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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 222

by Gustave Flaubert


  Les plus enthousiastes s’étaient placés, en bas, contre la piste, défendue par deux lignes de bâtons supportant des cordes ; dans l’ovale immense que décrivait cette allée, des marchands de coco agitaient leur crécelle, d’autres vendaient le programme des courses, d’autres criaient des cigares, un vaste bourdonnement s’élevait ; les gardes municipaux passaient et repassaient ; une cloche, suspendue à un poteau couvert de chiffres, tinta. Cinq chevaux parurent, et on rentra dans les tribunes.

  Cependant, de gros nuages effleuraient de leurs volutes la cime des ormes, en face. Rosanette avait peur de la pluie.

  — “J’ai des riflards”, dit Frédéric, “et tout ce qu’il faut pour se distraire”, ajouta-t-il en soulevant le coffre, où il y avait des provisions de bouche dans un panier.

  — “Bravo ! nous nous comprenons !”

  — “Et on se comprendra encore mieux, n’est-ce pas ?”

  — “Cela se pourrait !” fit-elle en rougissant.

  Les jockeys, en casaque de soie, tâchaient d’aligner leurs chevaux et les retenaient à deux mains. Quelqu’un abaissa un drapeau rouge. Alors, tous les cinq, se penchant sur les crinières, partirent. Ils restèrent d’abord serrés en une seule masse, bientôt elle s’allongea, se coupa ; celui qui portait la casaque jaune, au milieu du premier tour, faillit tomber longtemps il y eut de l’incertitude entre Filly et Tibi puis Tom Pouce parut en tête ; mais Culbstick, en arrière depuis le départ, les rejoignit et arriva premier, battant Sir Charles de deux longueurs ; ce fut une surprise ; on criait ; les baraques de planches vibraient sous les trépignements.

  — “Nous nous amusons !” dit la Maréchale. “Je t’aime, mon chéri !”

  Frédéric ne douta plus de son bonheur ; ce dernier mot de Rosanette le confirmait.

  A cent pas de lui, dans un cabriolet milord, une dame parut. Elle se penchait en dehors de la portière, puis se Frédéric ne pouvait distinguer sa figure. Un soupçon le renfonçait vivement ; cela recommença plusieurs fois, saisit, il lui sembla que c’était Mme Arnoux. Impossible, cependant ! Pourquoi serait-elle venue ?

  Il descendit de voiture, sous prétexte de flâner au pesage.

  — “Vous n’êtes guère galant !” dit Rosanette.

  Il n’écouta rien et s’avança. Le milord, tournant bride, se mit au trot.

  Frédéric, au même moment ; fut happé par Cisy.

  — “Bonjour, cher ! comment allez-vous ? Hussonnet est là-bas ! Ecoutez donc ?”

  Frédéric tâchait de se dégager pour rejoindre le milord. La Maréchale lui faisait signe de retourner près d’elle. Cisy l’aperçut, et voulait obstinément lui dire bonjour.

  Depuis que le deuil de sa grand-mère était fini, il réalisait son idéal, parvenait à avoir du cachet. Gilet écossais, habit court, larges bouffettes sur l’escarpin et carte d’entrée dans la ganse du chapeau, rien ne manquait effectivement à ce qu’il appelait lui-même son “chic”, un chic anglomane et mousquetaire. Il commença par se plaindre du Champ de Mars, turf exécrable, parla ensuite des courses de Chantilly et des farces qu’on y faisait, jura qu’il pouvait boire douze verres de vin de Champagne pendant les douze coups de minuit, proposa à la Maréchale de parier, caressait doucement ses deux bichons ; et de l’autre coude s’appuyant sur la portière, il continuait à débiter des sottises, le pommeau de son stick dans la bouche, les jambes écartées, les reins tendus. Frédéric, à côté de lui, fumait, tout en cherchant à découvrir ce que le milord était devenu.

