Sentimentalement

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Sentimentalement Page 2

by Kristina Howells


  We feel the love.

  Our children "love"

  Growing always;

  And during the day

  That lowers his lazy fire.

  *****

  Le Cheval de Cirque

  Un coup de fouet, de la musique

  Et il fait un tour de piste.

  Un deuxième coup de fouet, la musique change

  Et il fait un demi-tour.

  Beau cheval blanc, tu es vieux déjà

  Et fatigué, tu ne tournes plus

  Aussi rapidement.

  Ah voici Prince Noir qui entre en piste.

  Le son de la musique est suffisant.

  Un simple claquement de langue,

  Et il se dresse sur ses pattes arrière.

  Il valse.

  Hop au trot.

  Eh puis hop au galop.

  Et demi-tour, et debout.

  Tout le long de la journée,

  C’est la répétition.

  Mais qu’il fait bon de se retrouver

  Sur cette piste de sciure fraîche

  Qui sent si bon.

  Mais il fera encore meilleur, ce soir

  Quand vous aurez une botte de foin

  Et des carottes, n’est-ce pas

  Adorables chevaux ?

  The Circus Horse

  Boost, music

  And it makes a lap.

  A second boost, the music changes

  And he makes a U-turn.

  Beautiful white horse, you are old already

  And tired, you do not turn anymore as quickly.

  Ah here Black Prince entering the track.

  The sound of the music is sufficient.

  A simple click of the tongue,

  And it stands on its hind legs.

  It waltzes.

  Hop to trot.

  And then hop to gallop.

  And turn, and standing.

  Throughout the day,

  This is the rehearsal.

  But it is good to find

  On this fresh sawdust track

  That feels so good.

  But it will be better tonight

  When you have a haystack

  And carrots, isn’t it adorable horses?

  *****

  Composition

  Sur la campagne déjà endormie

  Le soleil dardait ses derniers rayons.

  L’air embaumait du parfum de pommes mûres

  Mélanges à l’odeur boisée du foret.

  Je marchais,

  Et la senteur de la terre chaude

  Et fraîchement labourée

  Montait jusque à moi

  Et me prenait à la gorge.

  Composition

  The champagne is already asleep

  The sun cast its last rays.

  The air was fragrant with the perfume of ripe apples

  Mixes with the odour of the woody forest.

  I walk

  And the smell of warm earth

  Freshly ploughed

  Rode up to me

  And took me by the throat.

  *****

  Je t’aime

  Je t’aime de m’aimer,

  Je t’aime de désirer,

  Je t’aime de se revoir,

  Je t’aime de partir.

  Tu m’aimes de revenir,

  Amour, tu boues,

  Amour, tu joues,

  Amour, tu peines

  Amour toujours.

  Amour tu brûlés

  De revenir…

  I love you

  I love you to love me,

  I love you to desire,

  I love you to see you again,

  I love you to leave.

  You love me back,

  Love, you sludge

  Love, you play,

  Love, you hurt

  Love always.

  Love you burn to come back...

  *****

  La libertés

  Le manège a ferme ses portes.

  Ce soir, les chevaux sont fatigués.

  Las de tourner, en rond,

  Ce travail à fournir pour gagne leur avoine

  Leur amène bien désagrément.

  Ou est leur liberté d’antan ?

  De courir, de galoper à travers champs ?

  Le hennissement d’un étalon à celui d’une jument répond.

  Fringant, dans les prés,

  Il tourne autour de sa femme préférée

  Et de leur petit qui s’alimente

  Aux seins de sa maman.

  Une heure d’attente,

  Un cœur à prendre

  Et c’est demain.

  L’ombre s’étend

  Dans nos prairies.

  La lune sourit,

  Les étoiles brillent

  Et c’est la nuit.

  Le jour se lève

  Dans les rivières,

  Les libellules voltigent.

  Tout est soleil

  Tout est éveil

  Dans le matin si bleu

  Et l’on attend

  Que les heures passent

  Si riches de vie.

  Un homme rit,

  Et la vie est chagrine.

  Toi, que fais-tu ?

  Ou vis-tu,

  Dans cette ville

  Si ombrée ?

  Moi, je m’attache à ces taches

  Qui ne sont que des larmes.

  Le chagrin s’envole,

  Et la vie me sourit ;

  Et cet homme qui riait d’aujourd’hui,

  Est plus grave pour demain ;

  Il sait que je l’aime,

  Et que j’attends tout de même.

  Loin de lui, je m’enfuis,

  Et la vie ne m’est plus que chagrins.

  Ou est-il, ce bel homme

  Qui me cause tant d’ennuis ?

  Et la nuit est partie,

  Et le jour nous sourit.

  Comme le torrent

  Qui gazouille dans son lit,

  Comme la montagne

  Qui resplendit avec le soleil son ami.

