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The Complete Poetry of Aimé Césaire

Page 6

by Césaire, Aimé; Eshleman, Clayton; Arnold, A. James


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  Tout le monde la méprise la rue Paille. C’est là que la jeunesse du bourg se débauche. C’est là surtout que la mer déverse ses immondices, ses chats morts et ses chiens crevés. Car la rue débouche sur la plage, et la plage ne suffit pas à la rage écumante de la mer.

  Une détresse cette plage elle aussi, avec ses tas d’ordure pourrissant, ses croupes furtives qui se soulagent, et le sable est noir, funèbre, on n’a jamais vu un sable si noir, et l’écume glisse dessus en glapissant, et la mer la frappe à grands coups de boxe, ou plutôt la mer est un gros chien qui lèche et mord la plage aux jarrets, et à force de la mordre elle finira par la dévorer, bien sûr, la plage et la rue Paille avec.

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  At the end of the small hours, the wind of long ago—of betrayed trusts, of uncertain evasive duty and that other dawn in Europe—arises. . .

  29

  Au bout du petit matin, le vent de jadis qui s’élève, des fidélités trahies, du devoir incertain qui se dérobe et cet autre petit matin d’Europe…

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  To leave. My heart was humming with emphatic generosities. To leave. . . I would arrive sleek and young in this land of mine and I would say to this land whose loam is part of my flesh: “I have wandered for a long time and I am coming back to the deserted hideousness of your sores.”

  I would come to this land of mine and I would say to it: “Embrace me without fear. . . And if all I can do is speak, it is for you I shall speak.”

  And again I would say:

  “My mouth shall be the mouth of those calamities that have no mouth, my voice, the freedom of those who break down in the prison holes of despair.”

  And on the way I would say to myself:

  “And above all, my body as well as my soul beware of assuming the sterile attitude of a spectator, for life is not a spectacle, a sea of miseries is not a proscenium, a man screaming is not a dancing bear. . .”

  And behold here I am come home!

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  Partir. Mon cœur bruissait de générosités emphatiques. Partir… j’arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J’ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».

  Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : « Embrassez-moi sans crainte… Et si je ne sais que parler, c’est pour vous que je parlerai ».

  Et je lui dirais encore :

  « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ».

  Et venant je me dirais à moi-même :

  « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… ».

  Et voici que je suis venu !

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  Once again this life hobbling before me, what am I saying this life, this death, this death without meaning or piety, this death that so pathetically falls short of greatness, the dazzling pettiness of this death, this death hobbling from pettiness to pettiness; these shovelfuls of petty greeds over the conquistador; these shovelfuls of petty flunkies over the great savage; these shovelfuls of petty souls over the three-souled Carib, &

  and all these deaths futile

  absurdities under the splashing of my open conscience

  tragic futilities lit up by this single noctiluca

  and I alone, sudden stage of these small hours

  where the apocalypse of monsters cavorts

  then, capsized, hushes

  warm election of cinders, of ruins and collapses

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  De nouveau cette vie clopinante devant moi, non pas cette vie, cette mort, cette mort sans sens ni piété, cette mort où la grandeur piteusement échoue, l’éclatante petitesse de cette mort, cette mort qui clopine de petitesses en petitesses ; ces pelletées de petites avidités sur le conquistador ; ces pelletées de petits larbins sur le grand sauvage, ces pelletées de petites âmes sur le Caraïbe aux trois âmes,

  et toutes ces morts futiles

  absurdités sous l’éclaboussement de ma conscience ouverte

  tragiques futilités éclairées de cette seule noctiluque

  et moi seul, brusque scène de ce petit matin

  où fait le beau l’apocalypse des monstres

  puis, chavirée, se tait

  chaude élection de cendres, de ruines et d’affaissements

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  —One more thing! only one, but please make it only one; I have no right to measure life by my sooty finger span; to reduce myself to this little ellipsoidal nothing& trembling four fingers above the line, I a man to so overturn creation, that I include myself between latitude and longitude!