  La cloche ayant tinté, Cisy s’en alla, au grand plaisir de Rosanette, qu’il ennuyait beaucoup, disait-elle.

  La seconde épreuve n’eut rien de particulier, la troisième non plus, sauf un homme qu’on emporta sur un brancard. La quatrième, où huit chevaux disputèrent le prix de la ville, fut plus intéressante.

  Les spectateurs des tribunes avaient grimpé sur les bancs. Les autres, debout dans les voitures, suivaient avec des lorgnettes à la main l’évolution des jockeys ; on les voyait filer comme des taches rouges, jaunes, blanches et bleues sur toute la longueur de la foule, qui bordait le tour de l’Hippodrome. De loin, leur vitesse n’avait pas l’air excessive ; à l’autre bout du Champ de Mars, ils semblaient même se ralentir, et ne plus avancer que par une sorte de glissement, où les ventres des chevaux touchaient la terre sans que leurs jambes étendues pliassent. Mais, revenant bien vite, ils grandissaient ; leur passage coupait le vent, le sol tremblait, les cailloux volaient ; l’air, s’engouffrant dans les casaques des jockeys, les faisait palpiter comme des voiles ; à grands coups de cravache, ils fouaillaient leurs bêtes pour atteindre le poteau, c’était le but. On enlevait les chiffres. un autre était hissé ; et, au milieu des applaudissements, le cheval victorieux se traînait jusqu’au pesage, tout couvert de sueur, les genoux raidis, l’encolure basse, tandis que son cavalier, comme agonisant sur sa selle, se tenait les côtes.

  Une contestation retarda le dernier départ. La foule qui s’ennuyait se répandit. Des groupes d’hommes causaient au bas des tribunes. Les propos étaient libres ; des femmes du monde partirent, scandalisées par le voisinage des lorettes.

  Il y avait aussi des illustrations de bals publics, des comédiennes du boulevard ; — et ce n’était pas les plus belles qui recevaient le plus d’hommages. La vieille Georgine Aubert, celle qu’un vaudevilliste appelait le Louis XI de la prostitution, horriblement maquillée et poussant de temps à autre une espèce de rire pareil à un grognement, restait tout étendue dans sa longue calèche, sous une palatine de martre comme en plein hiver. Mme de Remoussot, mise à la mode par son procès, trônait sur le siège d’un break en compagnie d’Américains ; et Thérèse Bachelu, avec son air de vierge gothique, emplissait de ses douze falbalas l’intérieur d’un escargot qui avait, à la place du tablier, une jardinière pleine de roses. La Maréchale fut jalouse de ces gloires ; pour qu’on la remarquât, elle se mit à faire de grands gestes et à parler très haut.

  Des gentlemen la reconnurent, lui envoyèrent des saluts. Elle y répondait en disant leurs noms à Frédéric. C’étaient tous comtes, vicomtes, ducs et marquis ; et il se rengorgeait, car tous les yeux exprimaient un certain respect pour sa bonne fortune.

  Cisy n’avait pas l’air moins heureux dans le cercle d’hommes mûrs qui l’entourait. Ils souriaient du haut de leurs cravates, comme se moquant de lui ; enfin il tapa dans la main du plus vieux et s’avança vers la Maréchale.

  Elle mangeait avec une gloutonnerie affectée une tranche de foie gras ; Frédéric, par obéissance, l’imitait, en tenant une bouteille de vin sur ses genoux.

  Le milord reparut, c’était Mme Arnoux. Elle pâlit extraordinairement.

  — “Donne-moi du champagne !” dit Rosanette.

  Et, levant le plus haut possible son verre rempli, elle s’écria :

  — “Ohé là-bas ! les femmes honnêtes, l’épouse de mon protecteur, ohé !”

  Des rires éclatèrent autour d’elle, le milord disparut.

  Frédéric la tirait par sa robe, il allait s’emporter. Mais Cisy était là, dans la même attitude que tout à l’heure ; et, avec un surcroît d’aplomb, il invita Rosanette à dîner pour le soir même.