  Comme la fleur au petit matin

  Qui ouvre sa corolle,

  Comme tes bras

  Qui m’enlacent

  En un geste tendre,

  L’amour s’épanouit,

  Riche et coloré,

  Lorsque renaît le printemps.

  Toi, tu me dis tout bas

  Que trop romantique je suis

  Et qu’entre nous ca n’ira pas.

  Pourtant, de ma main je dessine

  Le contour de tes lèvres ;

  De joie, tu me mordilles,

  Dans un éclat de rire,

  Tu me prends dans tes bras,

  Dans la chambre d’amour

  Nous arrivons.

  Dieu, que c’est bon.

  Freedom

  The ride has closed its doors.

  Tonight, the horses are tired.

  Last turning, round,

  This work is required to earn their oats

  Brings them much inconvenience.

  Or is freedom of yesteryear?

  Running, galloping through the fields?

  The neighing of a stallion that has a mare responds.

  Dashing, meadows,

  It revolves around his favourite wife

  And their little one who feeds

  The breasts of his mother.

  An hour of waiting,

  A heart to take

  And it is tomorrow.

  The shadow extends

  In our meadows.

  The moon smiles,

  The stars shine

  And it is night.

  The sun rises

  In rivers,

  Dragonflies flutter.

  Everything is sunshine

  Everything is awakening

  In the morning so blue

  And expected

  As the hours pass

  So rich is life.

  A man laughs,

  And life is sorrowful.

  Yo
u, what are you doing?

  Or where do you live,

  In this shaded city

  I attach myself to these tasks

  Which are only tears?

  Grief flies,

  Life makes me smile;

  And the man who laughed today

  Is more severe tomorrow;

  He knows I love him,

  And I expect all the same.

  Away from him, I fled,

  I and life is more than grief.

  Or is it, this handsome man

  Causing me so much trouble?

  And the night is gone,

  And the day we smiled.

  As the torrent

  Chirping in bed

  As the mountain

  With the sun shining his friend.

  Like a flower in the morning

  Which opens its corolla?

  As your arms

  Hug me

  In a tender gesture,

  Love blossoms,

  Rich and colourful

  At the reborn of the spring.

  Thou you whisper

  I'm too romantic

  Between us we will not.

  Yet, I draw the contour of your lips my hand;

  Joy, you bite me,

  In a burst of laughter,

  You take me in your arms,

  In the chamber of love

  We arrive.

  God, that's good.

  *****

  Rêverie

  Lorsque le soleil est haut a l’horizon,

  Lorsque le ciel est embrase de cet astre fantastique,

  Je rêve.

  Je rêve et je m’abandonne a sa chaleur ;

  Les yeux fixes sur un imaginaire point

  Ou tout est beau,

  Ou les guerres n’existent plus,

  Ou les enfants ne souffrent pas,

  Ou tu es présent, toi ;

  Toi avec ta démarche féline,

  Toi avec ta brutalité mordante,

  Toi avec tes sourires amuses.

  Qui sui-je pour toi ?

  Une femme enfant qui a oublié de grandir,

  Une femme libérée quoi surmonte

  Les obstacles dressés les uns âpres les autres,

  Un garçon manqué qui n’hésite pas à se battre contre toi,

  Ou tout simplement

  Une femme douce

  Qui aime être serrée dans tes bras

  En oubliant les aléas de cette vie ?

  Dream

  When the sun is high on the horizon,

  When the sky is ablaze

  This fantastic planet,

  I dream.

  I dream and I surrender to its heat;

  Eyes fixed on an imaginary spot

  Where everything is beautiful

  Where wars no longer exist,

  Where Children do not suffer

  Where are you now, you?

  Approach you with your feline

  You with your biting brutality,

  Amuse you with your smiles.

  What am I to you?

  A female child who had forgot to grow

  A liberated woman overcomes

  The obstacles interweaves each other is tough,

  A tomboy who does not hesitate to fight against you,

  Or simply

  A gentle woman

  Who likes to be tight in your arms?

  Forgetting the vagaries of this life?

  *****

  Averse

  La pluie, mue par le vent

  Venait frapper les carreaux.

  Vent d’automne, pluie de septembre,

  Mais ou sont passées

  Les belles journées d’été.

  Envolée, la chaleur,

  Envolé, le soleil.

  Reste la tristesse de la pluie.

  Tristesse, pas toujours !

  La pluie peut être joie

  La pluie peut être paix

  La pluie peut être arc-en-ciel.

  Le soleil dardait

  De ses derniers rayons

  La campagne déjà endormie.

  L’air embaumait des pommes mures et cueillies à temps ;

  Les parfums du foret

  Se mélangeaient à celui des pommes.

  Je marchais, et la senteur de la terre fraîchement labourée

  Montait jusque à moi

  Elle me prenait à la gorge.

  Dieu, que l’automne sentait bon.

  Je suis triste,

  Triste et sans joie,

  Car je suis loin de toi.