  32

  – Encore une objection ! une seule, mais de grâce une seule : je n’ai pas le droit de calculer la vie à mon empan fuligineux ; de me réduire à ce petit rien ellipsoïdal qui tremble à quatre doigts au-dessus de la ligne, moi homme d’ainsi bouleverser la création, que je me comprenne entre latitude et longitude !

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  At the end of the small hours,

  the male thirst and the desire stubborn,

  here I am, severed from the cool oases of brotherhood

  this so modest nothing bristles with hard splinters

  this too sure horizon shudders like a jailer.

  33

  Au bout du petit matin,

  la mâle soif et l’entêté désir,

  me voici divisé des oasis fraîches de la fraternité

  ce rien pudique frise d’échardes dures

  cet horizon trop sûr tressaille comme un geôlier.

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  Your last triumph, tenacious crow of Treason.

  What is mine, these few thousand deathbearers who mill in the calabash of an island and mine too the archipelago arched with an anguished desire to negate itself, as if from maternal anxiety to protect this impossibly delicate tenuity separating one America from the other; and these loins which secrete for Europe the hearty liquor of a Gulf Stream, and one of the two slopes of incandescence between which the Equator tightropewalks toward Africa. And my non-closure island, its brave audacity standing at the stern of this Polynesia, before it, Guadeloupe split in two down its dorsal line and equal in poverty to us, Haiti where negritude rose for the first time and stated that it believed in its humanity and the funny little tail of Florida where the strangulation of a nigger is being completed, and Africa gigantically caterpillaring up to the Hispanic foot of Europe, its nakedness where Death scythes widely. &

  34

  Ton dernier triomphe, corbeau tenace de la Trahison.

  Ce qui est à moi, ces quelques milliers de mortiférés qui tournent en rond dans la calebasse d’une île et ce qui est à moi aussi l’archipel arqué comme le désir inquiet de se nier, on dirait une anxiété maternelle pour protéger la ténuité plus délicate qui sépare l’une de l’autre Amérique ; et ses flancs qui sécrètent pour l’Europe la bonne liqueur d’un Gulf Stream, et l’un des deux versants d’incandescence entre quoi l’Equateur funambule vers l’Afrique. Et mon île non-clôture, sa claire audace debout à l’arrière de cette polynésie, devant elle, la Guadeloupe fendue en deux de sa raie dorsale et de même misère que nous, Haïti où la négritude se mit debout pour la première fois et dit qu’elle croyait à son humanité et la comique petite queue de la Floride où d’un nègre s’achève la strangulation, et l’Afrique gigantesquement chenillant jusqu’au pied hispanique de l’Europe, sa nudité où la Mort fauche à larges andains.

  35

  And I say to myself Bordeaux and Nantes and Liverpool

  and New York and San Francisco&

  not an inch of this world devoid of my fingerprint and my calcaneus on the spines of skyscrapers and my filth in the glitter of gems!

  Who can boast of bein
g better off than I?

  Virginia. Tennessee. Georgia. Alabama.

  Monstrous putrefactions of revolts stymied,

  marshes of putrid blood

  trumpets absurdly muted

  Land red, sanguineous, consanguineous land

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  Et je me dis Bordeaux et Nantes et Liverpool

  et New-York et San-Francisco

  pas un bout de ce monde qui ne porte mon empreinte digitale et mon calcanéum sur le dos des gratte-ciel et ma crasse dans le scintillement des gemmes !

  Qui peut se vanter d’avoir mieux que moi ?

  Virginie. Tennessee. Géorgie. Alabama.

