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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 497

by Gustave Flaubert


  Quand nous entrions dans les ateliers, on levait la tête pour voir les étrangers, quelques-uns la détournaient avec mépris vers M. Alexandre, les autres continuaient silencieusement ; on n’entendait que le bruit de la meule qui tournait et celui de l’argile clapotée dans l’eau. Est-ce que cela n’est pas triste que de voir ce travail morne et sérieux, cette machine composée d’hommes aller sans bruit, tant d’intelligences travailler sous le même niveau ? Il y a de beaux enfants du Midi, aux jeux noirs, au sourcil arqué, au teint cuivré et qui se courbent et qui pétrissent la terre glaise. Autant valaient des coups de lance et même la famine dans les camps ; mais de l’air au moins, du soleil, de l’action et des coups d’épée en rase campagne, quelque chose qui anoblisse et qui grandisse ! Je sais bien qu’il y a quelque chose d’étroit à tout considérer ainsi sous un petit point de vue sentimental et étriqué, que c’est fausser l’histoire et nier le mouvement que de lapider le présent par le passé, les modernes par les anciens ; j’en demande pardon et je trouve cela assez bête, mais que voulez-vous ? C’est l’image d’un garçon de 14 ans environ, dont les cheveux ras, la tête osseuse et le regard singulièrement triste et élevé, mis en parallèle avec le bambin puant de vanité, faisant le maître et les tutoyant tous ; pauvre enfant qui est peut-être né de la plus pure argile, poète destiné à contenir l’ambroisie des suaves pensées, vase d’élection dont on souille la forme et qu’on fait commun, usuel, utile, propre à faire boire les pourceaux. Rien n’y manque pour l’abrutissement, pas même une école. Vous croyez que le soir, quand le bras est fatigué, l’oreille assourdie, ils peuvent s’étendre sur l’herbe, regarder la lune, courir les champs par bandes joyeuses pour manger le raisin mûr, aimer sous les arbres ? Fi donc ! et la morale ? Les mains lavées, ils montent un étage, du mortier matériel ils passent au gâchis spirituel ; on leur montre à lire, à écrire ; on leur enseigne l’histoire, la géographie, les quatre règles ; aux plus avancés on lit le Journal des Connaissances utiles ; dans les chaudes soirées d’été ils écoutent (Ie maître à la lueur des quinquets qui fument, ils tournent le dos au ciel bleu resplendissant d’étoiles pour regarder le tableau rayé des chiffres, pour écouter la théorie des quatre règles, au lieu de chanter les chansons que leurs pères, dans leur jeunesse, ont chantées à leurs mères, le soir, assis sur le banc devant leur maison.

  J’ai hâte d’en finir avec Bordeaux et j’aime mieux le Médoc où je me suis promené dans une bonne vieille voiture à la Louis XIV, comme les présidents devaient en avoir il y a deux cents ans, conduits par le silencieux Cadiche et par deux gros chevaux bretons, au milieu du sable, entre les vignes dont chaque grappe vaut de l’or, religieux pèlerinage où nous avons fait de nombreuses stations. Hélas ! le vin alourdit dans ces chaudes contrées, il n’enivre pas, mais vous enfle et bouffit, vous fait gonfler la veine, et vous endort ; si bien qu’ayant peu bu j’étais horriblement fatigué et que je fis, dès lors, un serment d’ivrogne que je n’ai pas encore violé, car il y a de cela trois jours. J’approuve fort néanmoins la manière dont nous avons dîné à Léoville, qui a consisté à se repaître d’excellent vin, en l’absence des propriétaires ; délicieuse façon de dîner chez les gens et que tous ceux qui vous invitent chez eux devraient avoir. Je me rappellerai donc longtemps M. Bartou, que je n’ai pas vu, et ses excellents procédés.