  Mais dis-moi : 

  Pourquoi, oh oui pourquoi as-tu changé ?

  Pourquoi m’avoir menti,

  Toi qui disais ne pas me prendre pour un jouet,

  Toi qui sais me faire rire

  Pourquoi m’avoir trahie ?

  Tant de promesses non tenues

  Tant de chagrins retenus

  Se mêlent à mes larmes

  Pour te dire reviens-moi

  Rain

  Rain, driven by the wind

  Just hit the tiles.

  Autumn wind, rain in September

  But where are they?

  The beautiful summer days.

  Gone, the heat,

  Gone, the sun.

  Remains the sadness of the rain.

  Sadness, not always!

  Rain can be joy

  Rain can be peace

  Rain can be a rainbow.

  The sun beats

  Its last rays

  The countryside already asleep.

  The air smells of apples and blackberries picked;

  The scents of forest

  Mingle with the apples.

  I walked, and the smell of freshly ploughed earth

  Rode up to me

  She took me by the throat.

  God, the autumn smells good.

  I am sad,

  Sad and joyless

  Because I am away from you.

  But tell me:

  Why, oh yes, why did you change?

  Why did you lie?

  Who said you do not take me for a toy

  You who know me laugh

  Why did you betray me?

  So many broken promises

  Selected as sorrows

  Mingle my tears

  Come back to tell me.

  *****

  Matin

  Dans la campagne encore endormie,

  Un coq chante.

  Il dit : « Réveillez-vous, le matin est lève, »

  Aux humains, et aux oiseaux :

  « Aidez-moi à réveiller les humains. »

  Et tous aidèrent à les réveiller.

  Bientôt ils virent s’ouvrirent les volets et entendirent des exclamations :

  « Chic, il fait beau ! »

  Merci, petit coq de m’avoir éveille si tôt.

  Pas un souffle de vent

  Pas un brin d’air

  En cette soirée d’octobre.

  Tout est silence,

  Tout est attente,

  Mais quelle est donc cette attente ?

  Celle de l’orage, naturellement ;

  Car le ciel s’obscurcit peu à peu.

  De grands nuages noirs

  Apparaissent au lèvent,

  Un coup de tonnerre,

  Des éclairs zébrant l’horizon,

  Et c’est le déluge.

  Cette fois, c’est le déclic ;

  Les troupeaux affolés

  Courent vers leurs refuges,

  Les moineaux effarouchés

  Se faufilent dans les arbres pour regagner leur abri.

  Tout est vacarme,

  Tout est ruée.

  Dans le flamboiement intense du foret dense,

  La feuille exécute sa fille danse soutenue par le vent.

  Elle vole, tombe, se redresse,

  Se pose, s’envole à nouveau

  Pour rejoindre ainsi le tapis

  Multicolore de ses consœurs.

  L’o
deur d’humus mouillé

  Monte aux narines de l’homme.

  Il marche à grandes enjambées,

  Et ses longues jambes

  Foulent le doux tapis

  Amassé par la bise.

  La rosée en perles

  Sur l’herbe tendre,

  La boule d’or du soleil qui se lève,

  Les vapeurs qui se libèrent dans la campagne

  Créent un paysage encore ensommeillé.

  Le cri d’un oiseau,

  Au lointain le chant d’un coq

  Et l’aboiement d’un chien,

  La bonne odeur des pains

  Tout chauds chez le boulanger

  C’est le petit matin

  Qui est la !

  Mon amour pour toi

  Est plus vivace qu’une fleur,

  Plus terne que la couleur

  De l’océan des jours de tempêtes

  Est la séparation.

  Dans la pénombre boréale, a l’heure ou le soleil se cache,

  La neige sans taches,

  Tombe drue et sans relâche.

  Dans cette tristesse,

  Je m’attache à cette lettre que j’ai reçue hier.

  Morning

  The countryside still asleep,

  A rooster sings.

  He says: "Wake up in the morning, the morning has awaken,"

  Humans and birds:

  "Help me awake the humans.’

  And all helped to awaken them.

  Soon they the shutters were opened and heard exclamations:

  "Chic, it's beautiful!’

  Thank you, little cock wakes me up so early.

  Not a breath of wind

  Not a blade of air

  In this October evening.

  All is silent,

  Everything is waiting

  But what is therefore this expectation?

  That of the storm, of course;

  As the sky darkens gradually.

  Great black clouds

  Appears to rise,

  A thunderbolt,

  Lightning streaking the horizon

  And then is the flood.

  This time there is a bang;

  Panicked herds

  Run towards their refuges,

  Frightened sparrows

  Sneak into the trees to regain their shelter.

  Everything is a noise,

  Everything is a rush.

  In the intense blaze of the dense forest,

  The leaves execute a dance supported by the wind.

  It flies, falls, and rises,

  Arises, flies away again

  To join a Multicolour carpet with its sisters.

  The smell of wet humus

  Shows the man’s nostrils.

 

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