  Putréfactions monstrueuses de révoltes inopérantes,

  marais de sang putrides

  trompettes absurdement bouchées

  Terres rouges terres sanguines terres consanguines

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  What is also mine: a little cell in the Jura,&

  a little cell, the snow lines it with white bars

  the snow is a white jailer mounting guard before a prison

  What is mine

  a lone man imprisoned in whiteness

  a lone man defying the white screams of white death

  (TOUSSAINT, TOUSSAINT LOUVERTURE)

  a man who mesmerizes the white sparrow hawk of white death

  a man alone in the sterile sea of white sand

  an old coon standing up to the waters of the sky

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  Ce qui est à moi aussi : une petite cellule dans le Jura,

  une petite cellule, la neige la double de barreaux blancs

  la neige est un geôlier blanc qui monte la garde devant une prison

  Ce qui est à moi

  c’est un homme seul emprisonné de blanc

  c’est un homme seul qui défie les cris blancs de la mort blanche

  (TOUSSAINT, TOUSSAINT LOUVERTURE)

  c’est un homme seul qui fascine l’épervier blanc de la mort blanche

  c’est un homme seul dans la mer inféconde de sable blanc

  c’est un moricaud vieux dressé contre les eaux du ciel

  Death traces a shining circle above this man

  death stars softly above his head

  death breathes in the ripened cane of his arms

  death gallops in the prison like a white horse

  death gleams in the dark like the eyes of a cat

  death hiccups like water under the Keys&

  death is a struck bird

  death wanes

  death vacillates

  death is a shy patyura&

  death expires in a white pool of silence.

  La mort décrit un cercle brillant au-dessus de cet homme

  la mort étoile doucement au-dessus de sa tête

  la mort souffle dans la canne mûre de ses bras

  la mort galope dans la prison comme un cheval blanc

  la mort luit dans l’ombre comme des yeux de chat

  la mort hoquète comme l’eau sous les Cayes

  la mort est un oiseau blessé

  la mort décroît

  la mort vacille

  la mort est un patyura ombrageux

  la mort expire dans une blanche mare de silence.

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  Swellings of night in the four corners of these small hours

  convulsions of congealed death

  tenacious fate

  screams erect from mute earth

  the splendor of this blood will it not burst forth?

  Gonflements de nuit aux quatre coins de ce petit matin

  soubresauts de mort figée

  destin tenace

  cris debout de terre muette

  la splendeur de ce sang n’éclatera-t-elle point ?

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  And now a last raspberry:

  to the sun (Not strong enough to inebriate my very tough head)

  to the mealy night with its golden hatchings of erratic fireflies

  to the chevelure trembling at the very top of the cliff,

  where the wind leaps in bursts of salty cavalries

  clearly I read in my pulse that for me exoticism is no provender.

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  Et maintenant un dernier zut :

  au soleil (Il ne suffit pas à saouler ma tête trop forte)

  à la nuit farineuse avec les pondaisons d’or des lucioles incertaines

  à la chevelure qui tremble tout au haut de la falaise,

  le vent y saute en inconstantes cavaleries salées

  je lis bien à mon pouls que l’exotisme n’est pas provende pour moi.

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  Leaving Europe utterly twisted with screams

  silent currents of despair

  leaving timid Europe which collects and proudly overrates itself

  I summon this beautiful egotism that ventures forth

  and my ploughing reminds me of an implacable cutwater.

  39

  Au sortir de l’Europe toute révulsée de cris

  les courants silencieux de la désespérance

  au sortir de l’Europe peureuse qui se reprend et fière se surestime

  je veux cet égoïsme beau et qui s’aventure

  et mon labour me remémore d’une implacable étrave.

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  So much blood in my memory! In my memory are lagoons. They are covered with death’s-heads. They are not covered with water lilies.

  In my memory are lagoons. No women’s loin-cloths spread out on their shores.

  My memory is encircled with blood. My memory has a belt of corpses!

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  Que de sang dans ma mémoire ! Dans ma mémoire sont des lagunes. Elles sont couvertes de têtes de morts. Elles ne sont pas couvertes de nénuphars.

  Dans ma mémoire sont des lagunes. Sur leurs rives ne sont pas étendus des pagnes de femmes.

  Ma mémoire est entourée de sang. Ma mémoire a sa ceinture de cadavres !