  De Bordeaux à Bayonne vous passez dans un pays qui est dit les Landes, quoiqu’il soit, sans contredit, bien supérieur au Poitou et à la Guyenne. Vous allez au milieu de pins clairsemés ; çà et là une maison, des attelages de bœufs qui traînent un petit chariot dans lequel est assise une femme couverte d’un large chapeau de paille. A Dax, le bois s’épaissit, et jusqu’à Bayonne la route est charmante. On retrouve plus de fraîcheur et d’herbe ; les petites collines boisées qui se succèdent les unes aux autres annoncent enfin qu’on va voir les montagnes et on les voit enfin se déployer dans le ciel à grandes masses blanches, qui tout à coup saillissent à l’horizon. Je ne sais quel espoir vous prend alors, l’ennui des plaines blanches du Midi vous quitte, il vous semble que le vent de la montagne va souffler jusqu’à vous, et quand vous entrez dans Bayonne, l’enchantement commence.

  Le soleil se couchait quand nous entrâmes dans le quartier des Juifs, hautes maisons, rues serrées, plus d’alignements au moins ! pour être surpris et plus charmé encore quand vous passez î’Adour. Voilà des eaux azurées, et la chute du crépuscule leur donnait une teinte sombre, et néanmoins les barques, les arbres du rivage s’y miraient en tremblant. La voiture roulait au pas sur le pont de bateaux, et une jeune Espagnole, la cruche de grès passée au bras comme les statues antiques, s’avançait vers nous. C’était là un de ces tendres spectacles qui font sourire d’aise et qu’on hume par tous les pores. Jusqu’à présent j’adore Bayonne et voudrais y vivre ; à l’heure qu’il est je suis assis sur ma malle, à écrire ; la fenêtre est ouverte et j’entends chanter dans la cour de l’hôtel.

  L’Adour est un beau fleuve qu’il faut voir comme je l’ai vu, quand le soleil couchant assombrit ses flots azurés, que son courant, calme le soir, glisse le long des rives couvertes d’herbes. Aux allées marines où je me promenais hier après la pluie, l’air était doux, on entendait à deux lieues de là le bruit sourd de la mer sur les roches ; à gauche il y a une prairie verte où paissaient les bœufs.

  On vous parle beaucoup de Biarritz à Bayonne. Les voitures qui vous y conduisent sont remplies de gens du pays. Allègre et gaillarde population descendue de la montagne, leur patois est vif et accentué, compris d’eux seuls, et servant de langue commune aux deux frontières espagnole et française. On y va pour s’y baigner, pour y danser. Bravets est un nom qui fait sourire ici chaque habitant, on m’en avait conté mille choses charmantes que je me promettais de voir et que je n’ai pas vues.

  Ce joli pays m’a été gâté, non par son aspect physique qui est des plus beaux, mais par son costume, si je puis dire, et gâté par un événement où j’ai trempé ; le mot n’est pas métaphorique.

  Nous étions descendus sur la grève à peu près déserte pour lors ; l’heure des bains et des baigneuses surtout était passée, première contrariété pour moi qui comptais voir beaucoup de naïades. Une vieille petite femme, dont les cheveux blancs encadraient un visage ridé, recueilli sous une capote de toile cirée, s’avançait à la mer pour y ramollir sa vieille peau ; une vaste blouse jaune qui l’enveloppait et qui flottait sur ses membres la faisait ressembler à un caniche qui sortirait d’un bol de café au lait. C’est là la seule baigneuse que j’aie vue à Biarritz, quelle chance !

