure étaient si brillante, si douce et si belle, que la toucher échauffait ses sens et excitait son désir. Lorsqu’il eut terminé, il reposa la brosse, dégagea le cou d’Ayla en soulevant les mèches encore humides, et déposa des baisers sur ses épaules et sa nuque.
Les yeux clos, Ayla s’abandonnait aux lèvres chaudes et douces de Jondalar qui la chatouillaient. Il lui mordilla le cou, caressa ses bras, puis l’enlaça et s’empara des deux seins, soupesant leur poids et leur fermeté, frottant de ses paumes les mamelons durcis.
Lorsqu’il se pencha pour lui baiser le cou, Ayla leva la tête en pivotant légèrement, et elle sentit son membre dur et brûlant contre son dos. Elle se retourna pour le prendre dans ses mains, et caressa, ravie, la douceur de la peau qui recouvrait la hampe tendue. Les deux mains l’une au-dessus de l’autre, elle recouvrit le sexe turgescent et exerça un mouvement de va-et-vient qui fit vibrer Jondalar, sensation bientôt décuplée quand il sentit la chaude bouche humide s’emparer de sa virilité.
Inondé de vagues de plaisir, Jondalar ferma les yeux en laissant échapper un râle. Il entrouvrit les paupières et ne put s’empêcher de caresser la douce chevelure. Ayla le prit encore plus profondément et il crut qu’il n’allait pas pouvoir se retenir plus longtemps. Mais il voulait attendre pour profiter du moment exquis où il lui donnerait le Plaisir. Savoir qu’il pouvait lui donne le Plaisir, c’est ce qu’il aimait le plus. Quitte à oublier le sien.
Sans savoir comment, Ayla se retrouva couchée sur le dos sur sa fourrure de couchage, Jondalar étendu à ses côtés. Il l’embrassa. Elle entrouvrit les lèvres pour laisser sa langue la fouiller, et l’étreignit. Elle aimait sentir ses lèvres presser les siennes, sa langue explorer sa bouche. Il la repoussa gentiment pour la contempler.
— Oh, femme, comment te dire combien je t’aime ?
Elle n’avait pas besoin qu’il le lui dise. Ses yeux brillants, si vivants, si incroyablement bleus, qui la couvaient avec amour, ses yeux parlaient pour lui, et la faisaient fondre. Ils exprimaient toutes les émotions qu’il cherchait tant à cacher.
— Moi, je sais combien je t’aime, assura Ayla.
— Je n’arrive toujours pas à croire que tu sois là, avec moi. Que tu ne sois pas restée à la Réunion d’Été pour t’unir à Ranec.
Au souvenir douloureux du temps où il avait failli la perdre au profit du séduisant sculpteur d’ivoire à la peau sombre, il l’étreignit avec force, comme s’il craignait de la laisser échapper.
Elle répondit à son étreinte, heureuse que le malentendu qui les avait écartés l’un de l’autre pendant tout un hiver se fût dissipé. Elle avait sincèrement aimé Ranec – il était bon et aurait fait un compagnon loyal – mais c’était Jondalar qu’elle voulait, et l’amour qu’elle portait à l’homme qui la serrait dans ses bras était plus que tout ce qu’elle pouvait imaginer. Il était inexprimable.
La terrible crainte de perdre Ayla s’atténua, et fut remplacée par un désir violent pour ce corps doux et chaud que Jondalar sentait contre le sien. Avec fougue, il la couvrit de baisers, picorant son cou, ses épaules, ses seins, comme pour s’en rassasier.
Il s’arrêta enfin et reprit son souffle. Il voulait faire durer le Plaisir, utiliser tout son art pour la mener au point culminant... et grande était sa maîtrise. Il avait été initié par une femme très expérimentée, et avec davantage d’amour qu’il n’était permis. Il aimait donner et sa soif d’apprendre avait été immense. Il avait si bien réussi qu’une plaisanterie circulait sur son compte : on disait qu’il était expert en deux arts, dont l’un était la taille des silex.
Accoudé près d’Ayla, Jondalar la couvait des yeux, s’imprégnant d’elle, de ses formes arrondies, de sa poitrine pleine qui se soulevait au rythme de sa respiration, de sa simple présence. Avec son corps, il faisait écran aux rayons du soleil, enveloppant la jeune femme d’une ombre fraîche. Ayla ouvrit les yeux. L’astre éblouissant lançait des éclats lumineux qui chatoyaient dans la chevelure de Jondalar et l’auréolait d’or. Elle avait envie de lui, et lorsqu’il se pencha en souriant pour baiser son nombril, elle ferma les yeux et lui offrit son corps. Elle savait ce qu’il voulait, et les Plaisirs qu’il lui prodiguerait.