  — “Impossible !” répondit-elle. “Nous allons ensemble au café Anglais.”

  Frédéric, comme s’il n’eût rien entendu, demeura muet ; et Cisy quitta la Maréchale d’un air désappointé.

  Tandis qu’il lui parlait, debout contre la portière de droite, Hussonnet était survenu du côté gauche, et, relevant ce mot de café Anglais :

  — “C’est un joli établissement ! si l’on y cassait une croûte, hein ?”

  — “Comme vous voudrez”, dit Frédéric, qui, affaissé dans le coin de la berline, regardait à l’horizon le milord disparaître, sentant qu’une chose irréparable venait de se faire et qu’il avait perdu son grand amour. Et l’autre était là, près de lui, l’amour joyeux et facile ! Mais, lassé, plein de désirs contradictoires et ne sachant même plus ce qu’il voulait, il éprouvait une tristesse démesurée, une envie de m
ourir.

  Un grand bruit de pas et de voix lui fit relever la tête les gamins, enjambant les cordes de la piste, venaient regarder les tribunes ; on s’en allait. Quelques gouttes de pluie tombèrent. L’embarras des voitures augmenta. Hussonnet était perdu.

  — “Eh bien, tant mieux !” dit Frédéric.

  — “On préfère être seul ?” reprit la Maréchale, en posant la main sur la sienne.

  Alors passa devant eux, avec des miroitements de cuivre et d’acier, un splendide landau attelé de quatre chevaux, conduits à la Daumont par deux jockeys en veste de velours, à crépines d’or. Mme Dambreuse était près de son mari, Martinon sur l’autre banquette en face tous les trois avaient des figures étonnées.

  — “Ils m’ont reconnu !” se dit Frédéric.

  Rosanette voulut qu’on arrêtât, pour mieux voir le défilé. Mme Arnoux pouvait reparaître. Il cria au postillon :

  — “Va donc ! va donc ! en avant !”

  Et la berline se lança vers les Champs-Elysées au milieu des autres voitures, calèches, briskas, wursts, tandems, tilburys, dog-carts, tapissières à rideaux de cuir où chantaient des ouvriers en goguette, demi-fortune que dirigeaient avec prudence des pères de famille eux-mêmes. Dans des victorias bourrées de monde, quelque garçon, assis sur les pieds des autres, laissait pendre en dehors ses deux jambes. De grands coupés à siège de drap promenaient des douairières qui sommeillaient ; ou bien un stepper magnifique passait, emportant une chaise, simple et coquette comme l’habit noir d’un dandy. L’averse cependant redoublait. On tirait les parapluies, les parasols, les mackintosh ; on se criait de loin : “Bonjour ! — Ça va bien ? — Oui ! — Non ! — À tantôt !” et les figures se succédaient avec une vitesse d’ombres chinoises. Frédéric et Rosanette ne se parlaient pas, éprouvant une sorte d’hébétude à voir auprès d’eux continuellement, toutes ces roues tourner.

  Par moments, les files de voitures, trop pressées, s’arrêtaient toutes à la fois sur plusieurs lignes. Alors, on restait les uns près des autres, et l’on s’examinait. Du bord des panneaux armoriés, des regards indifférents tombaient sur la foule ; des yeux pleins d’envie brillaient au fond des fiacres ; des sourires de dénigrement répondaient aux ports de tête orgueilleux ; des bouches grandes ouvertes exprimaient des admirations imbéciles ; et, çà et là, quelque flâneur, au milieu de la voie, se rejetait en arrière d’un bond pour éviter un cavalier qui galopait entre les voitures et parvenait à en sortir. Puis tout se remettait en mouvement ; les cochers lâchaient les rênes, abaissaient leurs longs fouets ; les chevaux, animés, secouant leur gourmette, jetaient de l’écume autour d’eux ; et les croupes et les harnais humides fumaient, dans la vapeur d’eau que le soleil couchant traversait. Passant sous l’Arc de triomphe, il allongeait à hauteur d’homme une lumière roussâtre, qui faisait étinceler les moyeux des roues, les poignées des portières, le bout des timons, les anneaux des sellettes ; et, sur les deux côtés de la grande avenue, — pareille à un fleuve où ondulaient des crinières, des vêtements, des têtes humaines — les arbres tout reluisants de pluie se dressaient, comme deux murailles vertes. Le bleu du ciel, au-dessus, reparaissant à de certaines places, avait des douceurs de satin.