  Comme je marchais le long de l’écume des flots, j’ai vu tout à coup sortir de l’eau un baigneur qui appelait du secours pour deux hommes qui se noyaient au large. Je ne sais où étaient les garde-côtes ; il y avait au loin quelques amateurs qui restaient fort impassibles, on ne se dérangeait guère. A l’instant j’entendis des cris aigus, et une grande femme vêtue de noir, qu’à sa douleur expansive je crus être la mère de ceux qui se noyaient, accourait vers moi avec de grandes lamentations. Quand elle vit que j’ôtais vivement mon habit, elle augmenta ses éclats, me déboutonna mes bottines, m’exhortantà sauver ces malheureux, me comblant de bénédictions et d’encouragements. Je me mis à l’eau assez vivement, mais avec autant de sang-froid que j’en ai quand je nage tous les jours, et si bien que, continuant à nager toujours devant moi dans la direction que l’on m’avait indiquée, j’avais fini tout à coup par oublier que je faisais un acte de dévouement ; je n’étais ennuyé seulement que de mon pantalon et de mes bas que j’avais gardés et qui m’embarrassaient dans mes mouvements. A environ cinquante brasses je rencontrai un homme évanoui que deux autres tramaient à terre avec beaucoup de peine. Je me disposais à retourner avec eux et à aider ces braves gens.

  — II en reste encore un second, me dit un d’eux.

  — Allons le chercher, lui dis-je.

  Et nous continuâmes à nager côte à côte assez vigoureusement, d’abord droit devant nous, puis parallèlement au riv
age ; mais ne plongeant aucun des deux, que pouvions-nous faire ? Un orage s’annonçait par des éclairs, et les vagues (qu’il ne faut pas dire fortes, car je mentirais) nous empêchaient de voir tout ce qui pouvait saillir sur les flots autour de nous.

  — C’est fini, me dit un compagnon, il est noyé !

  Nous fîmes alors volte-face, et regagnâmes le rivage. Le trajet me parut plus long que pour aller, et les dernières vagues pleines de mousse nous poussaient vivement sur le sable. Je croyais l’autre homme sauvé, mais tous les soins furent inutiles, il mourut au bout de quelques minutes. Pendant qu’on entourait le noyé, je m’étais réfugié dans une cabane, privé de ma chemise et de mon habit, grelottant et tout trempé d’eau salée. Je finis par les retrouver au bout d’un quart d’heure, ils avaient été déposés dans une baraque où se trouvaient plusieurs pauvres femmes du pays, se lamentant et poussant des cris. Elles me croyaient un de leurs compagnons et leur douleur s’en augmentant, peut-être un peu par politesse, elles répétaient toutes : « ah mon Dieu ! mon Dieu ! la pauvre mère qui les a nourris !” et c’étaient des exclamations et des battements de mains nouveaux. La grande dame anglaise qui m’avait pris mes hardes m’étourdissait de son caquet et voulait que je fisse une plainte contre les gardecôtes qui ne s’étaient pas trouvés à leur poste ; ce qui me dégoûta assez de sa douleur. On me prêta un pantalon de paysan que je gardai toute la journée, où je m’exerçai à aller nu-pieds. Quand je sortis de la cahute on m’entoura pendant cinq minutes ; je fus oublié au bout de dix, comme je le méritais.

  Le soir, quand la pluie fut passée, nous allâmes tous au phare, que je ne pus visiter, ayant oublié mon passeport, ce qui me contraria médiocrement, car je n’avais guère envie d’y monter. Le reste de la société s’en retourna à pied directement à Bayonne et moi je revins à Biarritz pour reprendre mon pantalon qui devait être sec et que je repassai aussi mouillé que lorsque je l’avais quitté le matin. Ce fut là ce qu’il y eut pour moi de plus tragique dans l’aventure.

  Du phare à Biarritz le terrain descend sensiblement, et après avoir marché sur des rochers escarpés on se trouve sur le rivage. Je marchais le long des flots comme il m’était si souvent arrivé à Trouville, à la même saison et à la même heure ; le soleil aussi se couchait sans doute là-bas sur les flots, mais ici la mer était bleue et douce, le vent était tiède et l’orage s’en allait.

  Je me récitais tout haut des vers, comme cela m’arrive quand je suis tout seul dans la campagne ; la cadence me fait marcher et m’accompagne dans la route comme si je chantais. Je pensais à mille choses, à mes amis, à l’art, à moi-même, au passé et à l’avenir, à tout et à rien, regardant les flots et enfonçant dans le sable.