Il étreignit ses seins, puis fit courir sa main le long de son corps, sur la courbe de sa taille, le galbe plein de sa hanche, la douceur de sa cuisse. Sa main remonta à l’intérieur de sa cuisse, si soyeuse et si tendre, et glissa sur les boucles soyeuses et dorées de son mont. Il caressa son ventre, puis se pencha pour déposer un baiser sur son nombril avant de remonter vers ses seins, d’embrasser chaque mamelon. Ses mains, douces langues de feu voletaient chaude et délicieuses, et avivèrent son désir brûlant. Il la caressa encore, et son corps se souvenait de chaque grain de peau effleuré.
Il baisa sa bouche, ses yeux, ses joues, son menton, et lui mordilla l’oreille. Sa langue parcouru son cou, s’attarda au creux de sa gorge, descendit entre ses seins. Il prit chaque globe dans une main, les étreignit, se délectant de leur forme abondante, de leur goût légèrement salé, et de la douceur de leur peau. Et son propre désir augmentait. Sa langue titilla un mamelon, l’autre, et fouilla bientôt sa bouche, puis redescendit lécher le bout d’un mamelon durci, le presser, le tirer, le frotter, pendant que sa main s’emparait de la forme généreuse de l’autre sein.
Ayla se souleva pour se coller à lui, s’abandonnant aux ondes de plaisir qui parcouraient son corps, et qui émanaient toutes du même centre profond. De sa langue brûlante, Jondalar taquina son nombril, puis décrivit des cercles le long de son ventre, légère brise effleurant sa peau, s’arrêta sur sa toison dorée, s’enfonça un court instant dans son intimité et glissa sur le bouton érigé, lieu de son Plaisir. Elle tendit ses hanches vers lui en laissant échapper un cri.
Il se nicha entre ses cuisses, ouvrit sa fleur pour en admirer les pétales roses et s’y plongea avec gourmandise pour se délecter de son goût – qu’il connaissait et adorait – et n’y tenant plus, il la fouilla de sa langue exigeante qui explora chaque pli avant de pénétrer dans son puits profond.
Sous la volupté de ses coups de langue, Ayla criait et gémissait, de plus en plus haletante. Le monde extérieur n’existait plus, ni le vent ni le soleil, elle était livrée tout entière aux décha�
�nements de ses sens. Une houle sans cesse grandissante menaçait de l’emporter, et tendue vers le déferlement tant désiré, ses râles devenaient de plus en plus incontrôlés.
Soudain, l’explosion l’emporta, lui arrachant un cri d’indicible jouissance. Ayla, secouée de spasmes, eut l’irrésistible envie de sentir en elle sa virilité. Elle l’étreignit, se hissant vers lui comme pour le supplier de la satisfaire.
Au contact de sa soyeuse fourrure inondée et comprenant le désir intense d’Ayla, Jondalar se redressa et s’emparant de son membre turgescent, le guida dans son puits d’amour qui aspirait à le recevoir. Elle sentit la hampe dure entrer en elle, et elle se souleva pour lui ouvrir l’accès davantage. Les chaudes lèvres humides encerclèrent le membre durci qu’il enfonça au plus profond du puits avide sans craindre que sa taille ne fût pour elle une épreuve au-dessus de ses moyens. Jondalar ne cessait de s’émerveiller qu’ils fussent si bien assortis.
Il se retira, embrasé par la volupté du frottement, et sans retenue, plongea de nouveau dans le chaud réceptacle tandis qu’elle se collait à lui pour ne rien perdre de son ardeur. Il atteignit presque l’apogée de son Plaisir, mais l’intensité se calma, et il continua son mouvement de va-et-vient, encore et encore. A chacun de ses coups, la jouissance montait en lui telle une sève voluptueuse et Ayla le sentait tout en elle, entrant et se retirant comme le flux et le reflux d’une vague de feu.
Elle perçut le souffle de Jondalar s’accélérer, le sien aussi, pendant que leurs râles se mêlaient. Soudain, il cria son nom, elle se pressa contre lui, et une immense explosion les submergea, tel le soleil qui inonde la vallée de ses derniers rayons dorés avant de plonger derrière les nuages noirs qui rehaussent l’or incandescent de sa lumière céleste.