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  and machine gun fire of rum barrels brilliantly sprinkling

  our ignominious revolts, amorous glances swooning

  from having swigged too much ferocious freedom

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  et mitraille de barils de rhum génialement arrosant

  nos révoltes ignobles, pâmoison d’yeux doux

  d’avoir lampé la liberté féroce

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  (niggers-are-all-alike, I-tell-you

  vices-all-the-vices, believe-you-me

  nigger-smell, that’s-what-makes-cane-grow

  remember-the-old-saying:

  beat-a-nigger, and you feed him)

  42

  (les nègres-sont-tous-les-mêmes, je-vous-le-dis

  les vices-tous-les-vices, c’est-moi-qui-vous-le-dis

  l’odeur-du-nègre, ça-fait-pousser-la-canne

  rappelez-vous-le-vieux-dicton :

  battre-un-nègre, c’est le nourrir)

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  around rocking chairs contemplating the voluptousness of quirts. . .

  43

  autour des rocking-chairs méditant la volupté des rigoises…

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  I circle about, an unappeased filly

  Or quite simply as they love to see us!

  Cheerfully obscene, sweet on jazz to cover their

  extreme boredom.

  I can boogie-woogie, do the Lindy-hop and tap dance.

  For a special treat the muting of our

  groans muffled with wah-wah. Wait. . .

  Everything is as it should be. My good angel grazes

  the neon. I swallow drumsticks. My dignity

  wallows in puke. . .

  44

  Je tourne, inapaisée pouliche

  Ou bien tout simplement comme on nous aime !

  Obscènes gaiement, très doudous de jazz sur leur

  excès d’ennui.

  Je sais le tracking, le Lindy-hop et les claquettes.

  Pour les bonnes bouches la sourdine de nos

  plaintes enrobées de oua-oua. Attendez…

  Tout est dans l�
��ordre. Mon bon ange broute

  du néon. J’avale des baguettes. Ma dignité

  se vautre dans les dégobillements…

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  Sun, Angel Sun, curly Angel of the Sun.

  For a leap beyond the sweet and greenish sculling of the waters of abjection!

  But I approached the wrong sorcerer. On this exorcised earth, cast adrift from its precious malignant purpose, this voice that cries, little by little hoarse, vainly, vainly hoarse, and there remain only the accumulated droppings of our lies—and they do not respond.

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  Soleil, Ange Soleil, Ange frisé du Soleil.

  Pour un bond par delà la nage verdâtre et douce des eaux de l’abjection !

  Mais je me suis adressé au mauvais sorcier. Sur cette terre exorcisée, larguée à la dérive de sa précieuse intention maléfique, cette voix qui crie, lentement enrouée, vainement, vainement enrouée, et il n’y a que les fientes accumulées de nos mensonges – et qui ne répondent pas.

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  What madness to dream up a marvelous entrechat above the baseness!

  By Gad the Whites are great warriors

  hosannah to the master and to the nigger-gelder!

  Victory! Victory I tell you: the conquered are content!

  Joyous stenches and songs of mud!

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  Quelle folie le merveilleux entrechat par moi rêvé au-dessus de la bassesse !

  Parbleu les Blancs sont de grands guerriers

  hosannah pour le maître et pour le châtre-nègre !

  Victoire ! Victoire vous dis-je : les vaincus sont contents !

  Joyeuses puanteurs et chants de boue !

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  By a sudden and beneficent inner revolution I now honor my repugnant ugliness.

  47

  Par une inattendue et bienfaisante révolution intérieure j’honore maintenant mes laideurs repoussantes.

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  On Midsummer Day, as soon as the first shadows fall across the village of Gros-Morne, hundreds of dealers gather to exchange their horses on rue “DE PROFUNDIS” a name at least honest enough to announce an onrush from the shoals of Death. And truly it is from Death, from its thousand petty local forms (cravings unsatisfied by Para grass and tipsy bondage to the distilleries) that the astonishing cavalry of impetuous nags surges unenclosed toward the great-life. What galloping! what neighing! what sincere urinating! what prodigious droppings! “a fine horse difficult to mount!”—“A proud mare sensitive to the spur!”—“A fearless foal superbly pasterned!”

 

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