  J’ai été hier en Espagne, j’ai vu l’Espagne, j’en suis fier et j’en suis heureux, je voudrais y vivre. J’aimerais bien à être muletier (car j’ai vu un muletier), à me coucher sur mes mules et à entendre leurs clochettes dans les gorges des montagnes ; ma chanson moresque fuirait répétée par les échos. A Behobie je voyais l’Espagne sur l’autre rive et mon cœur en battait de plaisir, c’est une bêtise. La Bidassoa nous a conduits jusqu’à Fontarabie, ayant la France à droite, l’Espagne à gauche. L’île des Faisans ne vaut pas la peine d’être nommée, placée comme une petite touffe d’herbes dans un fleuve, entre de hautes montagnes des deux côtés. Nous avons débarqué sur la terre d’Espagne et, après avoir suivi une chaussée entourée de maïs, nous nous trouvâmes devant la porte principale qui tombe dans les fossés. Il en sortait au même instant une grande fille, pieds nus, vêtue de rouge et les tresses sur les épaules ; elle ne détourna pas la tête et continua sa route. Fontarabie est une ville toute en ruines. L’on n’entend aucun bruit dans les rues, les herbes poussent sur les murs calcinés, point de fenêtres aux maisons. La principale rue est droite et raide, entourée de hautes maisons noires garnies toutes de balcons pourris où sont étendus des haillons rouges qui sèchent au soleil ; nous l’avons gravie lentement, regardant de tous côtés et regardés encore plus. C’est l’Espagne telle qu’on l’a revue souvent : à travers un pan de mur gris, derrière un tas de ruines couvert d’herbes, dans les crevasses du terrain bouleversé, un rayon de soleil sort tout à coup et vous inonde de lumière, comme vous voyez passer devant vous et marchant vivement le long des rues désertes quelque admirable jeune fille, éternelle résurrection des beautés de la nature, qui surgit, quoi que les hommes fassent, au milieu des débris et reparaît plus belle der.rière les tombeaux.

  L’église de Fontarabie est sombre et haute, il n’y a plus”ce jour insultant des temples du Midi ; les dorures répandues à profusion ont néanmoins quelque chose de bronzé qui est grave. Point d’ornements à l’extérieur, des grands murs droits comme à Saint-Jean-de-Luz qui ressemble aussi à l’Espagne. Nous y étions entrés le même jour, le matin ; on y disait une messe des morts ; il y avait peu de monde, quelques femmes toutes entourées de voiles et à une grande distance les unes des autres se tenaient au milieu de l’église, agenouillées séparément sur des tapis noirs et la tête baissée.

  En me promenant dans Fontarabie, je m’ouvrais tout entier aux impressions qui survenaient, je m’y excitais et je les savourais avec une sensualité gloutonne ; je me plongeais dans mon imagination de toutes mes forces, je me faisais des images et des illusions et je prenais tout mon plaisir à m’y perdre et à m’y enfoncer plus avant. J’entendis, partant d’une maison dont je rasais le mur, une chanson espagnole sur un rythme lent et triste. C’était sans doute une vieille femme, la voix chevrotait et semblait regretter quelque chose d’évanoui. Je ne voyais rien, la rue était déserte, sur nos têtes le ciel était bleu et radieux, nous nous taisions tous. Que voulait-elle dire, cette chanson espagnole chantée par la vieille voix ? Etait-ce deuil des morts, retour sur les ans de jeunesse, souvenirs du bon temps qui n’est plus, des chants de guerre sur ces ruines ou des chants d’amour que fredonnait la vieille femme inconnue ? Elle se tut, et une voix fraîche partit à côté, entonnant un boléro allègre, chaud de notes perlées, chanson de l’alouette qui secoue le matin ses ailes humides sur la haie d’épines ; mais elle ne dura guère, cette voix se tut vite, et le boléro avait été moins long que la complainte. Et nous continuâmes à marcher dans les pierres des rues. On trouve çà et là des puits comblés au milieu des rues, des créneaux dans chaque pan de mur ; on ne sait où on va ; la ville a l’air d’errer aussi et de penser des choses douloureuses.