  Alors, Frédéric se rappela les jours déjà loin où il enviait l’inexprimable bonheur de se trouver dans une de ces voitures, à côté d’une de ces femmes. Il le possédait, ce bonheur-là, et n’en était pas plus joyeux.

  La pluie avait fini de tomber. Les passants, réfugiés entre les colonnes du Garde-Meubles, s’en allaient. Des promeneurs, dans la rue Royale, remontaient vers le boulevard. Devant l’hôtel des Affaires Etrangères, une file de badauds stationnait sur les marches.

  A la hauteur des Bains-Chinois, comme il y avait des trous dans le pavé, la berline se ralentit. Un homme en paletot noisette marchait au bord du trottoir. Une éclaboussure, jaillissant de dessous les ressorts, s’étala dans son dos. L’homme se retourna, furieux. Frédéric devint pâle ; il avait reconnu Deslauriers.

  A la porte du café Anglais, il renvoya la voiture. Rosanette était montée devant lui, pendant qu’il payait le postillon.

  Il la retrouva dans l’escalier, causant avec un monsieur. Frédéric prit son bras. Mais, au milieu du corridor, un deuxième seigneur l’arrêta.

  — “Va toujours !” dit-elle, “je suis à toi !”

  Et il entra seul dans le cabinet. Par les deux fenêtres ouvertes, on apercevait du monde aux croisées des autres maisons, vis-à-vis. De larges moires frissonnaient sur l’asphalte qui séchait, et un magnolia posé au bord du balcon embaumait l’appartement. Ce parfum et cette fraîcheur détendirent ses nerfs ; il s’affaissa sur le divan rouge, au-dessous de la glace.

  La Maréchale revint ; et, le baisant au front :

  — “On a des chagrins, pauvre mimi ?”

  — “Peut-être !” répliqua-t-il.

  — “Tu n’es pas le seul, va !” ce qui voulait dire : “Oublions chacun les nôtres dans une félicité commune !”

  Puis elle posa un pétale de fleur entre ses lèvres, et la lui tendit à becqueter. Ce mouvement, d’une grâce et presque d’une mansuétude lascive, attendrit Frédéric.

  — “Pourquoi me fais-tu de la peine ?” dit-il, en songeant à Mme Arnoux.

  — “Moi, de la peine ?”

  Et, debout devant lui, elle le regardait, les cils rapprochés et les deux mains sur les épaules.

  Toute sa vertu, toute sa rancune sombra dans une lâcheté sans fond.

  Il reprit :

  — “Puisque tu ne veux pas m’aimer !” en l’attirant sur ses genoux.

  Elle se laissait faire ; il lui entourait la taille à deux bras ; le pétillement de sa robe de soie l’enflammait.

  — “Où sont-ils ?” dit la voix d’Hussonnet dans le corridor.

  La Maréchale se leva brusquement, et alla se mettre à l’autre bout du cabinet, tournant le dos à la porte.

  Elle demanda des huîtres ; et ils s’attablèrent.