  Un pêcheur vêtu de rouge, de haute stature, le profil osseux et découpé, faisait sécher une voile rapiécée sur un tertre de gazon, entre des hardes sales et cent fois recousues. Quand il nous vit, il nous appela et nous fit descendre dans un trou creux maçonné, plein de meurtrières, et d’où les Carlistes se cachaient pour mitrailler les avantpostes christinos. Car les Carlistes ont tenu bon, ils sont tombés un à un, comme le moyen âge aussi est tombé pierre à pierre ; mais il a fallu les arracher, et bien des ongles ont sauté ; chaque maison, chaque porte, chaque poutre est criblée de balles, l’église a reçu des boulets, les obus ennemis ont été jusqu’à Behobie et y ont tué des hommes. Carlos est venu jusqu’aux bords de la Bidassoa, on montre la porte où il est entré la nuit pour visiter les siens et ranimer les courages.

  A côté de la ville est un village moins misérable qu’elle, la Madalena. Il n’y a rien à y voir que des huttes de pêcheurs et sa belle plage qui descend mollement jusqu’à la mer. Devant l’église, il y a une petite fontaine dont les pierres sont disjointes, l’eau tombe goutte à goutte ; une petite fille et une vieille femme rousse attendaient, toutes deux assises sur le bord, que leur cruche fût remplie. L’église est basse, fraîche et sombre ; il y fait presque nuit, nous nous y sommes reposés sur de vieux bancs en chêne, la lampe de l’autel remuait agitée par le vent qui venait de la porte. Je n’oublierai pas le cortège d’enfants qui m’a entouré sur le rivage, alléché par l’espoir des aumônes ; les plus jeunes étaient les plus hardis, les aînés se tenaient au second rang, ordre qu’ils n’ont pas observé quand ma
pluie de sous espagnols est tombée sur eux. Ils étaient tous en guenilles, tous timides et beaux, tous attendant l’argent en silence et ils se sont rués dessus quand il est venu. La marée n’était pas encore assez haute pour nous conduire facilement à Irun, ce qui fait que nous avons remonté lentement et péniblement la rivière.

  J’ai quitté Fontarabie avec tout le regret d’une chose aimée ; je lui garde une reconnaissance, tout le temps que j’y ai été, il m’a semblé errer dans une ville antique.

  J’aime aussi Irun, où nous avons abordé, en remontant la Bidassoa, le soir vers les 5 heures. La première personne que nous y avons vue est une jeune fille qui voulait venir avec nous en France, et la première chose, c’est l’église dont le curé nous a fait les honneurs avec une grâce toute castillane. Elle porte un caractère du xvi” siècle qui sent son Philippe II, dorures sombres à force d’être vieilles, une richesse triste ; les sculptures en bois qui ornent le maître-autel représentant la Passion sont toutes dorées avec une grande profusion, surtout dans les étoffes. Je me rappelle maintenant un morceau de sculpture en bois figurant les limbes et qui se trouve sur le côté gauche : parmi les damnés j’ai remarqué deux têtes tonsurées qui se cachent au spectateur et ne lui montrent que le signe de leur mission oubliée. Evidemment il n’y a eu ici aucune intention personnelle et la leçon est claire, sans être scandaleuse. II m’eût fallu plus de temps pour étudier les deux églises de Fontarabie et d’Irun. Et, d’ailleurs, que résulte-t-il d’une étude si partielle sinon quelques jalons à conjectures ? Je voudrais savoir, par exemple, si Satan est souvent représenté avec des seins de femme, comme je l’ai vu à Fontarabie, ce que je n’ai point remarqué dans les églises du Nord. On fit un baptême, l’orgue joua un air fanfaron et résonnant, on eût plutôt dit une contredanse exécutée par des trompettes.

 

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