  Hussonnet ne fut pas drôle. A force d’écrire quotidiennement sur toutes sortes de sujets, de lire beaucoup de journaux, d’entendre beaucoup de discussions et d’émettre des paradoxes pour éblouir, il avait fini par perdre la notion exacte des choses, s’aveuglant lui-même avec ses faibles pétards. Les embarras d’une vie légère autrefois, mais à présent difficile, l’entretenaient dans une agitation perpétuelle ; et son impuissance, qu’il ne voulait pas s’avouer, le rendait hargneux, sarcastique. A propos d’Ozai, un ballet nouveau, il fit une sortie à fond contre la danse, et, à propos de la danse, contre l’Opéra ; puis, à propos de l’Opéra, contre les Italiens, remplacés, maintenant, par une troupe d’acteurs espagnols, “comme si l’on n’était pas rassasié des Castilles !” Frédéric fut choqué dans son amour romantique de l’Espagne ; et, afin de rompre la conversation, il s’informa du Collège de France, d’où l’on venait d’exclure Edgar Quinet et Mickiewicz. Mais Hussonnet, admirateur de M. De Maistre, se déclara pour l’Autorité et le Spiritualisme. Il doutait, cependant, des faits les mieux prouvés, niait l’histoire, et contestait les choses les plus positives, jusqu’à s’écrier au mot géométrie : “Quelle blague que la géométrie !” Le tout entremêlé d’imitations d’acteurs. Sainville était particulièrement son modèle.

  Ces calembredaines assommaient Frédéric. Dans un mouvement d’impatience, il attrapa, avec sa botte, un des bichons sous la table.

  Tous deux se mirent à aboyer d’une façon odieuse.

  — “Vous devriez les faire reconduire !” dit-il brusquement.

  Rosanette n’avait confiance en personne.

  Alors, il se tourna vers le bohème.

  — “Voyons, Hussonnet, dévouez-vous !”

  — “Oh ! oui, mon petit ! Ce serait bien aimable !”

  Hussonnet s’en alla, sans se faire prier.

  De quelle manière payait-on sa complaisance ? Frédéric n’y pensa pas. Il commençait même à se réjouir du tête-à-tête, lorsqu’un garçon entra.

  — “Madame,
quelqu’un vous demande.”

  — “Comment ! encore ?”

  — “Il faut pourtant que je voie !” dit Rosanette.

  Il en avait soif, besoin. Cette disparition lui semblait une forfaiture, presque une grossièreté. Que voulait-elle donc ? n’était-ce pas assez d’avoir outragé Mme Arnoux ? Tant pis pour celle-là, du reste ! Maintenant, il haïssait toutes les femmes ; et des pleurs l’étouffaient, car son amour était méconnu et sa concupiscence trompée.

  La Maréchale rentra, et, lui présentant Cisy :

  — “J’ai invité monsieur. J’ai bien fait, n’est-ce pas ?”

  — “Comment donc ! certainement !” Frédéric, avec un sourire de supplicié, fit signe au gentilhomme de s’asseoir.

  La Maréchale se mit à parcourir la carte, en s’arrêtant aux noms bizarres.

  — “Si nous mangions, je suppose, un turban de lapins à la Richelieu et un pudding à la d’Orléans ?”

  — “Oh ! pas d’Orléans !” s’écria Cisy, lequel était légitimiste et crut faire un mot.

  — " Aimez-vous mieux un turbot à la Chambord reprit-elle.

  Cette politesse choqua Frédéric.

  La Maréchale se décida pour un simple tournedos, des écrevisses, des truffes, une salade d’ananas, des sorbets à la vanille.

  — “Nous verrons ensuite. Allez toujours. Ah ! j’oubliais ! Apportez-moi un saucisson ! pas à l’ail !”

  Et elle appelait le garçon “jeune homme”, frappait son verre avec son couteau, jetait au plafond la mie de son pain. Elle voulut boire tout de suite du vin de Bourgogne. — “On n’en prend pas dès le commencement”, dit Frédéric.

  Cela se faisait quelquefois, suivant le Vicomte.

  — “Eh non ! Jamais !”

  — “Si fait, je vous assure !”

  — “Ah ! tu vois !”

 

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